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2012 SG 179 - Convention de délégation de service public pour l'exploitation du cinéma Le Louxor (10e).


Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration SG 179. Il s'agit d'une convention de d�l�gation de service public pour l'exploitation du cin�ma "Le Louxor" dans le 10e arrondissement. Je donne la parole � Danielle FOURNIER.

Mme Danielle FOURNIER. - Merci.

Je voudrais montrer mon enthousiasme, j'esp�re partag�, pour ce projet de d�lib�ration. Je vais faire tr�s vite.

Enfin pour le projet de d�lib�ration, ou plut�t pour le projet, parce que aussi bien en termes de r�novation du b�timent qu'en termes de choix du d�l�gataire, que de programmation � venir, que de tarifs pr�vus, d'animations en relation avec le quartier, de soin pris pour les publics diversifi�s et sp�cifiques, notamment le jeune public, je pense qu'on a l� un projet vraiment tr�s abouti, un tr�s beau projet qui donne vraiment envie de d�couvrir tr�s vite le lieu.

La seule petite r�serve que j'ai, c'est que ce projet de d�lib�ration est lui aussi extr�mement dense. Tous les �l�ments y figurent, bravo, et merci � la mission Cin�ma. Simplement je n'ai pas trouv� mention des associations d'habitants qui, au d�part, se sont mobilis�es pour que la Ville rach�te le lieu. Ensuite, c'est �videmment en concertation avec elles que la Ville a construit et b�ti ce projet pas � pas.

C'est mon seul regret que les habitants aient �t� oubli�s dans le projet de d�lib�ration alors qu'ils �taient � l'origine du projet, et m�me s'ils sont bien pr�sents �videmment dans la mise en ?uvre du projet. Mais c'est vraiment un excellent projet.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Merci, Madame FOURNIER. Je donne la parole � M. Alain LHOSTIS sur le m�me sujet.

M. Alain LHOSTIS. - Un mot pour conforter cette d�marche de reconstruction du "Louxor". Il faut quand m�me rappeler qu'au d�but il y a eu beaucoup d'oppositions, que justement elles ont �t� d�pass�es parce qu'il y a eu beaucoup d'information, beaucoup de sensibilisation, une grande r�union d'information � la mairie avec des centaines de participants.

Et �galement, justement ce qui vient d'�tre rappel� par Mme FOURNIER, c'est le fait qu'apr�s des interventions au Conseil d'arrondissement et la mobilisation d'associations qui sont tr�s pr�sentes sur ce secteur, la dimension d'int�gration dans un quartier qui a une identit� forte, d'un tel lieu, a �t� prise en consid�ration. Aujourd'hui, il est possible d'avancer tous ensemble et de faire en sorte que dans ce quartier Barb�s, il puisse y avoir cette rencontre entre un lieu culturel qui se veut un lien entre les continents, et son environnement, pour que cette osmose n�cessaire se passe. Dans l'arrondissement, nous nous r�jouissons de ces avanc�es. Ceux qui ont eu l'occasion de pouvoir y entrer, pendant la r�alisation de la r�novation du b�timent, voient toute l'attention et toute la qualit� qui ont �t� apport�es � ce projet. Je voulais m'en f�liciter.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur LHOSTIS. Je donne la parole � M. JULLIARD pour r�pondre.

M. Bruno JULLIARD, adjoint. - Je serai tr�s bref, Madame la Pr�sidente, mais je souhaite m'associer � ce concert de louanges, parce qu'en effet je crois que nous allons dans les toutes prochaines semaines inaugurer un b�timent absolument magnifique. Je veux en remercier d?ailleurs tous ceux qui en ont �t� � l'origine�: des associations des habitants qui se sont mobilis�es pour cette r�novation, mon pr�d�cesseur, le Maire de Paris, tous ceux qui ont permis que nous arrivions, je crois, � une triple r�ussite.

C'est une r�ussite architecturale, dans un contexte tr�s contraint, tr�s difficile. Pour ceux qui ont eu comme moi le bonheur de faire une visite de chantier, notamment � la 9e Commission, nous avons vu qu'ils ont fait un travail absolument extraordinaire, avec en plus - je tiens � le souligner parce que c'est encore plus rare - dans une enveloppe plus restreinte que ce qui avait �t� pr�vu � l'origine pour un budget total de r�novation de 25 millions d?euros au lieu des 29 pr�vus � l'origine, notamment gr�ce � l'architecte Philippe PUMAIN et �galement � la mission Cin�ma que je salue.

C'est �galement une r�ussite quant au projet qui a remport� cette DSP�: l'accueil du jeune public, les actions d'�ducation, la dimension locale totalement int�gr�e dans le projet, la qualit� de la programmation cin�matographique, particuli�rement � destination des cin�mas du Sud.

Enfin, c'est aussi une r�ussite budg�taire, puisque la DSP permettra qu'elle fonctionne quasiment exclusivement avec des recettes propres. Le "Louxor" sera financ�, en termes de subventions, � hauteur d'autres salles d'art et essai malgr� un lieu absolument magnifique.

Donc je suis vraiment tr�s heureux de vous soumettre ce projet de d�lib�ration, je l'esp�re pour un tr�s beau projet dans les toutes prochaines semaines.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur JULLIARD. Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration SG 179. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2012, SG 179). V?u d�pos� par le groupe EELVA relatif au projet de nouvelle implantation de la Maison d'Europe et d'Orient. V?u d�pos� par l'Ex�cutif.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Les v?ux n��177 et n��177 bis ont trait au projet de nouvelle implantation de la Maison d'Europe et d'Orient. Je donne la parole d?abord � Danielle FOURNIER pour une minute.

Mme Danielle FOURNIER. - Tr�s vite puisque je suis intervenue et nous avons eu plusieurs fois l'occasion d'�voquer cette association implant�e dans le 12e, qui a besoin d'un nouveau lieu pour aussi se d�velopper, �tre � la hauteur de ses ambitions en termes d'�dition, d'accueil de publics, d'extension d'un centre ressources qui existe. Ce sont toutes choses qui existent mais qui sont vraiment tr�s � l'�troit dans le lieu actuel. L'association nous a signal� l'existence d'une opportunit� � proximit� du lieu o� elle est actuellement install�e. C'�tait pour leur apporter le soutien du Conseil de Paris, et peut-�tre plus g�n�ralement le soutien du Conseil pour justement trouver un lieu adapt� � leurs besoins.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Merci, Madame FOURNIER. M. JULLIARD pour vous r�pondre.

M. Bruno JULLIARD, adjoint. - Si Mme FOURNIER en est d'accord, je proposerai un v?u de l'Ex�cutif. Je partage l?objectif d?accompagner et d?aider la Maison d'Europe et d'Orient � trouver des nouveaux locaux, les locaux actuels �tant trop exigus. Quant � la subvention, il y aurait quelques corrections � apporter sur la baisse de la subvention qui n'est pas � hauteur de ce que vous avez mentionn�e. Cependant, et heureusement d'ailleurs, une commission totalement transparente de la CMAS attribue les vo�tes du viaduc des arts et au-del� des difficult�s �conomiques et budg�taires pour la Maison d'Europe et d'Orient � assumer ces nouveaux co�ts, il y a de toute fa�on des r�gles � respecter. Je vous propose que le Conseil de Paris accompagne l'association dans sa recherche de locaux et que cette demande, si c'est n�cessaire, soit inscrite dans le cadre de la commission d?attribution des locaux associatifs, la fameuse C.A.L.A.S.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur JULLIARD. Madame FOURNIER, vous acceptez le v?u 177 bis�? Le v?u n��177 est donc retir�. Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u bis de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le v?u est adopt� � l'unanimit�. (2012, V. 288). V?u d�pos� par le groupe PCF/PG relatif � la p�rennit� du Th��tre de cr�ation Paris-Villette. V?u d�pos� par l'Ex�cutif.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Nous passons maintenant aux v?ux nos�179 et 179 bis, qui ont trait � p�rennit� du th��tre Paris Villette. Je donne la parole � Mme SIMONNET.

Mme Danielle SIMONNET. - Merci, Fabienne, merci, Madame la Maire.

Nous avons d�j� � plusieurs reprises eu des �changes concernant le th��tre de cr�ation Paris Villette.

Depuis, le Tribunal de commerce de Paris a annonc� la liquidation de la SARL g�rante du th��tre Paris villette cons�cutive � l'arr�t par la Ville de ses subventions.

N�anmoins, � travers nos diff�rents �changes la Ville, l'Etat et la R�gion Ile-de-France ont r�affirm� leur attachement � la vocation du th��tre Paris Villette comme th��tre de cr�ation, premi�re �tape d?�volution de nos �changes sur ce sujet.

Il y a eu une tr�s forte mobilisation des artistes, des techniciens, du personnel administratif et du public autour de ce th��tre. A travers ce v?u, nous demandons, premi�rement, que la Ville de Paris s'engage rapidement dans un appel � projets pour garantir la reprise des missions, notamment celle de th��tre de cr�ation. Deuxi�mement, que cet appel � projets comprenne une clause de reprise de l'ensemble du personnel et du maintien de la programmation pr�vue au th��tre Paris Villette et qui est tr�s attendue. Troisi�mement, que la Ville de Paris pr�voie le cas �ch�ant une mesure transitoire permettant le bon d�roulement dans le calendrier pr�vu de la programmation annonc�e au th��tre Paris Villette. Quatri�mement, que Paris engage un dialogue social avec les personnels techniques et administratifs, les �quipes artistiques et leurs organisations professionnelles au plus vite pour r�aliser cet appel � projets. Enfin, que nous r�engagions les financements fl�ch�s vers le th��tre Paris Villette pour son futur repreneur dans le cadre de l'appel � projets. Je vous remercie.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Merci, Madame SIMONNET. Monsieur JULLIARD�?

M. Bruno JULLIARD, adjoint. - Madame le Maire, ch�re Danielle SIMONNET, en effet, nous avons l'occasion de discuter du th��tre Paris Villette � peu pr�s � chacun des conseils de Paris, et j'en suis tout � fait heureux.

D'abord, permettez-moi tout de m�me signaler que contrairement � votre premier consid�rant, le Tribunal de commerce qui effectivement a prononc� la liquidation de la SARL g�rante ne l'a pas fait cons�cutivement � l'arr�t par la Ville de la subvention.

Le Tribunal de commerce a constat�, la situation de d�faut de paiement du th��tre Paris Villette et a prononc� la mise en liquidation.

Ce n'est pas la Ville qui a d�cid� d'arr�ter la subvention, mais il se trouve que la SARL, je le r�p�te peut-�tre pour la quatorzi�me fois dans cette instance, j'en suis d�sol�, a consomm� la totalit� de la subvention de la Ville dans les huit premiers mois de l'ann�e. C'est une r�alit�. Il se trouve en effet que la Ville n'a pas souhait� apporter une subvention exceptionnelle suppl�mentaire conform�ment aux engagements qu'elle avait pris ces derniers mois, mais passons l�-dessus.

Je partage beaucoup des objectifs de votre v?u, mais je vous propose tout de m�me un v?u de l'Ex�cutif parce que sur certains points le v�tre n?est soit pas conforme � la r�glementation, soit pas applicable. Je vous proposerai que la Ville lance en effet dans les plus brefs d�lais un appel � projets pour l'occupation et l'exploitation du th��tre Paris Villette. En effet, le fait qu'il s'agisse d'un th��tre de cr�ation n'a jamais �t� un d�bat, en tout cas pour moi, je l?ai toujours dit depuis le d�but, donc il doit s'agir d'un th��tre de cr�ation, Paris en a besoin. En revanche, cet appel � projets ne peut pas contenir le maintien de la programmation d�j� pr�vue au TPV, puisqu?il y a tout de m�me un certain nombre de r�gles � respecter pour un appel � projets, qui font que pour une programmation qui en ce moment m�me, on ne peut pas l'int�grer, tout simplement des d�lais de temps ne nous le permettraient pas. Ensuite, la Ville de Paris engage un dialogue social avec les personnels, c'est heureusement d�j� le cas, il est d'ailleurs plut�t productif et efficace avec l'ensemble des personnels. Je souhaite qu'il se poursuive et qu'en effet, si possible la plus grande partie des personnels puisse �tre reprise dans le nouveau projet qui sera discut� dans le cadre de l'appel � projets. Quant au financement, nous avons toujours dit que la Ville de Paris continuerait � financer un lieu, mais laissez-nous tout de m�me quelques marges de n�gociation avec le futur gestionnaire. Cela ne sera pas forc�ment notamment d'un point de vue administratif? Je ne suis pas totalement convaincu par le dispositif de la SARL pour �tre totalement franc, donc s?il y a un autre montage, par exemple associatif ou autre, autant que ce soit possible. Je souhaite donc que dans l'�criture de ces attendus nous soyons un peu plus ouverts, d'o� la proposition du v?u de l'Ex�cutif, le v?u bis, mais qui je crois reprend les objectifs essentiels de votre v?u.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur JULLIARD.

Madame SIMONNET, �tes-vous d'accord pour retirer votre v?u au profit du 179 bis�?

Mme Danielle SIMONNET. - Bien s�r que non puisqu'il y a �norm�ment d?�l�ments totalement diff�rents entre les deux v?ux, donc nous maintiendrons notre v?u.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��179 avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le v?u est repouss�. Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u bis de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le v?u est adopt�. (2012, V. 289). V?u d�pos� par le groupe UMPPA relatif � l'�valuation du budget de la Culture.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Nous passons maintenant au v?u n��180 relatif � l'�valuation du budget de la Culture. Je donne la parole � Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY pour une minute.

Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Merci, Madame la Maire. Ma coll�gue Catherine DUMAS s'est exprim�e lors du d�bat budg�taire et le v?u que je vous pr�sente est la suite de son intervention, il vise � demander que la Ville fasse proc�der � un audit de sa politique culturelle, et qu'une communication sur le sujet soit pr�sent�e � notre Conseil lors de l'ann�e prochaine. Je vous remercie.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Merci. Je donne la parole � M. JULLIARD pour vous r�pondre.

M. Bruno JULLIARD, adjoint. - Madame la Maire.

Plus les heures passent, plus nous avons des propositions d'audits�: sur la politique culturelle des 10 derni�res ann�es, de Mission d?information et d?�valuation, sur la politique de d�placement ou encore sur la propret�, et j'imagine que la proximit� des prochaines �ch�ances �lectorales fait que soit nous voulons utiliser quelques proc�dures d?audit ou de missions d?�valuation � des fins �lectoralistes, soit peut-�tre certains d'entre nous sont en recherche d'un projet pour les prochaines �lections.

Je vous proposerai, plut�t que par un audit qui ne m'appara�t pas forc�ment utile, la totalit� des investissements, comme des subventions, �tant publique, de les transmettre sur les 10 derni�res ann�es si vous le souhaitez, mais qu?en revanche nous puissions d�battre dans le cadre d?une communication relative � la culture, j?y suis tr�s favorable et je le proposerai au Maire de Paris, s'il en est d'accord. Mais pour le reste, tant pour le volet budg�taire qui est plut�t consacr� en g�n�ral � des d�l�gations transversales, l� l'essentiel du budget c'est tout de m�me � la Direction des Affaires culturelles et � la mission Cin�ma, cela ne me para�t pas n�cessaire de produire cet exercice tr�s lourd pour les services et � cette �tape de la mandature. En revanche, l'id�e qu'il y ait une communication culture est une tr�s bonne id�e. Je vous proposerai donc de retirer ce v?u, avec l?engagement que je propose au Maire, je ne peux faire que cela � cette �tape, qu'il y ait bien une communication sur la culture dans les prochains mois.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur JULLIARD. Madame MAC� de L�PINAY, est-ce que vous retirez votre v?u�?

Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Non.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��180, avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le v?u est repouss�. V?u d�pos� par le groupe UMPPA relatif � la carte Pass Culture 17.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Nous passons maintenant au v?u n��181 qui est relatif � la carte Pass Culture 17. Je donne la parole � M. DUBUS, pour une minute.

M. J�r�me DUBUS. - Nous avons lanc�, sous l'autorit� de Mme le Maire Brigitte KUSTER, dans le 17e, une initiative qui s'appelle le Pass 17 qui est, en fait, une carte qui permet aux habitants, aux commer�ants et aux �tudiants d'avoir un certain nombre de tarifs pr�f�rentiels sur de nombreuses manifestations culturelles qui se passent dans l'arrondissement. Cette offre nouvelle rencontre un succ�s grandissant puisque beaucoup de gens y ont adh�r�, bon nombre d'associations et des milliers de membres en quelques mois. Le 12e arrondissement a lanc� un concept � peu pr�s identique, � notre invitation, et a pleine satisfaction �galement du concept. Ce que nous demandons � la Mairie de Paris, c?est d'encourager l'ensemble des mairies d'arrondissement � lancer ce concept du Pass 12 ou 17, peu importe, qui favorise l'acc�s � la culture sur tout le territoire parisien.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur DUBUS. Monsieur JULLIARD�?

M. Bruno JULLIARD, adjoint. - Oui, Madame la Maire.

Le Pass Culture dans le 17e arrondissement est une belle r�ussite et je suis tr�s heureux qu'il b�n�ficie d'une telle publicit� en Conseil de Paris mais, cela dit, cela reste tout de m�me une initiative d'un arrondissement. Ce n?est pas le seul, d?ailleurs�: le 12e arrondissement a mis en place un Pass Culture, assez analogue � celui du 17e arrondissement. Peut-�tre aura-t-il, lui aussi, son heure de gloire dans les prochaines s�ances du Conseil de Paris�!

Blague � part, je suis tout � fait et naturellement pr�t � accompagner les mairies d'arrondissement qui souhaiteraient mettre en ?uvre un pass de ce type. Il faudrait d?ailleurs faire un bilan de l?initiative, tant dans le 12e que dans le 17e. Cela dit, je suis trop attach� � l'autonomie et � la libert� d'initiative des arrondissements pour que nous tentions d'imposer? �coutez-moi�! Je vais faire une proposition constructive. Mais plut�t que de tenter d'imposer un mod�le particulier de Pass Culture, lors de la prochaine r�union des adjoints Culture que j'ai r�unis la semaine derni�re, que je r�unirai � nouveau en janvier prochain, peut-�tre que les deux mairies concern�es pourraient pr�senter leur Pass Culture et la Direction des Affaires culturelles sera tout � fait � la disposition des autres mairies d'arrondissement pour mettre en ?uvre leur propre choix de politique culturelle. De gr�ce, n'imposons pas un mod�le aux autres. Je vous demanderai donc, si vous en �tes d'accord, de retirer votre v?u.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Monsieur DUBUS, retirez-vous votre v?u�?

M. J�r�me DUBUS. - Nous ne demandons rien ni aucune imposition, nous demandons simplement � ce que la Mairie en fasse la promotion.

Faire la promotion n'est pas imposer�: prenez votre dictionnaire, c'est tr�s clair�!

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Oui, mais il a �t� propos� une pr�sentation.

M. J�r�me DUBUS. - Nous maintenons, bien �videmment.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - On ne va pas pol�miquer � cette heure-ci. Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��181, avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le v?u est rejet�. V?u d�pos� par le groupe UMPPA relatif au devenir du mus�e national des Arts et Traditions populaires.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Nous passons maintenant au v?u n��182, relatif au devenir du mus�e national des Arts et Traditions populaires. Je donne la parole � Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE.

Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE. - Madame la Maire, � l'occasion de la pr�sentation en Commission des sites de l'am�nagement du parvis et des abords de la fondation LVMH, l'avenir du b�timent voisin, construit en 1972 pour accueillir le Mus�e national des Arts et Traditions populaires, a �t� �voqu�. Ferm� depuis 2005, ce b�timent, situ� � l'entr�e du site class� du bois de Boulogne est aujourd'hui � l?abandon, d�grad� et bourr� d'amiante. Vous comprendrez, Madame la Maire, que nous ne pouvons nous satisfaire de cette situation. Des initiatives doivent �tre prises afin de reconqu�rir le paysage � l'entr�e du bois de Boulogne. L'assiette fonci�re de l'ancien mus�e des A.T.P. appartenant � la Ville et ses murs �tant propri�t� du Minist�re de la Culture, nous souhaitons que des discussions s'engagent rapidement pour sortir de cette situation qui para�tra encore plus choquante en d�cembre 2013, lors de l'ouverture de la Fondation LVMH. Dans cette perspective, avec Claude GOASGUEN, d�put�-maire du 16e, nous demandons au Maire de Paris de prendre l?attache du Ministre de la Culture afin de faire d�samianter l'ancien mus�e des A.T.P. et d?�tudier les possibilit�s de reconversion ou de d�molition de ce b�timent, dans un esprit de reconqu�te de cet axe majeur du bois de Boulogne.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Merci d?avoir respect� votre temps de parole. Je donne la parole � Mme Catherine VIEU-CHARIER, pour vous r�pondre.

Mme Catherine VIEU-CHARIER, adjointe. - Madame le Maire et mes chers coll�gues, vous voudrez bien excuser Dani�le POURTAUD. Le maire du 16e et les �lus U.M.P.P.A. nous interpellent sur le devenir du b�timent du mus�e des Arts et Traditions populaires. Il me semble utile de r�pondre � ce v?u en apportant quelques pr�cisions. Tout d'abord, ce b�timent, effectivement, a �t� construit par le Minist�re de la Culture sur un terrain appartenant � la Ville et dans le cadre d'une convention qui a �t� sign�e en 1954 pour une dur�e de 30 ans. Ce bail stipulait que le b�timent serait propri�t� de la Ville � l'expiration de la convention, mais, comme toute convention, il pr�voyait que l'occupant avait des obligations du propri�taire concernant l'entretien du b�timent qui doit donc �tre remis � la Ville en bon �tat. Ce bail a expir� en 1984 et s'applique toujours par tacite reconduction, bien que le mus�e des Arts et Traditions populaires soit ferm� au public depuis 2005. Deuxi�mement, concernant le devenir du b�timent, comme vous le savez, les collections du mus�e sont transf�r�es au mus�e des Civilisations de l'Europe et de la M�diterran�e qui ouvrira en 2013. Le Minist�re de la Culture a missionn� son Inspection g�n�rale pour �tudier les propositions d'utilisation compatibles avec le P.L.U. et l'�tat du b�timent. Votre v?u �voque l'�ventuelle d�molition, explicitement demand�e par Madame de CLERMONT-TONNERRE d�j� le 20 novembre 2012. J'attire votre attention sur le fait que ce b�timent est l'?uvre de Jean Dubuisson, consid�r� comme l'un des grands architectes de la p�riode des Trente Glorieuses et que ce b�timent b�n�ficie, par ailleurs, du Label Patrimoine du 20e si�cle. Enfin, derni�re pr�cision, la Ville et le Minist�re de la Culture sont en contact au moins depuis 2011 pour �tudier le devenir de ce b�timent. Ces pr�cisions �tant donn�es, je ne peux malheureusement que rejeter votre v?u.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Merci, Madame VIEU-CHARIER.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��182, avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le v?u est rejet�.

Décembre 2012
Débat
Conseil municipal
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