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2013 DDEEES 49 G - DASES 200 G - Subvention et participation (127.500 euros) et avenant à la convention avec la Fondation "Oeuvre de la Croix Saint Simon" (20e).


Mme Olga TROSTIANSKY, pr�sidente. - Nous examinons � pr�sent le projet de d�lib�ration DDEEES 49 G - DASES 200 G. Il s'agit d?une subvention et d?une participation � la convention avec la Fondation "Oeuvre de la Croix Saint-Simon", dans le 20e arrondissement.

La parole est � Mme Fr�d�rique CALANDRA.

Mme Fr�d�rique CALANDRA. - Madame la Pr�sidente, tr�s rapidement, je voulais souligner que, bien entendu, je soutenais ce projet de d�lib�ration, le travail accompli par la Fondation �tant excellent en ce domaine.

Je voulais simplement rappeler que dans le 20e arrondissement, nous avons �t� d�sagr�ablement surpris par la d�cision subite de la Fondation de se retirer du centre social du Sud du 20e arrondissement, dans un quartier qui conna�t de tr�s grands probl�mes de paup�risation, et donc dans un quartier o� la pr�sence d'un centre social est plus que n�cessaire. Nous avons �t� surpris par la fa�on dont nous avons �t� mis devant le fait accompli, plus par la m�thode que par le fond. Je peux comprendre que la Fondation rencontre des difficult�s � tenir ce centre, car c'est toujours compliqu� et lourd � g�rer, mais la fa�on dont la d�cision a �t� prise �tait tr�s brutale, et j'ajoute �galement que nous soutenons le groupe des b�n�voles et les salari�s de ce centre social, mais, surtout et avant tout, nous souhaitons qu'un centre social soit pr�serv� dans ce quartier qui en a besoin.

Je tiens � rappeler aux associations et aux fondations, que le D�partement de Paris n'est pas qu'un guichet qui d�livre des subventions, nous ne sommes pas l� que comme "pousse subvention", il faut aussi nous appeler quand il y a des difficult�s, avant de mettre la clef sous la porte, et pas apr�s, pour que nous puissions envisager des mesures d'urgence.

Je vous remercie.

Mme Olga TROSTIANSKY, pr�sidente. - Merci, Madame CALANDRA.

La parole, � pr�sent, est � Mme Danielle SIMONNET.

Mme Danielle SIMONNET. - C'est exactement dans le m�me esprit, nous avons abord� ce sujet au Conseil d'arrondissement et nous �tions unanimes pour dire qu'il �tait d�plorable qu'une fondation, du jour au lendemain, sans se donner la peine de pr�venir les �lu-e-s, les repr�sentants de la collectivit�, qui, pour autant, participait � soutenir financi�rement ce centre social? Il �tait d�plorable de voir que la Fondation "Oeuvre de la Croix Saint-Simon" ait d�cid� de se retirer de ce centre social.

Il serait quand m�me bon que, du coup, nous r�fl�chissions�: comment des structures, au statut associatif, peuvent, � un moment donn�, toucher un certain nombre de financements pour mener des activit�s�? Ici, dans le projet de d�lib�ration, il s'agit de poursuivre les activit�s men�es dans le cadre de la plate-forme de service � la personne, qu'elle a initi�e depuis 2008.

Visiblement, nous sommes satisfaits de la Fondation "Oeuvre de la Croix Saint-Simon" dans la gestion de cette plate-forme, mais, visiblement, la Fondation de la Croix Saint-Simon, elle aussi, puisqu'elle abandonne le centre social parce qu?elle estime que c'est une activit� trop co�teuse et elle garde d'autres activit�s d'int�r�t g�n�ral, social, mais qui, visiblement, le sont moins � ses yeux dans sa comptabilit�. Cela pose quand m�me d�bat.

Est-ce que l?on peut, � un moment donn�, accepter que des structures, du jour au lendemain, cassent une structure associative et d?implication citoyenne sur un quartier, mais pour autant, sans �tre le moins du monde inqui�t�es, puissent continuer � r�pondre � d'autres sollicitations de notre collectivit�, ici pour une plate-forme de service � la personne, cela aurait pu �tre autre chose�? On devrait s'interroger.

Nous soutiendrons ce projet de d�lib�ration, mais je pense qu'il �tait important que nous exprimions notre plus vif m�contentement vis-�-vis de la Fondation "Oeuvre de la Croix Saint-Simon" et que nous demandions �galement � l'ensemble des adjoints concern�s par cette Fondation que l?on r�fl�chisse aussi sur les rapports qui permettent, tout d'un coup, � une fondation d'accepter de se pr�occuper de ci ou de cela parce que cela semble �conomiquement viable et, tout d'un coup, de se d�faire d'un quartier, d'une structure de d�mocratie locale aussi essentielle que peut repr�senter un centre social.

Je vous remercie.

Mme Olga TROSTIANSKY, pr�sidente. - Merci, Madame SIMONNET.

Comme l'ont rappel� Fr�d�rique CALANDRA et Danielle SIMONNET, les centres sociaux parisiens sont des acteurs tout � fait essentiels pour le d�veloppement du lien social, qui est indispensable � la coh�sion de notre cit�, et ils permettent de lutter contre l'isolement des plus fragiles, d'aider les familles � s'int�grer � la vie du quartier et d'accompagner les usagers dans leurs d�marches d'insertion sociale et professionnelle.

Je peux vous assurer que l'ensemble de l'Ex�cutif regrette la d�cision de l'association et Myriam EL KHOMRI, en lien avec la mairie du 20e arrondissement, la C.A.F., la DASES, la F�d�ration des centres sociaux, est particuli�rement vigilante � la gestion de cette p�riode tr�s d�licate pour les usagers du centre social. C'est un sujet sur lequel nous sommes particuli�rement investis, avec Christian SAUTTER, avec Gis�le STIEVENARD, et nous suivons le travail qui est fait avec la F�d�ration des centres sociaux, avec la DPVI, qui commencent � accompagner les b�n�voles qui souhaitent cr�er une association pour faire perdurer le centre social. Donc, nous sommes vraiment dans une identification de ces ressources locales pour r�orienter le public, � partir de septembre prochain, et tout cela est en cours de travail. Je voulais vraiment vous dire que la Ville est particuli�rement vigilante aussi quant au devenir des salari�s.

Concernant plus particuli�rement l'action de la fondation Croix Saint-Simon, qui fait l'objet de ce projet de d�lib�ration, il est port� par le p�le formation de la Fondation et �videmment n'est pas remis en cause par la fermeture du centre social.

Nous avons un projet de plateforme de services � la personne qui s'appuie sur des relais d'auxiliaires parentales qui sont d�di�s � la petite enfance, et aussi un relais d'auxiliaires de vie pour l'aide � domicile des personnes �g�es et des adultes handicap�s.

Voyez � quel point cette action conduite est utile.

Donc, nous avons besoin de soutenir ce projet de d�lib�ration et je vous invite � le voter favorablement.

Mme Olga TROSTIANSKY, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEEES 49 G - DASES 200 G.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2013, DDEEES 49 G - DASES 200 G).

Je vous remercie.

Avril 2013
Débat
Conseil général
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