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M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous passons aux v?ux nos�5 G et 5 G bis, relatifs � l'avenir de l'h�pital Bichat.

C'est Mme BECKER qui pr�sente le v?u n��5 G en une minute et M. LE GUEN pr�sentera le v?u de l'Ex�cutif.

Mme Emmanuelle BECKER. - Merci.

La Direction de l'A.P.-H.P. et l'A.R.S. envisagent la suppression des h�pitaux Bichat et Beaujon au profit d'un nouvel h�pital fusionnant les services sur un autre site, dans la continuit� de la loi HPST, autrement appel�e loi BACHELOT.

Un tel projet mettrait fin � la proximit� � laquelle r�pondent actuellement ces deux �tablissements pour les �tablissements Nord de Paris, ainsi que pour les villes de Clichy, Saint-Ouen, Asni�res, Gennevilliers, Colombes, Levallois et entra�nerait une r�duction de lits qui passeraient de 1.400 � 1.000, voire 800, avec les suppressions de postes correspondantes.

La mairie de Clichy a organis� une s�ance extraordinaire de son Conseil municipal sur l'avenir de l?h�pital Beaujon, au cours de laquelle tous les intervenants ont exprim� leur rejet du projet de regroupement, leur volont� de mobilisation pour le maintien et la r�novation de l?�tablissement, dont la maternit�, les services de psychiatrie et la cardiologie sont remis en cause.

Une p�tition lanc�e par plusieurs forces politiques de Clichy a d�j� recueilli en deux semaines plus de 6.000 signatures. Des v?ux ont �t� adopt�s par les conseils municipaux de Gennevilliers, de Clichy, Saint-Ouen contre ce projet de regroupement et pour la modernisation des h�pitaux.

C'est pourquoi nous souhaiterions qu'� notre tour, le Conseil de Paris se prononce contre ce projet de r�duction de l'offre hospitali�re et de fermeture des h�pitaux Bichat et Beaujon et que M. le Pr�sident du Conseil de Paris demande � la Ministre de la Sant� de revenir sur un tel projet.

Je vous remercie.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame BECKER.

Je donne la parole � M. Jean-Marie LE GUEN pour donner l'avis sur le v?u n��5 G et pr�senter le v?u n��5 G bis.

M. Jean-Marie LE GUEN. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

Oui, c'est un avis d�favorable concernant ce v?u parce que, encore une fois, il n'y a pas de projet qui soit aujourd'hui pr�sent�.

Je pense qu?il est absolument?

Pardon, on ne m?entend pas�?

Donc, je dis qu?aujourd'hui, il n'y a aucun projet �tabli par l?A.R.S. et par l'Assistance publique, donc il est de l'ordre de la rumeur, et pour certains autres, qui ne se limitent pas d'ailleurs au 18e arrondissement, de l'agitation. Effectivement, � la veille des �lections, cela peut �tre utile de faire courir ici tel ou tel bruit, mais cela ne correspond pas � la r�alit� de ce qui est aujourd'hui d�battu au sein de l?Assistance publique ou au sein des A.G.

Donc, je pense que nous n'avons pas � entrer dans ce jeu-l�.

Par contre, et c'est l'objet du v?u n� 5 G bis, nous avons � nous pr�occuper effectivement de la situation r�elle des moyens qui sont accord�s � l?Assistance publique d?une fa�on g�n�rale. Il ne faut pas commencer � faire le tour des arrondissements de la Capitale o� chacun a envie de s'illustrer dans la d�fense remarquable de son h�pital local, mais s'int�resser plus g�n�ralement au premier h�pital universitaire fran�ais, au premier h�pital universitaire d'Europe, au C.H.U. de Paris, donc de se battre pour la d�fense des moyens qui sont donn�s � l'ensemble de l'h�pital, en l'occurrence � l?Assistance publique.

C'est l'objet du v?u 5 bis que je pr�sente.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Monsieur LE GUEN.

Je me tourne vers Mme BECKER�: vous �tes incit�e � retirer votre v?u. Le maintenez-vous�?

(Approbation de la salle).

Le v?u est maintenu, donc je le mets aux voix, � main lev�e, avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

Le v?u est rejet�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u bis de l'Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

Le v?u est adopt�. (2013, V. 13 G).

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