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2012 DASES 564 G - Subvention et convention (55.000 euros) avec l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris dans le cadre de la poursuite du financement en 2012 du dispositif des Equipes Mobiles Gériatriques Externes (EMGE) auprès des EHPAD.


M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DASES 564 G relatif � l'attribution d'une subvention de 55.000 euros et d?une convention avec l?Assistance Publique - H�pitaux de Paris dans le cadre des �quipes mobiles g�riatriques externes. La parole est � Mme BACHE.

Mme Marinette BACHE. - Monsieur le Pr�sident, depuis cinq ans, un partenariat utile a �t� mis en place entre l?A.P.-H.P. et nos �tablissements d?h�bergement pour personnes �g�es d�pendantes.

Il s'agit de la mise en place par l'A.P.-H.P., en lien avec la DASES et dans le cadre du Sch�ma d�partemental de g�rontologie, des �quipes mobiles g�riatriques externes. Ce dispositif compl�te utilement d'autres d�marches de coordination, telles que les �quipes internes des h�pitaux ou les r�seaux g�riatriques.

Les �quipes mobiles sont form�es d'un m�decin, bien s�r, mais �galement de personnels param�dicaux sp�cialis�s et adapt�s � l'intervention en E.H.P.A.D., tels que les personnels infirmiers. Par parenth�se, je pr�f�re l'expression "personnels infirmiers" � celui d'infirmi�res�; il n'y a pas que des femmes qui sont infirmi�res et les m�decins ne sont pas tous des hommes. Si on pouvait tenir compte dans la pr�sentation des projets de d�lib�ration, de cette �volution de la soci�t�, j'y serais sensible. Ma petite pouss�e d'urticaire f�ministe �tant pass�e, je continue en saluant �galement la pr�sence dans ces �quipes d'ergoth�rapeutes et de "neuropsy". Le travail des �quipes mobiles, par le suivi, par la veille sanitaire, gr�ce aussi � des consultations et des interventions sur place dans les E.H.P.A.D., permet d'�viter des hospitalisations ou simplement des d�placements pour consultations hospitali�res qui peuvent �tre fatigants, quelquefois m�me traumatisants pour les personnes �g�es fragilis�es. Le bilan effectu� depuis 2007 est tout � fait positif concernant la prise en charge des personnes �g�es, bilan qui r�v�le que l?action des �quipes mobiles se partage entre 52�% de r�gulation, 37�% d'�valuations individuelles et 11�% de formation. Je me r�jouis que, le budget de l?A.P. ne lui permettant plus d?assumer int�gralement cette exp�rimentation, dont nous voyons combien elle est b�n�fique, le D�partement de Paris abonde au budget pour 55.000 euros en 2012. Parall�lement, je ne peux que souhaiter que l'A.R.S. continue � participer au financement des �quipes mobiles de mani�re significative. Il me semblerait, en effet, utile de quitter d�finitivement le domaine de l'exp�rimentation pour entrer dans celui de la p�rennisation. Vous comprenez donc que c'est avec conviction que je voterai ce projet de d�lib�ration.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame BACHE. C'est Mme DUBARRY qui va vous r�pondre et je lui donne la parole.

Mme V�ronique DUBARRY. - Merci beaucoup, Monsieur le Pr�sident.

Oui, je crois que, maintenant, il est de notori�t� publique que ces �quipes mobiles g�riatriques externes ont fait, depuis 2008, leurs preuves. En 2011, par exemple, 54 E.H.P.A.D. ont b�n�fici� de ce dispositif, ce qui repr�sente quand m�me pr�s de 2.000 interventions.

Il s'agit surtout non pas d'�viter l'hospitalisation � tout prix, lorsqu'elle est n�cessaire, mais d'accompagner la personne dans les m�andres des consultations et puis, comme vous le disiez, Madame BACHE, � l'instant, �viter les attentes trop longues, les d�placements inutiles, etc. Cela, c'est l'un des points forts de ces �quipes-l�.

Il y en a un autre�: le fait que ces �quipes se d�placent dans les E.H.P.A.D. permet aux praticiens hospitaliers de l?E.H.P.A.D. de b�n�ficier d'un regard conjoint sur une situation, de croiser les informations, de croiser les pr�conisations et, ainsi, d'apporter, en tout cas, c'est bien le but, la meilleure r�ponse � la personne �g�e.

Le travail qui est men� dans le cadre de ces �quipes est un travail conjoint en partenariat D�partement, A.P.-H.P. et A.R.S. Les trois sources de financement, vous l?avez dit et je crois qu?il est important d'insister l�-dessus, sont essentielles pour que ce dispositif perdure. L� encore, je crois que le Sch�ma g�rontologique sera l'occasion de valider et de faire perdurer cette exp�rience, et de l'inscrire d�finitivement dans le paysage parisien parce que nous avons besoin, peut-�tre plus � Paris qu'ailleurs, d'un dispositif de ce type, de fa�on � accompagner au mieux les personnes �g�es entre l?E.H.P.A.D. et l'h�pital. Merci beaucoup � nouveau d'avoir attir� l'attention sur ce projet de d�lib�ration. Mme CAPELLE aurait aim� pouvoir vous r�pondre�; elle est retenue, malheureusement et c?est pour cela que cette t�che me revient. Merci beaucoup.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame DUBARRY. Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 564 G. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2012, DASES 564 G).

Octobre 2012
Débat
Conseil général
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