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17 - 2004, DASES 272 - Subvention contractuelle de 95.000 euros à l'Institut Pasteur pour la réalisation de "l'étude génétique des troubles du langage et de la communication : autisme, dysphasie et dyslexie"


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DASES 272 relatif � l'attribution d'une subvention contractuelle de 95.000 euros � l'Institut Pasteur pour la r�alisation de l'�tude g�n�tique des troubles du langage et de la communication.
Je donne la parole � Mme Catherine G�GOUT.
Mme Catherine G�GOUT. - Merci, Madame la Maire.
En fait, nous sommes devant 6 projets de d�lib�ration, dont 5 pour un montant de 95.000 euros chacun et un de 75.000, qui seront reconduits � 70 % sur chacune des trois ann�es suivantes. C'est un effort important de notre collectivit� mais qui est vraiment tourn� vers l'avenir. Je voudrais souligner le caract�re innovant de cette d�marche. En effet, il s'agit de jeunes �quipes en cr�ation, de l'INSERM, des Instituts Curie et Pasteur qui travaillent dans le domaine de la recherche fondamentale et la Ville concr�tise ainsi sa volont� de soutenir la recherche m�dicale. Suite � une proc�dure d'appel � projet, 108 �quipes ont r�pondu, elles ont pr�sent� d'excellents projets, et six ont �t� retenus par un jury scientifique indiscutable qui a �t� mis en place en faisant appel aux universit�s, � l'A.P., � l'INSERM, � diff�rents instituts, au C.N.R.S. etc. D'ailleurs de nombreux chercheurs nous ont fait savoir qu'ils appr�ciaient cette d�marche, � la fois parce qu'elle est transparente et bas�e sur des crit�res scientifiques et aussi parce qu'elle assure un financement sur quatre ans, ce qui permet de mener les projets dans des conditions correctes. Cela montre bien que ce ne sont pas les projets qui manquent, mais plut�t les financements et cela nous donne malheureusement l'occasion de rappeler que la recherche est insuffisamment financ�e par l'Etat, ce qui contribue d'ailleurs � la fuite de nos chercheurs � l'�tranger.
Juste un mot pour dire que les sciences de la vie constituent un enjeu fondamental pour l'avenir, y compris d'ailleurs sur le plan �conomique. Aussi, nous ne pouvons qu'encourager la poursuite de cette d�marche et je serais tr�s heureuse qu'un nouvel appel d'offres soit fait chaque ann�e sur ces th�mes-l�.
Je vous remercie.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci, Catherine G�GOUT.
M. Alain LHOSTIS a la parole pour vous r�pondre.
M. Alain LHOSTIS, adjoint, au nom de la 6e Commission. - Il s'agit donc effectivement de marquer la nouvelle politique en mati�re d'aide � la recherche en g�n�ral, la recherche m�dicale en particulier, de la Ville de Paris voulue par le Maire et le Conseil scientifique qui l'assiste. Je rappelle que jusqu'� pr�sent depuis des dizaines d'ann�e la Ville de Paris abondait au fonctionnement d'une association, l'association "Claude Bernard". J'ai fait le choix, et le Maire m'a encourag� dans ce sens, de la dissolution de cette association car les conditions d'attribution des subventions et des moyens la concernant �taient moins que transparentes et pouvaient entra�ner la Ville dans des cons�quences f�cheuses.
Cette dissolution a �t� conduite sans heurts, et je suis heureux de vous dire que depuis le 1er septembre les 63 salari�s ont tous �t� reclass�s � l'Assistance publique - H�pitaux de Paris et que les fonds restants de l'association, seront vraisemblablement r�partis apr�s d�cision du Minist�re de l'Int�rieur et du Minist�re de la Sant�, Minist�res de tutelle, entre l'Assistance publique pour financer la recherche et la Fondation pour la recherche m�dicale. Les Cassandres qui avaient pr�vu le pire ici, je crois qu'ils vont me donner acte de cette r�ussite.
Ce n'est donc pas un d�sengagement de la Ville puisque parall�lement, cela vient d'�tre rappel�, avec une m�thode totalement transparente d'appels � projets et le concours d'un jury pr�sid� par le Professeur FRIEDLANDER et compos� de scientifiques de l'INSERM, du C.N.R.S., de l'Assistance publique, des centres de lutte contre le cancer, six �quipes de jeunes chercheurs en cr�ation b�n�ficieront de moyens financiers cons�quents pendant 4 ann�es, ce qui a �t� tr�s appr�ci� par la communaut� scientifique. C'est le choix que nous avons fait. Et cela d'autant plus qu'ont �t� rappel�es les insuffisances de l'Etat et le m�contentement qui en �tait r�sult�. En tout cas, dans le projet de budget 2005 qui est en discussion, j'ai demand� les moyens n�cessaires pour pouvoir lancer un nouvel appel � projet l'ann�e prochaine. Je crois que cela marquera la volont� de la Ville de Paris d'encourager les jeunes chercheurs qui sont tr�s nombreux et qui n'auront pas besoin dans ce cas d'aller aux Etats-Unis.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci, Alain LHOSTIS. Je ne vous connaissais pas autant inspir� par les sources divines, mais voil�, tout cela va bien.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 272.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2004, DASES 272).

Septembre 2004
Débat
Conseil municipal
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