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16 - 2004, DASES 268 - Subvention de fonctionnement à l'Association générale de prévoyance militaire (AGPM), 83086 Toulon, pour la "Résidence Maréchal Leclerc de Hauteclocque" située 58 bis, rue Saint-Charles (15e). - Montant : 11.000 euros


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DASES 268 relatif � l'attribution d'une subvention de fonctionnement � l'Association g�n�rale de pr�voyance militaire, pour sa r�sidence de la rue Saint-Charles dans le 15e arrondissement, pour un montant de 11.000 euros.
La parole est � Mme BARANDA.
Mme Violette BARANDA. - M. Olivier PAG�S �tant absent, je vais lire l'intervention.
"Si j'interviens sur cette d�lib�ration, c'est pour exprimer mon �tonnement. Je suis en effet surpris de constater que l'on propose de subventionner � nouveau � hauteur de 11.000 euros l'AGPM pour le fonctionnement d'une r�sidence qui enregistre, au 31 d�cembre 2003, un solde exc�dentaire de 52.162 euros. Si une subvention � cette association peut se justifier par le fait que la r�sidence accueille des Parisiens �g�s et qu'il existe peu de maisons de retraite de ce type � Paris, son montant ne me semble pas proportionnel aux besoins r�els de cette structure. Elle fonctionne tr�s bien et a un financement tr�s sain.
Merci de m'�clairer sur cette question".
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - La parole est � Mme Odette CHRISTIENNE pour vous r�pondre.
Mme Odette CHRISTIENNE, adjointe, au nom de la 6e Commission. - Je vous remercie de me donner la parole.
Je voudrais d'abord attirer l'attention sur le fait qu'il s'agit d'une r�sidence de personnes �g�es et que le dossier devrait �tre trait� par l'adjoint charg� des personnes �g�es.
Je propose � nouveau, comme je l'ai fait il y a deux ans, que celle-ci prenne en charge ce dossier.
Le fait que ce foyer porte le nom du Mar�chal Leclerc de Hauteclocque - nous avons honor� cette ann�e l'action de la 2e DB pour la Lib�ration de Paris - le fait qu'il s'agisse de veuves de militaires ne change rien � l'affaire. La mission sociale de ce foyer de femmes �g�es aux revenus modestes est incontestable. S'il n'existait pas, elles devraient se retourner vers les autres r�sidences parisiennes.
Pendant trois ans la Mairie de Paris a financ� quelques travaux de r�novation : mise aux normes de la cuisine, peinture.
Il y a deux ans, nous avons pr�venu le comit� de gestion du foyer que nous n'examinerions plus que les seules demandes de fonctionnement permettant au foyer d'exercer sa mission.
Pour la gestion, le r�le de l'A.G.P.M. (Association g�n�rale de pr�voyance militaire) d�clar� selon la loi du 1er janvier 1901 doit �tre explicit�. La gestion de la r�sidence est autonome. Le comit� de gestion en assure le contr�le. Il ne faut pas confondre le budget de l'A.G.P.M. et celui de la r�sidence. Le budget pr�visionnel est de 484.200 euros.
Je souhaite que soit pris en compte le r�le social de cette r�sidence qui fonctionne bien, dont l'action est compl�mentaire des autres maisons de retraite sur Paris et dont je ne vois pas en quoi elle est critiquable.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci, Odette CHRISTIENNE, pour cette r�ponse.
Effectivement, ce dossier devra �tre rapport� � l'avenir par Mme Dani�le HOFFMAN-RISPAL. J'insiste quand m�me sur le fait qu'il s'agit d'une r�sidence qui accueille des femmes de militaires ou des femmes militaires, qui sont des Parisiennes, des personnes qui ont le droit de vivre et de vivre dans la dignit�.
Monsieur GOUJON, vous n'�tiez pas inscrit, donc nous faisons vite.
M. Philippe GOUJON. - Je rejoins votre position, et d'ailleurs je pense qu'il serait paradoxal lors de ce 60e anniversaire de la Lib�ration de Paris de supprimer une subvention � un �tablissement unique en son genre d'ailleurs de veuves de militaires qui ont donn� leur vie pour la France et dans les combats que l'on sait.
Deuxi�mement, il est vrai que cette r�sidence a une vocation sociale exceptionnelle et que pour tous ceux qui la connaissent, notamment les �lus du 15e, son fonctionnement n�cessite tout � fait la subvention qui lui est attribu�e aujourd'hui j'esp�re, en tout cas si vos votes sont positifs, et qui devrait m�me �tre plus importante, notamment parce que des travaux sont n�cessaires, qu'il faut un entretien plus important, etc.
En tout cas, pour notre part bien s�r nous voterons cette subvention.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci, nous aussi.
Donc, je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 268.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2004, DASES 268).

Septembre 2004
Débat
Conseil municipal
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