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2013 DDEEES 60 G - Subventions (800.000 euros) et conventions avec le CROUS de Paris pour la réalisation de deux restaurants universitaires à Paris Rive Gauche.


M. LE PR�SIDENT. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DDEEES 60 G relatif � l'attribution de subventions (800.000 euros) et conventions avec le CROUS de Paris pour la r�alisation de deux restaurants universitaires � Paris Rive Gauche.

Je donne la parole � Mme Marie-Annick BARTHE.

Mme Marie-Annick BARTHE. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

Il s'agit ici d'une subvention de 800.000 euros et d'une convention avec le C.R.O.U.S. pour la r�alisation de deux restaurants universitaires � Paris-rive gauche.

Le 13e arrondissement est devenu sur ce plan l'un des principaux arrondissements universitaires de Paris. Rien que sur Paris-rive gauche, plus de 25.000 �tudiants fr�quentent ce qui compte parmi les plus grands �tablissements d'enseignement sup�rieur. D'ailleurs, la Ville ne s'y est pas tromp�e puisque c'est dans cet arrondissement qu'elle aura financ� le plus grand nombre de r�sidences �tudiantes. En mati�re de restauration, en revanche, le constat n'est malheureusement pas aussi positif. Avec un seul v�ritable restaurant universitaire sur Paris-rive gauche et un � Tolbiac, le compte n'y est pas et la Ville s'est attach�e depuis cinq ans � alerter l'Etat et � r�unir les acteurs pour r�soudre ce probl�me connu de tous. Aujourd'hui, les projets prennent forme. Nous savons d�j� que le restaurant de la Halle aux farines va �tre agrandi.

Avec ce nouveau projet de d�lib�ration, je suis heureuse que la Ville de Paris accompagne la cr�ation de deux restaurants suppl�mentaires�: l'un sous la forme d'une p�niche au pied de la B.N.F., projet particuli�rement sympathique et innovant, et l'autre dans le cadre de la r�novation de la caserne Lourcine, tr�s attendue par les �tudiants du 13e arrondissement et par l'Universit� de Paris 1.

La restauration est aujourd'hui un v�ritable enjeu de sant� publique. Nous devons tout faire pour permettre aux �tudiants de manger de mani�re �quilibr�e, � moindre co�t et dans des �quipements modernes, ouverts et conviviaux.

C'est exactement ce que la Ville r�alise aux c�t�s du C.R.O.U.S. avec ces deux nouveaux restaurants et nous nous en f�licitons.

Je vous invite donc � voter ce projet de d�lib�ration.

(Mme Olga TROSTIANSKY, vice-pr�sidente, remplace M. le Pr�sident au fauteuil de la pr�sidence).

Mme Olga TROSTIANSKY, pr�sidente. - Je donne la parole � Didier GUILLOT pour vous r�pondre.

M. Didier GUILLOT. - Merci.

Effectivement, le probl�me de la restauration universitaire dans le 13e arrondissement est bien connu. Depuis quatre ans, nous, la Ville de Paris et la mairie du 13e arrondissement, sommes tr�s attach�s � y rem�dier en mettant notamment autour de la table tous les acteurs concern�s - C.R.O.U.S., rectorat, S.E.M.A.P.A. et Universit�.

Je suis comme vous heureux de voir que cette concertation a port� ses fruits et que deux nouveaux restaurants vont voir le jour sur Paris-rive gauche et dans la caserne Lourcine, en plus de l'extension future du restaurant de la Halle aux Farines.

J'en profite pour souligner l?attention port�e par "Etudiants de Paris - Le Conseil" qui, en travaillant sur les questions de "bien-�tre" en 2011, nous alertait sur l'importance de ces questions sur ce campus pr�cis�ment.

Ce projet de d�lib�ration est l'une des nombreuses concr�tisations de ses pr�conisations.

Le Conseil nous rendra ici m�me, ce jeudi 13 juin, ses propositions sur la culture, et cette s�ance sera �galement l'occasion de faire le riche bilan de cette instance de d�mocratie participative �tudiante.

Elle a �t� un lieu tr�s r�ussi d?intelligence et d'expertise partag�es. Aussi, je vous invite � vous joindre � nous ce jeudi.

Quelques mots sur le projet de restaurant universitaire flottant. Il sera embl�matique de ce que nous voulons faire avec le C.R.O.U.S. en mati�re de restauration universitaire�: des lieux architecturalement innovants, des lieux visibles dans l'espace publics pour permettre aux Parisiens de prendre conscience du "Paris-Ville campus", qui les entoure.

Des lieux conviviaux et aux multiples usages o� le dynamisme et la cr�ativit� des �tudiants peuvent �galement s'exprimer.

Nous pr�parons d'ailleurs avec le C.R.O.U.S. une exposition � la fin du mois de juin � ce sujet, au restaurant Mabillon, pour mettre en valeur l'excellence architecturale et innovante des logements et restaurants �tudiants, ce qui est un profond changement d'image pour cette institution si importante dans la vie �tudiante.

Depuis cinq ans, nous avons incit� le C.R.O.U.S. � renforcer les usages des lieux de restauration en permettant aux �tudiants de pouvoir les utiliser en dehors des horaires de restauration, soit pour des salles de travail soit pour des lieux de convivialit� ou d'exposition culturelle.

L'avenir des lieux publics est au partage des usages et cette p�niche a un temps d'avance sur cette question.

En mati�re de restauration, le partenariat entre la Ville et le C.R.O.U.S. est solide. Depuis 2001, nous avons inscrit plus de 8 millions d'euros dans la restauration universitaire de l'ensemble du territoire parisien.

Il faut dire que c'est un enjeu de sant� publique et de justice sociale. Une �tude de 2006 montrait que 40 % des �tudiants franciliens mangent sur le pouce, sautent les repas ou ne se rendent jamais dans un restaurant universitaire.

Nous devons, comme vous l?avez dit, permettre au plus grand nombre d'�tudiants - et surtout aux plus fragiles�- de manger dignement et tous les jours. C?est ce que nous faisons et ce projet de d�lib�ration est une preuve suppl�mentaire de notre engagement d�termin�.

Je vous remercie et vous invite donc � voter avec gourmandise ce projet de d�lib�ration.

Mme Olga TROSTIANSKY, pr�sidente. - Merci, Monsieur GUILLOT.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEEES 60 G. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l?unanimit�. (2013, DDEEES 60 G).

Je vous remercie. 2013 DDEEES 48 G - Modalit�s de lancement d'attribution et de signature de march�s � bons de commande multi-attributaires article 30 de formations professionnelles qualifiantes ou certifiantes dans le cadre du Programme D�partemental d'Aide � l'Emploi (PDAE).

Mme Olga TROSTIANSKY, pr�sidente. - Nous examinons � pr�sent le projet de d�lib�ration DDEEES 48 G relatif � des march�s de formations professionnelles dans le cadre du P.D.A.E., le Programme d�partemental d'aide � l'emploi. Je donne la parole � Mme Sandrine CHARNOZ.

Mme Sandrine CHARNOZ. - Merci, Madame la Pr�sidente.

Madame la Pr�sidente, mes chers coll�gues, ce projet de d�lib�ration sur le Programme d�partemental d'aide � l'emploi participe de l'ensemble de l'action port�e par notre collectivit� pour l'emploi � Paris.

Si le taux de ch�mage parisien est en-dessous de la moyenne nationale, c'est bien la preuve que l'�conomie parisienne est dynamique avec 95.000 emplois cr��s et je suis convaincue que l'action impuls�e par notre collectivit� et par M. Christian SAUTTER, adjoint en charge du D�veloppement �conomique, y contribue grandement. Nos actions portent autant sur l?aide aux entreprises que le soutien aux investissements d?avenir et � l?innovation par de nombreux dispositifs que je tiens � saluer, comme par exemple le d�veloppement d'immobilier pour les entreprises, le soutien apport� par l'Agence de d�veloppement �conomique aux entreprises qui souhaitent s'installer ou �voluer sur Paris ou encore l'aide � la cr�ation d'entreprise. Paris est aux c�t�s des entreprises dans leurs projets et leur a consacr� une structure atypique en France que sont les Maisons des entreprises et de l'emploi, dont une sixi�me a �t� ouverte cette ann�e. Les forums pour l'emploi dont le prochain, le 20 juin, sera d�di� aux jeunes dipl�m�s, favorise la rencontre entre employeurs et demandeurs d'emploi. Un deuxi�me volet de notre action, tout aussi important, concerne l'aide aux demandeurs d'emploi pour leur permettre de se former et de se qualifier.

C'est le cas de ce projet de d�lib�ration qui nous est propos� aujourd'hui concernant le Programme d�partemental d'aide � l'emploi et je tenais � le souligner. Peu de d�partements ont un programme de formation aussi d�velopp�. Nous consacrons 7 millions d'euros � la formation professionnelle des allocataires du R.S.A. et aux demandeurs d'emploi parisiens, avec 4 millions d'euros pour les formations et 3 millions vers�s aux allocataires sous forme de bourses. Ce sont 1.800 stagiaires, allocataires du R.S.A. ou ch�meurs de longue dur�e, qui b�n�ficient chaque ann�e des programmes de formation du P.D.A.E., accompagn�s d'une bourse pour ceux qui en ont besoin, car beaucoup de personnes renoncent � la formation par n�cessit� de gagner leur vie. C'est le drame des travailleurs et travailleuses pauvres. Ces 1.800 stagiaires sont d'ailleurs majoritairement des femmes, � 57�%, souvent allocataires du R.S.A. (34�%) ou issus des quartiers prioritaires (30�%). Sympt�me de la crise, nous notons un nombre de plus en plus important de seniors parmi les demandeurs de stage. Je vous rappelle, mes chers coll�gues, que le P.D.A.E. comporte deux volets�: une formation qualifiante sur 17 m�tiers en tension comme restauration, m�tiers de bouche, le transport, la s�curit�, l'h�tellerie, l'animation�; et des passerelles linguistiques vers l'emploi qui permettent de lier apprentissage de la langue et apprentissage d'un m�tier, le tout avec des stages en entreprise. Les r�sultats sont l�, 443 personnes ont retrouv� un emploi � l'issue des stages de l'an dernier. Autre aspect important que je souhaitais souligner�: nous travaillons avec une trentaine de prestataires, la plupart issus du secteur associatif, car nous avons veill� � conserver � Paris une offre de formation non standardis�e proche des besoins des habitants et des entreprises.

Je vous invite � voter ce projet de d�lib�ration qui d�montre que Paris allie solidarit� et investissements d'avenir. Ici, notre avenir, ce sont les travailleurs de demain, mieux form�s et qualifi�s. Je vous remercie.

Mme Olga TROSTIANSKY, pr�sidente. - Merci, Madame CHARNOZ. Pour r�pondre, je donne la parole � M. Christian SAUTTER.

M. Christian SAUTTER, vice-pr�sident. - Merci, Madame la Pr�sidente.

Je remercie Mme Sandrine CHARNOZ de souligner que, depuis de nombreuses ann�es, la Ville de Paris et surtout le D�partement de Paris, puisque nous sommes en Conseil g�n�ral, m�nent une politique active d'accompagnement individualis� des personnes � la recherche d'un emploi.

Je peux dire - et c'est une information nouvelle que j'ai eue tout r�cemment - que l'an dernier, en 2012, 37.363 personnes, pour �tre pr�cis, ont retrouv� un emploi gr�ce � ce type d'accompagnement personnalis� et, parmi ces 37.000 et quelques retours � l'emploi, 11.300 concernaient des allocataires du R.S.A.

C'est important et, comme l'a dit Mme CHARNOZ, le Programme d�partemental d'aide � l'emploi est l?un des leviers (nous aurons l'occasion d'�voquer d'autres leviers plus tard) pour permettre � un certain nombre de personnes de retrouver et l'estime de soi et aussi la qualification n�cessaire pour briguer ce que l'on appelle des m�tiers en tension.

C'est un paradoxe de notre ville - et peut-�tre de notre pays - qu'il y a un ch�mage important, certes moins important relativement � Paris qu'en R�gion Ile-de-France ou qu?en France, mais qu'il y a des emplois difficiles � pourvoir.

P�le Emploi, dans son enqu�te traditionnelle, nous annonce que 95.500 emplois seront probablement ouverts cette ann�e 2013 � Paris et qu'un tiers de ces emplois aura du mal � �tre pourvu, ne serait-ce que parce que les candidats n'ont pas toujours la formation n�cessaire.

Comme Mme Sandrine CHARNOZ l?a expliqu� avec beaucoup de clart�, il s'agit d'aider plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de personnes � acqu�rir une formation cibl�e sur ces m�tiers en tension avec, pour ceux qui en ont besoin, une bourse correspondante.

Comme Mme Sandrine CHARNOZ l?a dit, 4 millions d'euros pour financer ces formations, qui sont �videmment gratuites pour les b�n�ficiaires, et 3 millions d'euros pour attribuer ces bourses.

Je voudrais juste ajouter, pour conclure, une nouveaut� due � une excellente collaboration avec Mme Colombe BROSSEL, c'est l'ouverture des cours municipaux pour adultes � des personnes en recherche d'emploi qui peuvent se former dans ces cours municipaux pour adultes, pour acqu�rir des formations pointues. Je cite l'exemple de l'anglais professionnel qui est demand� dans de tr�s nombreuses professions du tourisme.

Comme Mme CHARNOZ, je vous encourage � voter ce projet de d�lib�ration qui est tout � fait propice au retour � l'emploi de tr�s nombreux Parisiens.

Mme Olga TROSTIANSKY, pr�sidente. - Merci, Monsieur SAUTTER.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEEES 48 G.

Qui est pour�?

Contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2013, DDEEES 48 G). 2013 DDEEES 61 G - Modalit�s de lancement, d'attribution et de signature d'un march� relatif � l'action de coaching.

Mme Olga TROSTIANSKY, pr�sidente. - Nous examinons � pr�sent le projet de d�lib�ration DDEEES 61 G concernant le lancement, l'attribution et la signature d'un march� relatif � l'action de coaching. Je donne la parole � Mme Val�rie SACHS.

Mme Val�rie SACHS. - Madame le Pr�sident, chers coll�gues, je souhaite que le Conseil de Paris s?arr�te un instant sur le coaching, que vous limitez aujourd'hui � la transmission ou � la reprise d'entreprises, avec pour objectif d'accompagner 50 c�dants ou repreneurs.

Il s'agit d'une initiative pertinente, cl� pour le d�veloppement �conomique et l'emploi, mais bien timide face aux enjeux de notre ville monde. Il convient de remettre le concept en perspective et d'exprimer quelques regrets.

Sur le principe de rechercher l'offre �conomiquement la plus avantageuse pour choisir le candidat qui aura la charge du coaching, Paris doit retenir professionnalisme et exp�rience r�ussie. M�me si je note que le crit�re relatif � l?organisation de la prestation comptera pour 65�% dans la s�lection, j'insiste volontairement sur l'obligation qui incombe � Paris d'apporter une lisibilit� suffisante sur la qualit� et le s�rieux des prestations fournies et la garantie d'accr�ditation et de certification des coaches choisis.

Paris cible en priorit� le b�timent, le commerce de d�tail ou le secteur des caf�s et h�tels restaurants, m�me si le coaching, qui peut aussi �tre collectif, devrait s'adresser � tout type d'entreprise.

Dans un monde en profonde reconfiguration, la crise que nous traversons correspond � un changement de soci�t� rapide et irr�versible, il y a n�cessit� � s'adapter en permanence, ma�triser cette complexit� repose sur un nouveau savoir �tre.

L'�conomique et l'humain coexistent n�cessairement dans l'entreprise, quel que soit sa nature, sa taille ou le nombre de ses salari�s. Il convient donc de cumuler les dispositifs techniques habituels, comprendre et lever les freins que peuvent constituer les facteurs psychologiques.

L'objectif principal du processus de coaching consiste � cr�er un environnement plus propice au d�veloppement des initiatives individuelles, � l'autonomie cr�atrice des personnes et des �quipes, � encourager la motivation personnelle et collective, et cela a un impact direct et cons�quent sur les r�sultats financiers des entreprises.

Le coaching n'a pas une approche d'expertise, il est un accompagnement efficace. C'est un processus cr�atif, qui propose d'accompagner ses clients, afin de les aider � imaginer de nouvelles solutions, � multiplier leurs options, � �largir leurs perspectives, puis � concevoir par eux-m�mes des moyens innovants qui leur permettront d'obtenir des r�sultats inattendus.

Je sugg�re, enfin, de ne pas limiter l'objectif au seul esprit commercial � transmettre � la nouvelle �quipe repreneur qui, certes, est essentiel mais insuffisant pour p�renniser l'activit�.

L'U.D.I., tr�s attach�e aux valeurs humanistes, soutient l'initiative parisienne et recommande dans son projet "Paris 2014" la multiplication de ce qu'il convient d'appeler "les bonnes pratiques". Elles apportent � l'entreprise un degr� suppl�mentaire d'humanit� qui, loin de nuire � son efficacit�, � ses r�sultats financiers, pr�figure l'indispensable m�tamorphose dans les relations humaines au sein de l'entreprise, ultra concurrentielles, trop souvent conflictuelles, et apportent une nouvelle modernit� manag�riale.

Je vous remercie.

Mme Olga TROSTIANSKY, pr�sidente. - Merci, Madame SACHS.

Pour r�pondre, je donne la parole � M. Christian SAUTTER.

M. Christian SAUTTER, vice-pr�sident. - Merci, Madame la Pr�sidente.

Mme SACHS met l'accent, dans un autre domaine, sur l'importance de l'accompagnement personnalis�; c'est bien de faire des lois, des d�crets, de faire des budgets, mais rien ne remplace le travail entre des personnes, des humains, qui poursuivent un objectif commun.

Plut�t que de parler de coaching, je parlerai d'accompagnement ou de parrainage, mais peu importe le vocabulaire, ce qui est important, c'est que dans notre ville, dans notre capitale, les entreprises de moins de 50 salari�s, qui sont les plus int�ress�es par ce type de bonnes pratiques, repr�sentent 43 % des effectifs salari�s parisiens. Il est clair que le d�part � la retraite d'une g�n�ration d'artisans, de commer�ants ou d'entrepreneurs de petites entreprises pourrait, si cette rel�ve �tait mal assur�e, avoir des cons�quences tr�s dommageables sur la vitalit� de l'�conomie parisienne, sur sa qualit� de vie�; le Maire insistait sur l'importance des commerces de proximit� et cela est tout � fait exact.

Cette initiative, j'y viens, qui a �t� lanc�e avec Mme Lyne COHEN-SOLAL en 2009, a pour but de financer un accompagnement de 50 heures, pour aider un tandem d'un c�dant et d'un candidat repreneur, principalement dans l'artisanat du b�timent, dans la restauration et dans les commerces de d�tail, et c'est un syst�me qui marche, �videmment, � petite �chelle, parce qu?on n'est pas dans la confection industrielle ni dans la production en s�rie, mais on est vraiment dans le travail sur-mesure, il y a eu d�j� 78 repreneurs ou c�dants qui ont pu, gr�ce � cet accompagnement, r�ussir 30 projets de transmission/cession et m�me 8 projets de cr�ation d'entreprise et ceci a permis de sauvegarder 215 emplois.

En 2013, comme dans beaucoup de domaines, nous accroissons l'objectif et nous visons 50 personnes accompagn�es, donc le march� est accru de 25 %. C'est une preuve suppl�mentaire que nous voulons acc�l�rer l'action de la Ville, qui �tait d�j� importante dans le domaine de l'emploi et de la reprise d'entreprise.

Juste un mot pour remercier une chambre consulaire dont on parle peu, peut-�tre trop peu dans cette enceinte�: la Chambre des m�tiers et de l'artisanat, qui a fait une information tr�s compl�te sur ce type de dispositif, et donc, je vous invite � voter ce projet de d�lib�ration, apr�s peut-�tre un ultime rappel qui est que, vous vous en souvenez, le 22 mai dernier, nous avons f�t� dans l'H�tel de Ville "Paris esprit d'entreprise" et il y avait environ 1.300 entreprises qui avaient �t� ainsi accompagn�es, aussi bien dans les hautes technologies innovantes que dans le commerce plus traditionnel�; ce fut une tr�s belle f�te, dont les participants se sont r�jouis.

Je vous invite � voter ce projet de d�lib�ration � la plus large majorit� possible.

Mme Olga TROSTIANSKY, pr�sidente. - Merci, Monsieur Christian SAUTTER.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEEES 61 G.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2013, DDEEES 61G).

Juin 2013
Débat
Conseil général
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