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78 - 2004, DAC 50 - Subvention de fonctionnement à l'association "Musique nouvelle en liberté" (1er). - Montant : 420.000 euros


Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Mes chers coll�gues, nous examinons le projet de d�lib�ration DAC 50 relatif � l'attribution d'une subvention de fonctionnement � l'association "Musique nouvelle en libert�" � Paris 1er, montant : 420.000 euros.
La parole est � Mme MAC� de LEPINAY, pour le groupe U.M.P.
Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Merci, Madame la Maire.
"Musique nouvelle en libert�" est une association imagin�e et cr��e par Marcel LANDOWSKI, dont nous connaissons tous le r�le qu'il a eu dans le d�veloppement de la musique � Paris et en Ile-de-France.
En 1990, Jacques CHIRAC et le Conseil de Paris ont accept� d'accompagner cette initiative originale : introduire dans les programmes de concerts classiques des morceaux de musique contemporaine. Depuis cette �poque, l'association s'est d�velopp�e et a rayonn� au-del� de notre Ville. Elle a toujours une action exemplaire et salutaire.
C'est pourquoi j'ai choisi cette association pour d�plorer, encore une fois, que les projets de d�lib�ration accordant des subventions de fonctionnement arrivent si tard devant notre Conseil.
Comment, Monsieur le Maire, pouvons-nous seulement aujourd'hui voter ce projet de d�lib�ration ? Les associations culturelles, vous le savez, sont mises en difficult� du point de vue de leur tr�sorerie par des votes aussi tardifs. De plus, elles ne savent pas en d�but d'ann�e de quels moyens elles pourront disposer et doivent vivre plusieurs mois dans l'incertitude ; ce qui, avouons-le, peut faire douter du r�el attachement de la Ville au concours qu'elles apportent � la vie culturelle parisienne.
Croyez-vous, Monsieur le Maire, que la transparence soit plus grande sous cette mandature alors qu'encore une fois nous examinons les projets de d�lib�ration culturels dans la nuit ? Et croyez-vous que mes chers coll�gues leur portent l'attention qu'ils m�ritent alors que la s�ance comporte plus de 1.200 projets de d�lib�ration, dont 200 au titre de la culture ?
Monsieur le Maire, cher Christophe GIRARD, ne me dites pas : "Et alors ?", ce n'est pas tr�s gentil.
Monsieur le Maire, je ne vous demande pas de me lire une r�ponse r�dig�e par l'administration ou par votre cabinet sur ce projet. Je voulais seulement attirer l'attention de notre Assembl�e sur des mesures prises de mani�re doctrinaire par la majorit� en d�but de mandature et qui n'aboutissent qu'� fragiliser les associations culturelles qui animent notre Ville.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P. et Union pour la d�mocratie fran�aise).
Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Pour r�pondre aux interrogations de Mme MAC� de L�PINAY, je donne la parole � M. Christophe GIRARD.
M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - Alors je vais essayer de ne pas me laisser perturber par mes voisins un peu agit�s � cette heure et vous r�pondre que, la nuit portant conseil, je crois qu'il est normal, lorsque le Bureau des subventions aux associations donne un certain nombre d'avis et que ces avis sont r�serv�s, soit sur les comptes, leur pr�sentation, soit sur la structure elle-m�me de l'association, que nous ayons en effet des r�ponses techniques, juridiques pr�cises, qui soient coh�rentes financi�rement et que nous approfondissions l'instruction du dossier.
Simplement, lorsque les associations ont quelques d�faillances dans leurs r�ponses, nous les aidons � nous apporter ces r�ponses, et ensuite en effet, en Conseil de Paris, en toute transparence apr�s �tre pass� en 9e Commission o� vous si�gez, nous sommes en mesure de voter les subventions.
Et en ce qui concerne "Musiques nouvelles en libert�", j'ai � la fois rencontr� Jean-Claude CASADESUS tout comme Beno�t DUTEURTRE qui comprenaient tout � fait qu'il manquait des �l�ments au dossier et qu'ils devaient r�pondre � un certain nombre de questions. Ces questions ayant �t� en partie satisfaites, nous sommes en mesure de voter la subvention qui n'est pas d'un petit montant et je vous rappelle qu'il s'agit de l'argent public.
Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur GIRARD.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 50.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2004, DAC 50).

Septembre 2004
Débat
Conseil municipal
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