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147 - QOC 2004-478 Question de M. Jean-Didier BERTHAULT et des membres du groupe U.M.P. à M. le Maire de Paris relative au compostage des déchets organiques


Libell� de la question :
"La transformation des d�chets organiques en compost pr�sente plusieurs avantages pour la collectivit� :
- elle permet de "boucler" le cycle v�g�tal naturel ;
- elle constitue une alternative � l'utilisation d'engrais chimiques, contribuant � un moindre impact environnemental.
En outre, les mati�res organiques constituent une des cat�gories les plus importantes des d�chets municipaux. Aussi, comme l'affirme le rapport Miquel, leur compostage pr�sente un potentiel d'�conomies important pour le dimensionnement des usines d'incin�ration des ordures m�nag�res.
Aussi, Jean-Didier BERTHAULT et les �lus du groupe U.M.P. du Conseil de Paris souhaitent savoir quelles sont les quantit�s de mati�re organique qui suivent une fili�re de compostage, et quelle part du gisement parisien subit ce mode de traitement."
R�ponse (M. Yves CONTASSOT, adjoint) :
"Les d�chets organiques collect�s � Paris se r�partissent en trois cat�gories: les d�chets verts provenant des parcs et jardins, soit 15 � 20.000 tonnes de tontes, tailles et �lagages, les d�chets de march�, environ 10.000 tonnes de d�chets alimentaires et la fraction fermentescible des ordures m�nag�res, soit 150.000 tonnes estim�es.
A ceux-ci, peuvent s'ajouter les boues du S.I.A.A.P. repr�sentant un tonnage d'environ 75.000 tonnes.
Actuellement, une partie des d�chets verts des parcs et jardins fait l'objet d'une valorisation sous forme d'un compostage sur site, de r�utilisation de broyats d'�lagage pour recouvrir des chemins, et d'un �pandage en l'�tat des tontes.
La plus grande partie de ces d�chets verts est actuellement incin�r�e et valoris�e sous la forme de vapeur et d'�lectricit� dans les usines d'incin�ration du SYCTOM, organisme charg� du traitement des d�chets m�nagers pour Paris et 90 communes de R�gion parisienne.
Un march� a �t� pass� r�cemment pour valoriser par voie biologique les d�chets provenant de 340 jardins et cimeti�res, ainsi que des ateliers de b�cherons.
Ce march� int�gre �galement la possibilit� de valoriser par voie biologique les d�chets alimentaires provenant des march�s pour lesquels une r�flexion est en cours sur la faisabilit� d'une collecte sp�cifique.
Par ailleurs le SYCTOM pr�voit en Seine-Saint-Denis, � l'horizon 2008, une fili�re de m�thanisation des d�chets organiques, d'une capacit� de 200.000 tonnes par an. Ce mode de traitement consiste � d�grader la mati�re organique par une micro-flore en l'absence d'oxyg�ne. Il s'applique � tous les d�chets organiques et permet de produire du biogaz ainsi qu'un compost utilisable en agriculture.
La mise en place de cette fili�re de traitement biologique permettrait d'envisager la collecte d'une partie de la fraction fermentescible des ordures m�nag�res dans des conditions techniques, �conomiques et sanitaires acceptables, notamment dans les grands centres administratifs et les cantines municipales.
Quant aux boues du S.I.A.A.P., la plus grande partie est envoy�e � Varennes-Jarcy dans une unit� de m�thanisation, le reste est incin�r� ou envoy� en centre de stockage de classe 2.
Par ailleurs, le S.I.A.A.P. m�ne des exp�rimentations avec la Direction des Parcs, Jardins et Espaces verts sur le compostage de boues avec du broyat de d�chets verts."

Septembre 2004
Débat
Conseil municipal
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