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2012 DDEEES 132 G - Subvention (8.000 euros) avec convention cadre, avec les régies de quartier parisiennes, visant la mise en œuvre de services à la personne (SAP) en faveur des seniors.


Mme Olga TROSTIANSKY, pr�sidente. - Nous examinons � pr�sent le projet de d�lib�ration DDEEES 132 G�: subvention avec convention cadre avec les r�gies de quartiers parisiennes visant la mise en ?uvre de services � la personne en faveur des seniors.

La parole est � M. Gauthier CARON-THIBAULT.

M. Gauthier CARON-THIBAULT. - Merci, Madame la Pr�sidente.

Mes chers coll�gues, ce projet de d�lib�ration peut para�tre minime par rapport au montant mobilis� mais je crois qu'il s'inscrit dans la politique de prise en charge du vieillissement que nous avons voulu mettre en place � Paris.

En effet, aujourd?hui on ne vieillit pas de la m�me mani�re qu'hier, et aujourd?hui notre population des troisi�me et quatri�me �ges est plus importante, plus souvent � domicile et surtout en meilleure sant�.

N�anmoins elles souffrent de ce que l'on appelle, de ce que Mme Genevi�ve LAROQUE de la Fondation nationale de g�rontologie appelle, les pluri-mini-handicaps. Ce sont tous ces petits gestes, tous ces petits handicaps plut�t, qui rendent la vie de tous les jours un peu plus compliqu�e�: le fait d'accrocher un cadre, de changer des ampoules, de bouger un meuble. Tout ce qui fait que le maintien � domicile finalement ne se fait pas qu'� travers des outils m�dico-sociaux mais � travers un accompagnement plus social qui permet aux personnes de rester vivre � domicile. Tous ces gestes de la vie quotidienne, tous ces petits bricolages ont pour but et vocation de pouvoir �tre pris en charge par les r�gies de quartier, que les personnes �g�es soient propri�taires ou locataires de leur logement.

En effet, et cela rappellera quelques souvenirs � certains coll�gues qui en ont fait partie, la mission d'information et d'�valuation sur la prise en charge des seniors � Paris l'avait montr�, � l'instar du rapport Boulmier, ces petites bricolages sont n�cessaires car ils renforcent l'image que les seniors ont d'eux-m�mes. En effet, ils n'ont pas � appeler un tiers, un voisin, un ami, une personne de leur famille, ils n'ont pas non plus � ne pas les faire, c'est quelque chose qui est fait�; ils ont l'esprit libre et justement ils peuvent passer � autre chose dans leur vie.

C'est �galement ce dont nous nous rendons compte dans le r�seau logement senior que nous avons mis en place dans le 3e arrondissement, dans les retours que nous font les locataires. D'autant plus que ces services ne sont pas pris en charge par le secteur �conomique traditionnel.

C'est la raison pour laquelle mon groupe avait d�pos� un amendement budg�taire l'ann�e derni�re pour aider les r�gies de quartier � d�velopper ces nouveaux services, dont le paiement est aujourd'hui fiscalement aid� � travers les dispositifs de type C.E.S.U.

En effet, il y a l� du lien social � cr�er et des nouveaux m�tiers � inventer. Tout cela permet de servir � la r�insertion de personnes qui en ont besoin et qui sont prises en charge par le D�partement de Paris.

C'est pourquoi je tenais � f�liciter Mme Pauline V�RON, qui a engag� ce travail apr�s Mme Seybah DAGOMA. Ce d�veloppement du dialogue avec les r�gies de quartier, afin de d�velopper ce syst�me d'aide pour d�terminer les besoins territoriaux, les besoins de formation ainsi que les obligations de gestion qui correspondront � cette nouvelle offre de services.

Madame la Pr�sidente, mes chers coll�gues, je crois que c'est une nouvelle offre qui r�pond v�ritablement � la question que nous devrons tous nous poser ici, � savoir comment souhaitons-nous vieillir dans Paris�?

Merci.

Mme Olga TROSTIANSKY, pr�sidente. - Merci, Monsieur CARON-THIBAULT.

Pour r�pondre, la parole est � Mme Pauline V�RON.

Mme Pauline V�RON. - Madame la Pr�sidente, mes chers coll�gues, je remercie M. Gauthier CARON-THIBAULT pour son intervention et pour son implication d�cisive dans ce projet en lien avec le r�seau logement senior que la mairie du 3e arrondissement a mis en place dans des immeubles du parc social au b�n�fice des seniors, comme il l'a tr�s bien rappel�.

L'objectif de ce projet de d�lib�ration est de permettre le d�veloppement d'une offre de services � la personne � destination des seniors. Et comme vous avez pu le noter, de nombreux seniors rencontrent des difficult�s � r�aliser eux-m�mes de petits travaux au sein de leur domicile et la possibilit� de faire appel � des entreprises priv�es n'est pas toujours possible pour des raisons financi�res.

Le Conseil de Paris a vot� fin 2011 un abondement au budget 2012 des cr�dits attribu�s � l'�conomie sociale et solidaire pour la mise en place d'un tel service. Je vous propose qu'il soit mis en place par les r�gies de quartier qui se porteront volontaires pour ce dispositif. Afin de mettre en place cette offre, il est n�cessaire que les r�gies de quartier mettent en ?uvre un certain nombre de mesures. Celles-ci leur permettront notamment d'obtenir l'agr�ment "services � la personne" et de mettre en place des plans de formation � destination de leurs salari�s en insertion. Les petits travaux r�alis�s seront du type d�pannage, laverie, travaux m�nagers, bricolage, enl�vement d'encombrants. Il faut noter qu'au-del� du service rendu, nous allons par la m�me occasion recr�er du lien social et du lien interg�n�rationnel. Ces services permettront la cr�ation d'activit�s compl�mentaires pour les salari�s des r�gies. Ces activit�s �conomiques vont donc contribuer � l'insertion socioprofessionnelle en offrant aux salari�s l'opportunit� d'une professionnalisation de leur savoir-faire et en leur permettant d'augmenter leurs chances de trouver un emploi dans le secteur marchand classique.

Les services du D�partement de Paris ont travaill� en �troite collaboration avec les r�gies de quartier pour la mise en place de ce dispositif. Lors de la derni�re r�union de travail organis�e � l'H�tel de Ville, six r�gies de quartier �taient et se sont donc port�es volontaires�: la r�gie Paris-centre, qui regroupe les quatre arrondissement du centre de Paris, les r�gies des 10e, 12e, 17e, 19e et 20e arrondissements.

Aussi, je vous propose de soutenir chacune des r�gies de quartiers qui s?est port�e volontaire � hauteur de 8.000 euros et donc de voter favorablement ce projet de d�lib�ration.

Je vous remercie.

Mme Olga TROSTIANSKY, pr�sidente. - Merci, Madame V�RON.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEEES 132 G.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2012, DDEEES 132 G).

Je vous remercie.

Novembre 2012
Débat
Conseil général
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