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2010, DDEEES 171 - Signature d'une convention de partenariat avec l'association Silicon Sentier pour l'attribution d'une subvention. Montant 63.000 euros. 2010, DDEEES 211 - Signature d'une convention avec l'association AGECA pour l'attribution d'une subvention (11e). Montant 45.000 euros. 2010, DDEEES 213 - Avenant à la convention signée avec l'association EPN ASTS pour l'attribution d'une subvention. - Montant : 122.000 euros.


M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DDEEES 171 relatif � la signature d'une convention de partenariat avec l?association "Silicon sentier" pour l'attribution d'une subvention de 63.000 euros.

La parole est � Mme Odette CHRISTIENNE.

Mme Odette CHRISTIENNE. - Merci, Monsieur le Maire.

Je parlerai en m�me temps des projets de d�lib�ration DDEEES 171, 211 et 213 pour ne pas allonger cette soir�e.

L'histoire de notre humanit� est construite sur des rapports de force fluctuants d�termin�s par l?�volution d�mographique, �conomique et technologique. A chaque �poque marqu�e par une avanc�e technologique a correspondu l'�mergence d'une soci�t� transform�e, qui met en position de domination la nation o� elle s'est d�velopp�e.

Au cours de ces derni�res d�cennies, la mondialisation s'est accentu�e. Tous les pays revendiquent leur part de croissance. Ceux qui �taient per�us comme �conomiquement dominants sont confront�s � des concurrences rudes, dont nul ne nie les cons�quences d�j� perceptibles ou � venir.

Aujourd'hui, la part prise par les technologies de l'information et de la communication, dans cette �volution en cours vers un r��quilibrage des pouvoirs, le r�seau �lectronique accessible � tous a entra�n� de nouvelles relations de pouvoir, en apparence pacifiques mais en r�alit� tr�s dures.

Nous sommes � l'�ge du num�rique, et rappelons que c?est dans la Silicon Valley qu'en 1994 Bill CLINTON et Al GORE ont donn� le coup d?envoi d?un grand d�fi adress� au monde : les autoroutes de l'information qui associent les t�l�communications, l'informatique, le c�ble, la t�l�vision, pour communiquer autrement, et ont ainsi renforc� leur position dominante.

Dans l'�volution de l'informatique, le num�rique a apport� de formidables capacit�s de communication. Des r�seaux couvrent la plan�te et les informations qu'ils portent permettent � l'individu de se former, de s'instruire, de se cultiver mais aussi de se distraire.

Par un micro-ordinateur, une information mondialis�e est disponible, distribuant le savoir dont chacun sait qu?il est un pouvoir, et transformant in�vitablement nos soci�t�s.

Mais si l'on peut dire avec Bruno PATINO que l'Internet est plus qu'une technologie mais un espace social, si un ancien ministre de l'Education nationale d�clare � juste titre que l'invention de l'image virtuelle est aussi r�volutionnaire que celle de l?imprimerie de Gutenberg, faisant valoir le b�n�fice que chacun peut en tirer, il faut souligner que les r�seaux sont une des armes de la guerre �conomique g�n�ralis�e.

Nous dirons que dans notre pays, l'intelligence de ce syst�me d'information devrait �tre accessible � tous ceux qui le souhaitent. Ceux-ci ne peuvent en acqu�rir la ma�trise que s'ils ont b�n�fici� d'une formation et que s'ils ont acc�s � un clavier.

Mais comme on l?aura compris, il ne s'agit pas seulement d'int�r�ts particuliers. Pour les Parisiens, pour Paris, nous nous f�licitons de la politique municipale en la mati�re, conduite par Jean-Louis MISSIKA, et avec deux orientations.

D'une part, elle ?uvre pour l?acc�s de tous les Parisiens aux nouvelles technologies : la lutte contre l'exclusion num�rique est engag�e par la cr�ation d?E.P.N., d?espaces publics num�ris�s, en particulier dans les quartiers d�favoris�s. D?autre part, elle a pour objectif de faire de Paris, gr�ce � la valorisation de ces entreprises du secteur TIC (Technologies de l?information et de la communication) une m�tropole num�rique.

Aussi apportons-nous un soutien � A.S.T.S. et � A.G.E.C.A., c'est-�-dire Association science technologique soci�t� et Association pour la gestion d?un centre d'animation culturelle, pour leurs interventions aupr�s des E.P.N., et Silicon Sentier qui veut reproduire � Paris les conditions d'innovation technologique au service du d�veloppement social et �conomique parisien.

Ces trois associations doivent recevoir des subventions qui leur permettent d'agir.

Je vous remercie.

(Applaudissements sur tous les bancs de l'Assembl�e).

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident, au nom de la 2e Commission. - Merci.

Mes chers coll�gues, par une op�ration tr�s d�licate, je vais me passer la parole � moi-m�me. En s�mantique, on appelle cela un �nonc� performatif.

Je vais r�pondre � Mme CHRISTIENNE.

Je vous remercie de votre intervention et de votre appr�ciation sur la politique num�rique de la Ville. Je partage bien entendu votre avis. Paris se doit d?�tre une ville num�rique innovante mais aussi responsable.

Cette responsabilit� commence par l'inclusion de tous dans la r�volution num�rique. � ce titre, le dispositif des espaces publics num�riques qui offrent � tous les Parisiens, et notamment aux quartiers dits "politique de la ville", un acc�s accompagn� � Internet et une formation aux nouvelles technologies est �videmment pertinent et utile.

Ce dispositif E.P.N. est utile et important et c'est parce qu'il est utile et important que nous nous devons de l'am�liorer sans cesse.

C?est pourquoi nous avons, vous le savez sans doute, demand� un audit de ce dispositif par l'Inspection g�n�rale l'ann�e derni�re.

Cet audit, qui nous a �t� rendu, il y a quelques mois, va nous permettre de lancer une r�flexion sur l'�volution de ces

E.P.N. parisiens, qui sera coordonn�e par le Secr�tariat g�n�ral, avec comme objectif premier l'am�lioration du service rendu aux Parisiens.

Mais l'inclusion de tous dans une ville num�rique passe �galement par des points d'acc�s publics gratuits � Internet, via le dispositif Paris Wifi, mis en place sur l'espace public parisien et notamment dans les jardins, les mairies d'arrondissement et les biblioth�ques, o� le service est pl�biscit� par les utilisateurs.

Dans les biblioth�ques, des exp�rimentations sont d?ailleurs en cours sur le courant porteur et le filaire comme compl�ment ou alternative au Wifi.

Faire de Paris une ville num�rique innovante, en plus de faciliter l'acc�s des Parisiens au num�rique, c?est aussi soutenir un �cosyst�me compos� de chercheurs et d'entrepreneurs.

Vous avez tr�s justement mentionn� le soutien de ma d�l�gation � Silicon Sentier qui m�ne, dans le 2e arrondissement, des actions remarquables dans l'animation de cette communaut�.

Mais la Ville tient �galement son rang de ville num�rique par le soutien des p�les de comp�titivit� et notamment de Cap Digital qui rassemble universit�s, P.M.E. et grands groupes dans une d�marche de montage de projets de recherche et d�veloppement.

La Ville soutient chaque ann�e les p�les de comp�titivit� dans leur fonctionnement et en investissement dans le projet de R&D qu'ils labellisent pour une participation totale de plusieurs millions d'euros.

Je me permets de finir ce bref panorama sur les initiatives parisiennes en faveur du num�rique par deux initiatives importantes qui vont �tre lanc�es prochainement, d?une part l'appel � projets "Mobilier urbain intelligent", qui va para�tre dans les tous prochains jours et qui vise � exp�rimenter le mobilier urbain de demain dans lequel la composante num�rique sera sans doute essentielle.

D'autre part, l'ouverture des donn�es publiques de la Ville de Paris, la fameuse politique "open data", dont nous avons d�j� parl� dans cette enceinte et qui fournira � la communaut� du num�rique du contenu pour la r�alisation d?applications num�riques de proximit� pour les Parisiens.

Je vous remercie et je reprends la parole en tant que Pr�sident pour passer aux votes.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEEES 171.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2010, DDEEES 171).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEEES 211.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2010, DDEEES 211).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEEES 213.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2010, DDEEES 213).

Je vous remercie pour cette unanimit� tout � fait magnifique.

Septembre 2010
Débat
Conseil municipal
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