de pompiers Château-Landon (10e).
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Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Le v?u n��11 G est relatif � l'utilisation temporaire de l'ancienne caserne de pompiers Ch�teau-Landon dans le 10e arrondissement.
M.�R�mi F�RAUD a la parole.
M. R�mi F�RAUD. - Merci, Madame la Pr�sidente.
L� aussi, il s'agit d'un v?u dont l'initiative vient de l'ensemble de la majorit� municipale du 10e arrondissement.
La caserne Ch�teau-Landon est une caserne de pompiers situ�e dans le Nord du 10e arrondissement et qui n'est plus utilis�e depuis maintenant plusieurs ann�es par la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Des discussions ont �t� entam�es entre la Ville et la Pr�fecture de police, afin de trouver � cette caserne, ou j'allais dire ancienne caserne, un usage d�finitif pour l'avenir.
Pour la p�riode actuelle, et plut�t que de laisser ce b�timent enti�rement inutilis�, notre volont� est d'utiliser sa cour int�rieure particuli�rement adapt�e pour am�liorer la prise en charge des sans-abri et de la pr�carit� dans cette partie du 10e arrondissement situ� pr�s des gares. Notre souhait, qui n�cessite un travail s�rieux de la Pr�fecture de police et des services de la Ville de Paris pour pouvoir avancer, est que la cour int�rieure de cette caserne puisse �tre am�nag�e avec des b�timents modulaires, car les b�timents de la caserne eux-m�mes sont dans un �tat trop v�tuste et dangereux aujourd'hui. Que cette cour int�rieure puisse �tre am�nag�e � la fois pour permettre l'accueil de jour de sans-abri et pour des associations qui manquent de locaux ou ont des locaux trop petits.
Je pense notamment au CAMRES que, Madame STIEVENARD, vous connaissez bien. Qu'elle puisse servir �ventuellement - l� aussi, je donne des id�es qui ne sont pas exclusives - � la distribution alimentaire gratuite qui a lieu actuellement sous le m�tro a�rien, pr�s du m�tro La Chapelle, dans des conditions qui ne sont pas satisfaisantes, ni pour les personnes accueillies, ni d'ailleurs pour les quartiers concern�s qui rencontrent d�j� des difficult�s sociales et d'environnement urbain importantes.
Notre v?u, qui n'est pas le premier sur la caserne Ch�teau-Landon - Alain LHOSTIS ne l�che par le morceau, mais moi non plus et les autres �lus du 10e arrondissement non plus - a pour but de pouvoir avancer r�ellement � un co�t qui soit abordable, c'est-�-dire en utilisant la cour int�rieure de cette caserne. Cela n�cessite l'installation d'�quipements provisoires et �galement un travail de la Direction du Patrimoine et de l'Architecture de la Ville pour s�curiser l'acc�s � la cour du b�timent.
Je vous remercie.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci.
Mme TROSTIANSKY va vous r�pondre.
Mme Olga TROSTIANSKY, vice-pr�sidente. - Madame la Pr�sidente, je m'associe pleinement au propos de M. R�mi F�RAUD et effectivement aux multiples interventions sur ce sujet d'Alain LHOSTIS.
Dans le 10e arrondissement, les associations sont nombreuses et ont de plus en plus de difficult�s � accueillir dans de bonnes conditions les populations en errance, notamment � cause de l'exigu�t� ou de la localisation de leurs locaux.
On est dans un arrondissement o� le foncier disponible est tr�s rare et la caserne Ch�teau-Landon a fait l'objet de plusieurs �tudes portant sur une occupation provisoire, mais ce b�timent, tr�s d�labr�, demanderait des travaux tr�s lourds.
C'est la raison pour laquelle l'installation d'"Algeco" dans la cour pr�sente une opportunit� int�ressante � plusieurs titres. Le co�t et la dur�e des travaux sont sans commune mesure avec la r�habilitation des locaux existant et elle permettrait � une ou deux associations d�j� pr�sentes dans l'arrondissement d'exercer des missions dans de meilleures conditions, tant pour elles �videmment mais aussi pour les usagers, tout en lib�rant l'espace public. Je pense notamment � la distribution alimentaire de l'Arm�e du Salut ou aux petits-d�jeuners organis�s par certaines associations, et je rappelle que la politique de notre collectivit� est de favoriser la distribution de repas dans des endroits ferm�s si possible, chauff�s, o� les personnes peuvent s'asseoir, � l'instar des restaurants solidaires.
Donc, Monsieur F�RAUD, je propose qu'une r�union soit organis�e tr�s rapidement par le Secr�tariat g�n�ral afin de v�rifier la faisabilit� de l'installation qui n�cessite aussi la s�curisation des b�timents existant pour emp�cher toute intrusion, ainsi que la remise en �tat du porche d'acc�s.
Mes chers coll�gues, je vous propose de voter ce v?u.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Je le mets donc aux voix, � main lev�e.
Qui est pour�? Qui est contre�?
Abstentions�?
Le voeu est adopt� � l'unanimit�. (2012, V. 54 G).
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