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54 - 2004, DPA 221 - Approbation du principe de réalisation des travaux et des modalités de passation du marché de travaux de dépollution du terrain, préalablement à la construction d'une école polyvalente de 9 classes sise rue Baron-Le-Roy (12e)


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DPA 221 relatif � l'approbation du principe de r�alisation des travaux et des modalit�s de passation du march� de travaux de d�pollution du terrain, pr�alablement � la construction d'une �cole polyvalente rue Baron-Le-Roy, dans le 12e arrondissement.
Monsieur NAJDOVSKI, vous avez la parole.
M. Christophe NAJDOVSKI. - Merci, Monsieur le Maire.
Le projet d'une nouvelle �cole � Bercy a d�j� fait couler beaucoup d'encre. Ce n'est donc ni la premi�re fois, ni la derni�re fois que nous en parlons.
En 2001, lorsque la nouvelle Municipalit� a �t� �lue, elle a �t� confront�e � la question de la construction et de la localisation d'une nouvelle �cole dans la Z.A.C. "Bercy" que l'ancienne Municipalit� avait eu l'ind�licatesse de ne pas pr�voir. "Les Verts" ont plaid� pour que la Mairie de Paris construise l'�cole soit sur la pelouse L�onard-Bernstein, soit sur le lot K9, dernier terrain constructible de la Z.A.C. "Bercy", alors que celui-ci avait fait l'objet par l'ancienne Municipalit� d'une promesse de vente � un promoteur immobilier pour une op�ration priv�e de logements de luxe.
H�las, nous n'avons pas �t� entendus et les v?ux que "Les Verts" ont d�pos�s, tant au Conseil du 12e arrondissement qu'au Conseil de Paris ont �t� repouss�s par l'Ex�cutif municipal.
Le Maire de Paris a fait le choix de construire la future �cole sur un terrain acquis � la S.N.C.F. rue Baron-Le-Roy. Nous avions pris acte de ce choix, mais nous estimions, et nous estimons toujours, que cette localisation est une localisation par d�faut. En effet, il s'est av�r� que le terrain de la rue Baron-Le-Roy est pollu� : en surface par des hydrocarbures polycycliques et, en profondeur, par un produit de conservation du bois. La Pr�fecture de police a d�livr� deux refus de permis de construire l'�cole. Le second refus dat� du 9 avril 2004 �tait motiv� par une demande de compl�ment d'investigation et d'information afin de r�pondre aux observations �mises par le service technique d'inspection des installations class�es et une demande d'une tierce expertise pour d�finir les conditions de mise en ?uvre de la d�pollution du terrain.
Ces travaux de d�pollution vont retarder d'un an la livraison de l'�cole. Son ouverture est ainsi report�e � la rentr�e 2006 au lieu de la rentr�e 2005, initialement pr�vue.
Je voudrais simplement faire remarquer que le choix d'un terrain de la S.N.C.F., dont la Mairie de Paris savait sciemment qu'il �tait pollu�, impliquait de fa�on quasi certaine que la livraison de l'�cole serait retard�e. Alors pourquoi avoir maintenu l'illusion d'une livraison de l'�cole � la rentr�e 2005 ?
Bien entendu, nous ne pouvons qu'approuver le fait que l'on d�pollue un site, et les travaux de d�pollution de ce terrain sont indispensables. Aussi est-ce la raison pour laquelle nous voterons le projet de d�lib�ration.
N�anmoins, nous avons la sensation d�sagr�able d'avoir � valider le choix d'une localisation discutable. Il importe donc que toutes les garanties soient prises, principe de pr�caution oblige, pour une d�pollution compl�te du site de la future �cole.
Je vous remercie.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Madame BLUMENTHAL, souhaitez-vous intervenir ?
Mme Mich�le BLUMENTHAL, maire du 12e arrondissement. - Monsieur le Maire, la Ville change, se transforme, et m�me dans une Z.A.C. vieille d'une dizaine d'ann�es l'espace est contraint. Il est donc difficile de trouver le foncier permettant la r�alisation de nos projets.
Ainsi, le plus souvent, notre choix a �t� de construire en fonction des opportunit�s qui se pr�sentaient. A Bercy, il manque des �quipements publics, �quipements sportifs, �coles entre autres. En ce qui concerne les �quipements sportifs, nous avons pu trouver une solution qui n'exclut en rien l'opportunit� d'en construire d'autres compl�mentaires sur le terrain S.N.C.F. rue Baron-Le-Roy.
En effet, depuis 2001, nous avons am�nag� un roller parc, la patinoire du P.O.P.B. est ouverte au public. Aujourd'hui, une d�lib�ration concernant une salle de sports sous les gradins du parc de Bercy a �t� vot�e. Nous avons pu ainsi trouver pour partie une solution au manque d'�quipements sportifs.
Au c?ur du quartier de Bercy, la vente par la S.N.C.F. d'un terrain de 9.000 m�tres carr�s nous donne l'opportunit� de construire l'�cole qui est n�cessaire et de supprimer les nuisances li�es aux activit�s de la halle Gabriel Lamet.
Pour ceux qui regrettent la cession du K9 par l'ancienne Municipalit� parisienne, nous avons pu optimiser cette cession puisqu'une cr�che est int�gr�e dans l'ensemble construit.
Le projet de d�lib�ration qui nous est propos� a pour objet l'approbation du principe de r�alisation des travaux de d�pollution du terrain rue Baron-Le-Roy, terrain qui se trouve, je le rappelle, au c?ur du quartier.
Il est indispensable que la d�pollution se fasse dans le respect int�gral de normes de s�curit�. Les habitants du 12e arrondissement concern�s par cette future �cole doivent �tre certains de notre d�termination et exigence quant aux r�sultats obtenus par cette d�pollution.
Aussi, respectant nos objectifs, nous pourrons ouvrir une �cole et am�nager le reste des surfaces, tout en r�servant une partie � un �quipement public de proximit�.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. FERRAND.
M. Eric FERRAND, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Je pense que Mme BLUMENTHAL vient de r�pondre � l'intervention de M. NAJDOVSKI.
Je lui dirai cependant qu'il y a eu plusieurs r�unions de concertation sur site, des visites, que la proximit� des voies S.N.C.F. avait provoqu� beaucoup de questions � l'�poque. Je m'en souviens puisque j'�tais pr�sent personnellement � ces r�unions et que la question de la d�pollution avait �galement �t� �voqu�e.
Vous n'�tes pas sans savoir que chaque fois que nous avons un projet de construction, il y a des al�as.
Et l'objet du pr�sent projet de d�lib�ration est pr�cis�ment de faire face � ces al�as et de r�pondre aux recommandations du bureau d'�tude qui a �t� missionn� en accord avec la Pr�fecture de police pour regarder ce qu'il en est de l'�tat de pollution du terrain. C'�tait la recommandation de la Pr�fecture de police en avril 2004.
Nous nous y conformons et nous nous donnons tous les moyens de r�pondre � toutes les exigences.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPA 221.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2004, DPA 221).

Septembre 2004
Débat
Conseil municipal
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