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2010, DDEEES 14 - Subvention à l'association des commerçants de l'avenue Saint Ouen Championnet (17e) pour les illuminations des fêtes de fin d'année 2009. Montant : 17.500 euros.


M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Mes chers coll�gues, nous passons � la 2e Commission et nous allons examiner le projet de d�lib�ration DDEEES 14 relatif � l'attribution d'une subvention de 17.500 euros � l'association des commer�ants de l'avenue Saint-Ouen Championnet (17e) pour les illuminations des f�tes de fin d?ann�e 2009.

La parole est � Mme Danielle FOURNIER.

Mme Danielle FOURNIER. - Merci.

Je prends pr�texte en fait de ce projet de d�lib�ration localis� dans le 18e pour �voquer, comme cela a d�j� �t� fait plusieurs fois, la question des subventions aux associations de commer�ants, qui sont de plus en plus nombreuses � s'int�grer dans l?op�ration "Paris illumine Paris" et � se mobiliser pour les f�tes de No�l notamment.

Mon groupe est d�j� intervenu de nombreuses fois, mais cette fois je voudrais dire que nous nous r�jouissons que les pr�occupations du d�veloppement durable, d'�conomie d'�nergie, soient prises en compte, notamment par l'achat de guirlandes basse consommation.

Le choix de ces �quipements a un effet tr�s sensible sur la consommation �lectrique et leur g�n�ralisation offre un bel exemple des mutations ou des �volutions possibles rapidement en mati�re �nerg�tique.

Je souhaiterais aussi attirer l'attention du Conseil sur deux points.

La r�duction de la consommation passe aussi par la diminution de temps de mise en service des guirlandes. Nous souhaiterions que soit sp�cifi� dans la convention que la Ville signe, avec les associations de commer�ants, le calendrier de ces illuminations, et que ce calendrier s'inscrive vraiment dans la p�riode de No�l. En effet, on voit trop souvent des rues illumin�es de novembre � f�vrier, ce qui fait perdre tout caract�re festif ou disons exceptionnel � l'op�ration.

De m�me, l?extinction la nuit nous semble devoir figurer dans la convention sign�e entre la Ville et les associations de commer�ants.

Enfin, je souligne que les illuminations peuvent �tre compl�t�es, parfois m�me remplac�es par d'autres pratiques : le d�cor des vitrines, par exemple, et aussi les animations de quartier qui contribuent � faire de ce moment, justement un moment convivial et pas simplement un moment commercial.

Merci.

(Applaudissements sur les bancs des groupes "Les Verts", socialiste, radical de gauche et apparent�s et Communiste et �lus du Parti de Gauche).

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame FOURNIER.

Pour vous r�pondre, la parole est � Mme Lyne COHENSOLAL.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, au nom de la 2e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.

Je voulais r�pondre � Mme FOURNIER avec qui nous entretenons un dialogue r�gulier sur les illuminations de No�l des commer�ants.

Nous avons cette fois-ci huit subventions pour ces illuminations, qui sont int�ressantes parce qu'effectivement, comme vous l?avez dit, Madame FOURNIER, nous avan�ons, sans doute gr�ce aussi � la stimulation que vous nous donnez, chaque ann�e sur l'�quipement plus �cologique de ces associations, et en particulier l'obligation d'avoir recours � du mat�riel peu gourmand en �nergie.

Mais, du coup, je dois vous r�pondre que, comme les factures d?�nergie sont extr�mement plus basses qu'avant, il se trouve que les commer�ants sont beaucoup moins sensibles au temps durant lequel ils illuminent.

En effet, par exemple sur les Champs-�lys�es, on a calcul� que c'�tait 700 fois moins de consommation d'�nergie que les Champs-�lys�es payaient.

Il est vrai qu?il nous faut sensibiliser au fait que la longueur de l'�clairage joue aussi dans la d�pense. Il nous faut agir par �tapes.

Cela dit, vous avez raison, on va essayer d?en parler avec eux l'ann�e prochaine. Presque tous font l'extinction de nuit. Toutefois, pour les dates, nous avons un petit probl�me. Certains grands magasins par exemple, qui n'ont en rien recours � la Ville de Paris, puisque nous ne subventionnons en rien les grands magasins, illuminent d�s le 1er novembre.

Les petites associations de commer�ants sont alors sensibles au fait que les autres sont allum�s et ils allument. Il y a tout un aspect d?imitation. Il faut davantage discuter avec eux, nous essaierons de voir avec eux comment ils pourraient inclure les dates et l'extinction de nuit, ce qui est plus facile.

Quant aux animations de quartier, on leur en parle � chaque fois, mais il faut reconna�tre qu'ils soulignent � chaque fois dans nos d�bats que les gens, les consommateurs, veulent �clairer. Cela se passe � No�l, le jour tombe vite. L?�clairage de la Ville fait partie des demandes de leurs consommateurs.

Je vous r�ponds cela, ce qui n?emp�che que certains vont vers des animations de quartier. Nous les encourageons bien entendu aussi � cette sorte d'�v�nements.

Merci de votre int�r�t � ce genre d?�v�nements et, naturellement, nous continuerons � en discuter ensemble et j'esp�re � avancer.

(M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, remplace M. Christophe GIRARD au fauteuil de la pr�sidence).

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame la Maire.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEEES 14.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2010, DDEEES 14).

Septembre 2010
Débat
Conseil municipal
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