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134 - Vœu n° 65 déposé par MM. Jean-Didier BERTHAULT, Richard STEIN et les membres du groupe U.M.P. relatif à l'implantation d'une antenne de police porte d'Asnières


M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l'examen du v?u n� 65 d�pos� par le groupe U.M.P., relatif � l'ouverture d'une antenne de police dans le 17e arrondissement.
La parole est � M. BERTHAULT.
M. Jean-Didier BERTHAULT. - Merci, Monsieur le Maire.
Je me permets de revenir par le biais de ce v?u sur un probl�me qui touche la vie quotidienne de beaucoup d'habitants du 17e arrondissement et cons�cutif � la livraison maintenant quasi achev�e de la Z.A.C. des Hauts de Malesherbes et sur l'implantation de cette antenne de police au sein de la Z.A.C. des Hauts de Malesherbes.
Justement, Madame AUTAIN, j'allais rappeler que vous aviez vot� ce v?u et qu'il y avait unanimit� du Conseil d'arrondissement, en 2004, comme il y avait eu d'ailleurs unanimit� en 2001. Pour l'instant, la r�ponse que nous avons et les �l�ments que nous avons de la Pr�fecture nous montrent que la destination finale de ce lieu ne sera pas une antenne ouverte au public, mais plut�t un local pour les �lotiers.
Nous le regrettons. Nous le soulignons, l'ensemble des �lus, l'ensemble de la population de cet arrondissement.
De plus, je voudrais rappeler que le 17e avec plus de 170.000 habitants n'a aujourd'hui que deux postes de police, un rue Truffaut et un avenue Gourgaud, ce qui est un peu en dessous de ce qu'on peut trouver dans d'autres arrondissements. Etant donn� l'�tendue de l'arrondissement, il aurait �t� souhaitable que cet �quipement ne soit pas un seul local ferm�, mais une antenne ouverte au public, de fa�on � constituer un p�le dans un endroit qui est en outre sensible et que vous connaissez bien.
Le Commissaire divisionnaire LAVILLE et toute son �quipe y ont d'ailleurs r�alis� un travail formidable, sur tout ce secteur Saussure, Asni�res, ainsi qu'avec la police de Levallois sur des op�rations particuli�res de s�curit�.
Je souhaite que la Pr�fecture puisse nous apporter une r�ponse pr�cise sur ce qui sera fait sur ce secteur.
M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Merci.
La parole est � M. le repr�sentant du Pr�fet de police et ensuite � M. CARESCHE.
M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Vous avez raison, Monsieur BERTHAULT, de rappeler que c'est une question r�currente puisque vous �tes d�j� intervenu en juin 2001 sur ce sujet.
C'est un sujet sensible.
Il faut avoir � l'esprit qu'� partir du moment o� on ouvre un local de police pour tenir un poste en permanence, il faut sept fonctionnaires, ce qui veut dire concr�tement qu'on ob�re la pr�sence sur la voie publique. Il faut sept fonctionnaires simplement pour remplir une mission d'accueil.
C'est la raison pour laquelle il n'a pas �t� envisag� de transformer ce point d'appui qui sert aux patrouilles de surveillance sur l'ensemble de cette zone, notamment la zone sensible de Saussure. Ce n'est pas un point d'appui destin� � recevoir du public.
J'ajoute, par rapport � ce que vous avez dit, que le 17e arrondissement qui est en effet un des plus gros arrondissements de Paris - et je souhaite vous remercier d'avoir rendu hommage au travail remarquable du Commissaire LAVILLE - dispose de trois entit�s : le commissariat central, l'UPQ des Epinettes-Batignolles, l'UPQ Monceau-Ternes.
En termes de r�partition g�ographique, il n'est pas envisag�, en tout cas pour l'instant, de modifier quoi que ce soit.
En revanche, je peux m'engager aujourd'hui � renforcer � nouveau la pr�sence polici�re, les surveillances sur l'ensemble P�reire, Malesherbes et notamment Saussure, afin de densifier la pr�sence de la police sur ce site.
M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Merci.
La parole est � M. CARESCHE pour la position de l'Ex�cutif sur ce v?u.
M. Christophe CARESCHE, adjoint. - La doctrine de la Pr�fecture de police est connue dans ce domaine. D'autres secteurs pourraient d'ailleurs �tre concern�s.
Je suis plut�t enclin � faire confiance � ceux qui ont quotidiennement en charge les probl�mes de s�curit�. Et s'ils nous disent qu'il vaut mieux que les effectifs de police soient dans la rue plut�t que dans les commissariats, c'est un argument qui me para�t assez recevable.
Sinon, que M. BERTHAULT se tourne vers ses amis et vers le Gouvernement pour lui demander des effectifs suppl�mentaires de police. A ce moment-l�, il pourrait avoir satisfaction.
M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Votre avis sur le v?u, Monsieur CARESCHE ?
M. Christophe CARESCHE, adjoint. - Mon avis importe peu, c'est celui du Pr�fet de police qui compte.
M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - D'accord, mais l'Ex�cutif doit donner sa position, d�favorable ou favorable.
M. Christophe CARESCHE, adjoint. - Je partage la position du Pr�fet de police.
M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Parfait, c'est clairement exprim�. Je mets aux voix...
... Monsieur BERTHAULT, si vous avez une explication de vote ou si vous souhaitez retirer votre v?u, vous pouvez le faire.
Vous avez la parole.
M. Jean-Didier BERTHAULT. - J'ai bien entendu les arguments du repr�sentant du Pr�fet de police et de M. CARESCHE. Je voudrais simplement pr�ciser qu'on nous rappelle souvent dans cet h�micycle que des efforts importants sont faits en mati�re de s�curit�, notamment en mati�re de recrutement de personnels.
Je ne voudrais pas que la d�cision de ne pas ouvrir au public soit d�finitive. Dans la mesure o� des effectifs pourront �tre d�gag�s, il faudrait que l'on puisse �ventuellement pr�voir que ce local soit un jour ouvert au public.
Je prends acte, Monsieur le Pr�fet, de tout ce que vous nous avez promis pour am�liorer la s�curit� dans ce secteur, mais je souhaiterais que dans la mesure o� la coproduction de la Ville avec la Pr�fecture de police permettrait d'avoir des agents dans ce secteur, on puisse les affecter � l'ouverture d'un poste de police ouvert au public.
Je maintiens ce v?u.
M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u n� 65 d�pos�e par le groupe U.M.P.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
La proposition de v?u n� 65 est repouss�e.

Septembre 2004
Débat
Conseil municipal
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