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Vœu déposé par le groupe U.M.P.P.A. relatif à la relation entre l'Exécutif et l'APUR.


Mme Olga TROSTIANSKY, pr�sidente. - Nous examinons � pr�sent, en 1�re Commission, le projet de d�lib�ration DU 9 G relatif � l'attribution d'une subvention de 759.000 euros et d'un avenant � convention avec l?association "Atelier Parisien d'Urbanisme" (APUR), sur lequel le groupe U.M.P.P.A. a d�pos� la proposition de v?u r�f�renc�e n��1 G dans le fascicule.

Je donne la parole � M. J�r�me DUBUS.

M. J�r�me DUBUS. - Merci, Madame la Pr�sidente.

Je m'�tonne que Mme HIDALGO ne soit pas l� ce soir, puisque ce v?u la concerne tr�s directement.

Nous avons appris par voie de presse, dans le "Journal du Dimanche" du 2 d�cembre, que Mme HIDALGO avait un projet sur la Petite Ceinture.

C'�tait tr�s bien, nous �tions parfaitement contents. Simplement, ce projet a �t� �labor� par les services de l'APUR. En tant que membres du Conseil d'administration, avec Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE, nous sommes deux repr�sentants, nous n'avons � aucun moment eu communication de cette �tude.

D'ailleurs, Mme HIDALGO s'exprimait en tant que Premi�re Adjointe et en tant que candidate, je la cite. Le journaliste nous disant�: "qu'il avait pu consulter un document jalousement conserv� et en avant-premi�re", je le cite �galement."

Depuis, d'ailleurs, nous avons re�u un certain nombre de mails, la lettre de l'APUR, etc. 48 heures apr�s l'intervention de Mme HIDALGO dans la presse, nous avons re�u enfin cette �tude que nous n'avions jamais eue auparavant. C'est une grande premi�re � l'APUR car, d'habitude, les membres du Conseil d'administration re�oivent cette demande technique ou cette �tude avant qu?elle ne paraisse dans la presse.

Bref, il a fallu, avec l'APUR, faire un coup politique et nous nous demandons, bien �videmment, puisque nous sommes � un an et demi des municipales, comment tout cela va se d�rouler dans les mois qui viennent.

De deux choses l'une�: - ou bien l'APUR et sa pr�sidente respectent une certaine d�ontologie dans cette affaire et elle ne s'exprime qu'en tant que pr�sidente de l'APUR ou qu?en tant que Premi�re Adjointe. C'est une premi�re possibilit�. - ou bien, et c'est la possibilit� que nous donnons � Mme HIDALGO, il serait mieux, si elle veut s?exprimer en tant que candidate, qu'elle ne s'exprime plus en tant que pr�sidente de l'APUR et qu'elle s'exprime en tant que candidate, ce qui n�cessite qu'elle d�missionne purement et simplement de la pr�sidence de l'APUR. Je note d'ailleurs qu'il y a une dizaine de jours, Mme HIDALGO a d�missionn� de la pr�sidence de la S.P.L.A. Batignolles pour les m�mes pr�textes, car elle nous a expliqu� en Conseil d?administration de la S.P.L.A. Batignolles qu'elle devait d�missionner pour ne pas confondre les genres. Pour l'APUR, dont elle est pr�sidente et dont le rayonnement est bien sup�rieur � celui de la S.P.L.A. Batignolles, c'est exactement le m�me raisonnement.

C'est la raison pour laquelle nous demandons tr�s clairement ce soir - j'ai d�j� eu l'occasion de le demander par voie de presse - que Mme HIDALGO choisisse une bonne fois pour toutes�: soit elle s'exprime en tant que Premi�re Adjointe, soit elle s?exprime en tant que candidate, mais une bonne fois pour toutes, ne confondons pas les genres.

Je vous remercie.

Mme Olga TROSTIANSKY, pr�sidente. - Merci. Pour r�pondre, je donne la parole � M. Pierre MANSAT.

M. Pierre MANSAT. - Je r�pondrai � M. DUBUS peut-�tre tr�s directement. Je vais dire quelque chose qui va lui d�plaire, mais ce v?u appara�t compl�tement d�plac�, non seulement parce qu'il s'appuie sur un projet de d�lib�ration dont il n?a fait absolument pas �cho, puisqu'il s'agissait de la subvention � l'APUR - mais cela peut arriver�-, mais surtout parce qu'il introduit dans notre h�micycle des consid�rations politiciennes qui ne sont pas du tout � la hauteur des enjeux de l'APUR et des travaux qu?il m�ne de fa�on g�n�rale.

Monsieur DUBUS, c'est peut-�tre un peu une manie chez vous parce que ce n'est pas la premi�re fois que vous demandez la d�mission d?Anne HIDALGO.

M. J�r�me DUBUS. - C?est la premi�re fois.

M. Pierre MANSAT. - Non, ce n'est pas la premi�re fois que vous essayez d'utiliser l'APUR, toujours avec cette hauteur de vue.

Vous accusez Mme Anne HIDALGO d'avoir gard� jalousement les r�sultats d'une �tude men�e par l'APUR. Pourtant, la r�alisation de cette �tude, tout d'abord, n'a jamais �t� un secret puisqu?elle appartient au programme initial de l'APUR d�s 2011 et qu'elle a fait l'objet de nombreuses annonces, qu'elle a �t� rendue publique sous une forme de note de 8 pages en janvier 2012. Cette note a �t� adress�e � l'ensemble des membres du Conseil d'administration de l'APUR, comme toutes les �tudes de l'APUR. Par ailleurs, sur le fond, l'engagement autour de l'am�nagement de la Petite Ceinture fait largement consensus parmi nous. Il a �t� �voqu� au pr�c�dent Conseil de Paris. Mme HIDALGO a d'ailleurs fait adopter un v?u qui avait le num�ro 97 bis lors de la s�ance des 12 et 13 novembre, qui portait sur la r�novation de la Petite Ceinture et sur l?ensemble du processus de concertation qui allait se mettre en place.

Ce v?u a �t� suivi d'une lettre de Mme Anne HIDALGO, de M. Julien BARGETON et de Mme Fabienne GIBOUDEAUX aux maires d'arrondissement, leur d�taillant le m�canisme en cours et les processus � suivre pour l'�laboration de la concertation autour de la Petite Ceinture, qui se traduira par une journ�e de restitution le 14 f�vrier 2013. C'est ma premi�re remarque.

La deuxi�me remarque, Mme Anne HIDALGO l'avait rappel� � cette occasion � notre Conseil, les projets d'am�nagement dans le 16e arrondissement qui sont achev�s et les projets dans le 15e qui sont en cours d�dient ce lieu � la promenade, � la respiration, � la d�ambulation et pr�servent en m�me temps le patrimoine unique qui est cette Petite Ceinture, cette r�alisation que nous menons en bonne intelligence avec la mairie du 15e arrondissement. Aujourd'hui, Monsieur DUBUS, si l'U.M.P. souhaite nous faire part de sa vision de Paris, qu'elle le fasse, elle a tout � fait la possibilit� et je dirais m�me que les �lecteurs sont tout � fait attentifs, de fa�on g�n�rale, � ce que pourrait �tre cette vision de Paris de l'U.M.P. En ce qui concerne la Petite Ceinture, vous serez le bienvenu parmi l?organisation de la concertation qui est en cours d'�tre r�alis�e actuellement et vous serez bien entendu invit� � participer � cette occasion.

Mme Olga TROSTIANSKY, pr�sidente. - Merci, Monsieur MANSAT. Je donne la parole � M. GAREL pour une explication de vote.

M. Sylvain GAREL. - Merci, Madame la Pr�sidente.

Nous ne voterons pas ce v?u. Cela �tant, la premi�re partie de ce qui est �crit rappelle � l'Ex�cutif que les moyens de la Ville de Paris ne peuvent �tre utilis�s que dans le cadre de l?exercice de leur mandat et de leur fonction, cela me semble une bonne r�gle qui devrait �tre respect�e, y compris par tous les maires d'arrondissement, de gauche comme de droite et par la Mairie de Paris et les candidats qui peuvent s'autod�clarer candidats.

Parce que, effectivement, nous aussi avons �t� choqu�s dans cette interview de l'introduction o� Mme Anne HIDALGO parlait � la fois en tant que premi�re adjointe et en tant que candidate. On doit s'exprimer soit en tant que candidat soit en tant que premier adjoint, mais on ne peut pas s?exprimer en tant que les deux�; c'est compliqu�, sinon.

Merci.

Mme Olga TROSTIANSKY, pr�sidente. - Merci.

On va passer au vote.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par groupe U.M.P.P.A., assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DU 9 G.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2012, DU 9 G). Merci.

Décembre 2012
Débat
Conseil général
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