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126 - 2004, DPE 113 - Approbation du principe et des modalités d'attribution d'un marché sur appel d'offres pour la mise à disposition d'engins avec chauffeurs pour le nettoiement mécanique des voies publiques de Paris (2 lots)


M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant au projet DPE 113 concernant l'attribution d'un march� sur appel d'offres pour la mise � disposition d'engins avec chauffeurs pour le nettoiement m�canique des voies publiques.
La parole est � M. VUILLERMOZ.
M. Jean VUILLERMOZ. - L� encore, l'intitul� de ce projet de d�lib�ration est �loquent. Il est relatif � la "mise � disposition d'engins avec chauffeurs pour assurer le nettoiement m�canique des voies publiques � Paris". De quoi s'agit-il ? Nous n'avons pas d'�l�ments pr�cis. Par exemple, de quel engin s'agit-il ? Il y a certainement les bennes, mais il peut y avoir dans les engins m�caniques, des aspirateurs, des balayeuses, des nettoyeuses � eau.
On voit bien ici combien les entreprises priv�es qui, au d�part, �taient cantonn�es � l'enl�vement des d�chets, �largissent leur champ d'activit�s. Il s'agit maintenant d'intervenir sur un travail qui, � notre avis, avant, �tait effectu� en r�gie par les salari�s de la Ville, notamment en ce qui concerne le balayage ou la propret� des rues.
Il nous semble, en fait, que l'�volution et l'utilisation des technologies servent � la privatisation et que l'on ne nous dise pas que cela co�te cher parce que, encore une fois, si on nous dit que cela co�te cher, v�rifions par rapport � un comparatif de prix avec ce qui �tait fait avant ou ce qui serait fait � l'heure actuelle par le public. Parce que, forc�ment, ces entreprises ne travaillent pas pour rien : il y a donc des profits qui sont des profits particuliers qui vont � ces entreprises. Cette situation ne pourrait-elle pas b�n�ficier � la Ville ?
Enfin, qu'on ne nous dise pas non plus, m�me si nous pouvons l'accepter quelquefois, que nous avons un probl�me pour garer, stationner les v�hicules. Les entreprises, elles, trouvent ces lieux pour stationner leurs v�hicules. Il n'y a donc pas de raison que nous ne les trouvions pas. Par exemple, dans le 19e arrondissement, les bennes ont �t� stationn�es dans un endroit, et on aurait donc tr�s bien pu faire stationner aussi les n�tres.
M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur VUILLERMOZ.
La parole � M. CONTASSOT.
M. Yves CONTASSOT, adjoint, au nom de la 4e Commission. - Je voudrais d'abord corriger un point : il ne s'agit pas de confier � des soci�t�s des choses qui �taient faites en r�gie. C'est le renouvellement pur et simple d'un march� qui existait, et il n'y a absolument aucune modification dans les volumes attribu�s respectivement � la r�gie et aux entreprises. Ne disons pas que l'on fait un pas vers la privatisation d'activit�s qui �taient faites par du personnel de la Ville, c'est totalement faux. L�-dessus, il n'y a pas l'ombre d'une h�sitation ou d'une interpr�tation possible. Il faut le dire tr�s clairement.
Il est vrai que l'on a une vraie difficult�. Elle n'est pas tout � fait o� vous la situez : elle est dans l'incapacit� qu'a la Ville de recruter les chauffeurs dans les conditions statutaires pr�vues. Car nous ne trouvons pas sur le march� des gens qui ont l'ensemble des permis de conduire requis pour �tre officiellement chauffeurs � la Ville. Notre statut impose que les conducteurs aient tous les permis, y compris les super poids lourds, transport en commun, etc., m�me pour conduire un engin qui n'est pas forc�ment du niveau de certains permis. Et tant que nous aurons cette difficult�, nous aurons, comme aujourd'hui, des postes de chauffeurs vacants, faute de candidats.
Or, nous ne pouvons pas nous arr�ter de faire nettoyer Paris simplement parce qu'on ne trouve pas les conducteurs et que les bennes... Ce ne sont pas des bennes � ordures non plus, je vous rassure, il n'y a aucune benne � ordures dans ce march� : ce ne sont �videmment que des engins de nettoiement, laveuses, aspiratrices, etc., qui aujourd'hui restent dans nos garages faute de personnels, faute de conducteurs ayant les permis statutairement requis pour les faire tourner.
Nous avons �voqu� certaines pistes. Nous discutons, y compris avec les organisations syndicales qui sont tr�s fermement demandeuses de rester sur le statu quo, mais cela a des contraintes, des cons�quences. J'esp�re que l'on trouvera des m�canismes. Nous avons commenc� � le faire, y compris en prenant des personnels qui n'ont pas tous les permis et en finan�ant le passage des autres permis dans des proportions raisonnables, mais encore faut-il que chacun fasse un pas pour qu'on puisse ne pas se retrouver coinc�. J'esp�re qu'on y arrivera.
M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPE 113.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2004, DPE 113).

Septembre 2004
Débat
Conseil municipal
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