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163 - QOC 2004-494 Question de Mme Roxane DECORTE et des membres du groupe U.M.P. à M. le Maire de Paris concernant les mesures à prendre pour remédier à la saleté des rues dans les secteurs les plus populaires du 18e arrondissement


Libell� de la question :
"Roxane DECORTE et les �lus du groupe U.M.P. attirent r�guli�rement l'attention de M. le Maire de Paris depuis septembre 2001 sur la salet� des rues dans le 18e arrondissement et en particulier dans les secteurs les plus populaires. En vain... Le m�contentement des habitants et des pr�sidents de conseils syndicaux cons�cutif � la salet� est toujours aussi fort signalant r�guli�rement la pr�sence de rats comme � Charles-Hermite ou rue Marcadet. Aussi, Roxane DECORTE et les �lus du groupe U.M.P. souhaitent conna�tre un bilan exhaustif de l'action de l'adjoint comp�tent et ses engagements pour rem�dier � cette situation inacceptable qui ne fait que trop durer."
R�ponse (M. Yves CONTASSOT, adjoint) :
"Afin d'am�liorer la situation du 18e arrondissement en mati�re de propret�, un diagnostic pr�cis des diff�rentes souillures des rues de l'arrondissement a �t� �tabli, en concertation avec les services locaux de propret�, la mairie du 18e arrondissement et les conseils de quartier.
Les deux motifs majeurs de constats d'infraction sur le 18e arrondissement sont les d�p�ts (d�p�ts divers s'ajoutant � ceux aliment�s durant ou hors des collectes d'ordures m�nag�res), et la malpropret� canine, qui ont respectivement fait l'objet en 2003 de 687 et 652 proc�s-verbaux. Ce constat a conduit � organiser des op�rations de communication, � l'instar de celle qui s'est d�roul�e du 21 au 25 juin 2004 visant � lutter contre l'incivisme de la population d'une fa�on particuli�rement cibl�e et adapt�e aux sp�cificit�s du 18e arrondissement.
Le diagnostic de la situation du 18e arrondissement a �galement permis la r�daction d'un document, le "contrat de service", cosign� par M. le Maire de Paris et M. le Maire du 18e arrondissement le 12 d�cembre 2003, fixant 3 objectifs.
L'objectif prioritaire est de r�pondre � la double probl�matique du maintien de la propret� dans le temps et l'espace : afin que toute personne puisse �voluer dans un environnement non souill�, le niveau de propret� doit �tre appr�hend� en tenant compte des horaires et des lieux o� la circulation pi�tonne est la plus importante. Une attention particuli�re est apport�e aux abords des structures accueillant du public (�coles et cr�ches qui sont nettoy�es avant l'entr�e des enfants, centres P.M.I., h�pitaux et cliniques, mais �galement maisons de retraite, centres d'action sociale, mairie, commissariat, postes, lieux de culte, stations de m�tro et de bus les plus importantes, march�s alimentaires et non alimentaires).
De fa�on g�n�rale il s'agit aussi de lutter contre les d�jections canines, de faire face au probl�me des �panchements d'urine, de supprimer les points de d�p�ts d'encombrants.
Enfin, des objectifs localis�s de propret� ont �t� fix�s sur six secteurs particuli�rement sensibles qui demandent une mobilisation accrue des services :
- les puces de Clignancourt et de Saint-Ouen, le week-end et le lundi,
- le secteur touristique de la Butte-Montmartre,
- les "terre-plein" centraux des boulevards de Clichy et de Rochechouart,
- le secteur Ch�teau-Rouge,
- les principaux axes de transit, y compris les chauss�es du 18e arrondissement (les avenues Marx-Dormoy et La Chapelle, les boulevards Ornano et Barb�s, les avenues de Saint-Ouen et de Clichy, ainsi que le boulevard Ney et les rues Ordener, Championnet, Riquet, sans oublier les boulevards de Clichy, et de Rochechouart),
- le march� Saint-Pierre et ses abords.
Ce contrat fera l'objet d'une �valuation r�guli�re afin d'ajuster au mieux les moyens d�ploy�s � l'�volution de la situation locale.
Parall�lement des op�rations de communication et de verbalisation sont men�es de fa�on tr�s r�guli�re aupr�s des riverains et commerces du 18e arrondissement. La prochaine campagne d'envergure est programm�e du 22 novembre au 3 d�cembre prochain sur le G.P.R.U. de la porte Montmartre. En effet, force est de constater que l'am�lioration durable de l'�tat des rues parisiennes est �troitement li�e � une implication plus forte des habitants au respect de leur environnement."

Septembre 2004
Débat
Conseil municipal
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