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119 - Vœu n° 57 déposé par MM. Claude GOASGUEN, Jean-Pierre LECOQ et les membres du groupe U.M.P. relatif aux véhicules de petite taille.Vœu déposé par l'Exécutif relatif aux véhicules peu consommateurs d'espace, moins polluants, moins bruyants, plus surs


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - A pr�sent, nous passons � l'examen du v?u n� 57, d�pos� par le groupe U.M.P. et du v?u r�f�renc� n� 57 bis d�pos� par l'Ex�cutif, ayant trait aux v�hicules de petite taille.
La parole est � M. Jean-Pierre LECOQ... qui n'est pas l�.
Donc, Monsieur GOUJON ?
M. Philippe GOUJON. - Je vais prendre la parole, si vous voulez bien, � la place de mon coll�gue Jean-Pierre LECOQ qui a �t� retenu.
Je vais essayer de faire court parce que je pense que c'est en plus assez consensuel puisqu'il s'agit de favoriser les v�hicules les moins polluants, les moins lourds, les moins encombrants et particuli�rement les utilisateurs de petits v�hicules, comme le pr�conise l'association pour la place de la petite voiture, en leur offrant des facilit�s de stationnement � un co�t mod�r�.
C'est une politique qui est d'ailleurs d�j� appliqu�e par un certain nombre de concessionnaires de parcs souterrains parisiens qui appliquent un tarif attractif �quivalent � 50 % du plein tarif, et qui y trouvent leur compte puisque ces v�hicules utilisent donc une demi place. La Ville de Paris impose d�j� dans le cahier des charges des concessionnaires priv�s d�l�gataires de service public les espaces demi-tarif pour les v�hicules de petite taille.
Ce que nous souhaitons simplement, c'est que cette mesure soit g�n�ralis�e. Et afin de d�velopper ce mode de d�placement peu polluant et peu encombrant, dans un souci de coh�rence et d'�quit�, nous �mettons le v?u que soit �tudi�, d'abord � titre exp�rimental si vous en �tes d'accord, le stationnement � un tarif avantageux de v�hicules de petite taille dans certaines voies parisiennes, donc en surface. Jean-Pierre LECOQ proposait le boulevard Raspail dans son tron�on central qui s'�tend sur les 6e et 7e arrondissements puisque ces terre-pleins sont ouverts au stationnement payant, et c'est l� que certaines places, � titre exp�rimental, pourraient �tre am�nag�es pour les petites voitures.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - La parole est � Denis BAUPIN pour pr�senter aussi le v?u n� 57 bis de l'Ex�cutif.
M. Philippe GOUJON. - Qu'est-ce que c'est le v?u n� 57 bis ?
M. Denis BAUPIN, adjoint. - Oui, Monsieur GOUJON, votre v?u aurait pu �tre consensuel si vous ne l'aviez agr�ment� d'un expos� des motifs qui se veut pol�mique...
M. Philippe GOUJON. - Oui, je suis d'accord.
M. Denis BAUPIN, adjoint. - ... et le rend inacceptable pour l'Ex�cutif.
M. Philippe GOUJON. - Non mais je suis d'accord.
M. Denis BAUPIN, adjoint. - Nous sommes d'accord sur l'esprit, c'est la raison pour laquelle nous vous avons propos� un v?u n� 57 bis qui reprend une partie de ce que vous indiquez et qui l'enrichit pour �tendre cette r�flexion non seulement aux petites voitures mais aux voitures les moins polluantes et aux v�hicules qui sont les mieux adapt�s � la ville, globalement.
En plus, il se trouve que le Mondial de l'Auto se d�roule actuellement, et qu'avec le Maire de Paris nous irons cet apr�s-midi. Ce sera donc l'occasion d'�mettre un message en direction des constructeurs pour leur proposer d'adapter maintenant leurs v�hicules � la ville.
C'est la raison pour laquelle je vous propose que nous adoptions plut�t le v?u n� 57 bis, et je vous propose de retirer le v?u n� 57, qui permet donc d'avoir une �tude globale. Sachant qu'en plus il faut v�rifier juridiquement la faisabilit� de dispositions qui, sur la voie publique, nous permettraient de mettre en place un tarif sp�cifique pour les petites voitures.
Car si dans les parkings publics nous avons capacit� � mettre en ?uvre ce type de disposition, sur l'espace public, � partir du moment o� nous sommes dans une situation o� le stationnement payant n'est pas d�centralis� au niveau de son contr�le et de son fonctionnement, il n'est pas certain que nous soyons en capacit� juridiquement de mettre en ?uvre ce type de disposition.
C'est la raison pour laquelle je vous propose une formulation plus g�n�rale mais qui nous permettra dans les mois qui viennent de mener cette �tude.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci.
Monsieur GOUJON, retirez-vous le v?u n� 57, compte tenu de la proximit� ?
M. Philippe GOUJON. - Oui, ils sont tr�s proches. Je suis d'accord, ce qui compte, c'est le fond du d�bat et donc le dispositif. Mais si l'on avait pu dans le v?u n� 57 bis, alors l� aussi peut-�tre dans l'expos� des motifs, avoir une ouverture un peu plus large sur l'exp�rimentation qui serait � venir si les obstacles sont lev�s... Voil�. C'est cela. Mais...
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Vous m'avez l'air d'accord ?
M. Philippe GOUJON. - Oui, on est d'accord en fait. C'est une question de...
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - D'accord.
Je mets donc aux voix le v?u n� 57 bis ?
M. Philippe GOUJON. - Si M. BAUPIN s'engage, si les obstacles sont lev�s, � mettre en ?uvre cette exp�rimentation, je suis d'accord pour que le v?u n� 57 bis soit substitu� au v?u n� 57.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - M. BAUPIN donne son accord.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de v?u d�pos� par l'Ex�cutif.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de v?u est adopt�. (2004, V. 203).

Septembre 2004
Débat
Conseil municipal
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