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146 - I - Questions du groupe U.M.P.QOC 2004-477 Question de M. Jean-Didier BERTHAULT et des membres du groupe U.M.P. à M. le Maire de Paris relative à l'efficience énergétique des bâtiments municipaux


Libell� de la question :
"Alors que les pr�occupations environnementales figurent au frontispice de la doctrine municipale, Jean-Didier BERTHAULT et les �lus du groupe U.M.P. du Conseil de Paris souhaitent savoir combien de b�timents administratifs ne respectent pas les normes environnementales en vigueur, notamment en termes d'isolation. Ils souhaitent savoir, le cas �ch�ant, quelles sont les actions engag�es pour optimiser l'efficience �nerg�tique du parc d'�difices municipaux."
R�ponse (M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint) :
"L'Ex�cutif Municipal est tr�s attentif aux probl�mes environnementaux. Le budget consacr� � la modernisation des installations thermiques a doubl� depuis 2003. Bien s�r, cet effort budg�taire sera maintenu dans le cadre du P.I.P.P. � hauteur de 6 millions d'euros par an.
Cet effort budg�taire est pleinement justifi� par la diversit� du parc administratif de la Ville et par le peu d'entretien qu'il a re�u dans le pass�. Tant la premi�re �dition de l'Observatoire social, enqu�te men�e aupr�s de l'ensemble des agents, tant la canicule de l'�t� 2003 a mis en lumi�re certains locaux v�tustes. Il �tait du devoir de la Ville de remettre certains b�timents � niveau. C'est la raison pour laquelle 12 millions d'euros ont �t� engag�s dans ce sens.
Les b�timents administratifs de la Ville respectent les normes environnementales en vigueur, notamment en terme d'isolation.
Le d�cret du 30 novembre 2000 (la RT 2000) s'applique indiff�remment � tous les b�timents � construire et vise � augmenter de 15 � 25 % en moyenne les performances �nerg�tiques.
En ce qui concerne la Ville de Paris, c'est le Service technique de l'�nergie et du g�nie climatique (S.T.E.G.C.) qui se trouve � la DPA qui a pour vocation d'�tre le r�f�rent dans le domaine �nerg�tique des b�timents de la Ville de Paris.
Le travail r�alis� par le S.T.E.G.C. a permis :
- de r�duire les consommations d'�nergie (� degr�s-jours constants) de 312 Gwh pour la saison chauffe 1986/1987 � 218 Gwh en 2001/2002, soit 23,5 % d'�conomie d'�nergie pour un parc existant passant de 583 � 695 centres thermiques, soit 19 %, pour la m�me p�riode et exploit� en r�gie ;
- de renforcer syst�matiquement l'isolation thermique des b�timents municipaux notamment � l'occasion d'interventions lourdes sur le b�ti (r�fection des couvertures, des menuiseries ext�rieures) ;
- de restructurer des locaux (remplacement des appareillages �lectriques par des �quipements qui consomment peu d'�nergie notamment en mati�re d'�clairage).
De plus le Service de l'�cologie urbaine en charge de la lutte contre le changement climatique s'appr�te � conduire une �tude pilote sur divers b�timents municipaux afin d'en d�terminer les �missions de CO2 et d'en perfectionner encore les performances dans le cadre du futur plan climat parisien.
Enfin, en partenariat avec l'ADEME, l'ARENE, et E.D.F., la Ville de Paris conduit une d�marche de ma�trise de la demande d'�lectricit� dont les premi�res actions se sont concentr�es sur l'H�tel de Ville (l'�quipement municipal qui consomme le plus d'�nergie). Bien �videmment, cet effort se poursuivra en 2005 et au-del�, dans les mairies d'arrondissement, et dans les grands immeubles administratifs."

Septembre 2004
Débat
Conseil municipal
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