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176 - QOC 2004-507 Question de MM. Pierre-Christian TAITTINGER, Claude GOASGUEN, Gérard LEBAN, Christian CABROL, Daniel-Georges COURTOIS, Mmes Véronique BALDINI, Laurence DREYFUSS, Danièle GIAZZI et Laëtitia LOUIS à M. le Maire de Paris relative à la prise en charge par la Ville de Paris du coût des collations diététiques dans les écoles maternelles et à la politique de la Mairie de Paris en matière de lutte contre l'obésité


Libell� de la question :
"Depuis la rentr�e scolaire, la Ville de Paris ne propose plus de lait dans les �coles maternelles lors des collations du matin, ceci sous pr�texte de lutter contre l'ob�sit�. Par ailleurs, il est demand� de ne plus distribuer de g�teaux lors de ces m�mes collations.
Or, aucune directive n'a �t� donn�e sur ce sujet par le Minist�re de l'Education nationale, cette mesure �tant laiss�e � l'appr�ciation du directeur de l'�cole ou de l'enseignant.
Il r�sulte de ce d�sengagement de la Mairie des dysfonctionnements notoires au sein m�me des �tablissements scolaires.
En effet, les enseignants sont oblig�s de faire appel � la g�n�rosit� des parents et de leur demander d'apporter eux-m�mes des collations "di�t�tiques", fruits frais ou secs, l�gumes...
Ces petits go�ters peuvent atteindre des prix importants et remettent en cause l'�galit� au sein d'un m�me �tablissement scolaire.
MM. Pierre-Christian TAITTINGER, Claude GOASGUEN, G�rard LEBAN, Christian CABROL, Daniel Georges COURTOIS, Mmes V�ronique BALDINI Laurence DREYFUSS, Dani�le GIAZZI et La�titia LOUIS souhaitent que la Ville de Paris prenne � sa charge le co�t des collations di�t�tiques qui seront servies dans les classes si les enseignants les estiment n�cessaires pour le bien �tre de l'enfant.
Plus g�n�ralement, Pierre-Christian TAITTINGER, Claude GOASGUEN, G�rard LEBAN, Christian CABROL, Daniel Georges COURTOIS, Mmes V�ronique BALDINI Laurence DREYFUSS, Dani�le GIAZZI et La�titia LOUIS souhaitent conna�tre la politique qu'entend mener le Maire de Paris pour lutter contre l'ob�sit�."
R�ponse (M. Eric FERRAND, adjoint) :
"L'ob�sit� p�diatrique, v�ritable probl�me de sant� publique est une r�elle pr�occupation de la Mairie de Paris.
Le Service de sant� scolaire de la DASES a mis en place un d�pistage syst�matique de l'ob�sit� d�s la grande section de maternelle dans le cadre du bilan de sant� obligatoire et en collaboration �troite avec le REPOP Ile-de-France (r�seau de prise en charge et de pr�vention de l'ob�sit� p�diatrique en Ile-de-France, r�seau ville-h�pital incluant les services de P.M.I. et de sant� scolaire) et l'Acad�mie a initi� un programme d'�ducation nutritionnelle et de lutte contre la s�dentarit� en �coles maternelles incluant les enfants, leurs parents et tous les acteurs de l'�cole.
Pour ce qui est de la distribution syst�matique de lait dans les �coles maternelles, la Mairie de Paris a tenu compte de l'avis �mis en janvier dernier par l'Agence fran�aise de s�curit� sanitaire des aliments relatif � la collation matinale � l'�cole, qui pr�cise que "la collation du matin � l'�cole... n'est pas justifi�e et ne constitue pas une r�ponse adapt�e � l'absence de petit d�jeuner".
Cette politique se veut incitative. La d�cision de maintien ou de suppression de la distribution de lait est laiss�e au libre choix des communaut�s scolaires conform�ment aux dispositions de la circulaire du Ministre de l'Education nationale du 25 mars 2004.
Les dotations n�cessaires pour la fourniture du lait existent d'ailleurs sur les �tats sp�ciaux des mairies d'arrondissement pour 2004 qui sont donc libres � cet �gard.
En ce qui concerne la collation du matin, les enseignants faisaient d'ores et d�j� appel aux parents d'�l�ves pour la fourniture des produits distribu�s aux enfants. Les orientations de la Mairie de Paris n'ont donc aucune incidence nouvelle sur cette pratique.
En ce qui concerne la prise en charge du co�t des "collations di�t�tiques", la Mairie de Paris convaincue du caract�re superflu et di�t�tiquement contestable de la collation du matin, ne souhaite donc pas s'engager dans cette voie. Cependant, soucieuse du respect du rythme alimentaire, elle pr�f�re privil�gier � partir de la rentr�e scolaire 2005, la fourniture de go�ters �quilibr�s aux enfants des �coles maternelles qui fr�quentent la garderie du soir."

Septembre 2004
Débat
Conseil municipal
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