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2012 DDEEES 137 G - Lancement de marchés relatif à l'accueil et à l'accompagnement à la création d'entreprise de porteurs de projet parisiens au sein des Maisons des entreprises et de l'emploi.


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DDEEES 137 G concernant le lancement de march�s relatif � l'accueil et � l'accompagnement � la cr�ation d'entreprise de porteurs de projet parisiens au sein des Maisons des entreprises et de l'emploi. Je donne la parole � Mme Sandrine CHARNOZ.

Mme Sandrine CHARNOZ. - Merci, Madame la Pr�sidente.

Mes chers coll�gues, je souhaite signaler ce projet de d�lib�ration qui porte sur le lancement d'un nouveau march� par les Maisons des entreprises et de l'emploi parisiennes, pour proposer une offre d'accompagnement harmonis�e et professionnelle aux cr�ateurs d'entreprise parisiens.

Je pense qu'il faut saluer ici notre volont� d'aller toujours plus loin dans l?accompagnement des demandeurs d'emploi et surtout de faire �voluer nos dispositifs chaque fois que cela est possible. Le lancement de cette proc�dure de march� est n� d'un double constat, d'une part la demande croissante d'accompagnement en mati�re de cr�ation d'entreprise au sein des M.D.E.E. et, d'autre part, la n�cessit� de s'appuyer sur des professionnels de la cr�ation d'entreprise pour effectuer un accompagnement de qualit�. Les besoins en mati�re d'accompagnement sont importants, seul un cr�ateur sur trois est accompagn� dans ses d�marches alors que l'on sait que l'accompagnement est un facteur clef de p�rennit� des entreprises. Le cahier des charges qui est propos� me semble qui plus est porteur d'exigences vis-�-vis des futurs prestataires et tr�s en phase avec la r�alit� des d�marches des porteurs de projet. Trois phases sont distingu�es, une premi�re phase d'accueil pour permettre aux porteurs de projet de conna�tre les divers outils et contraintes de la cr�ation d'entreprise. Pour ceux qui souhaitent aller plus loin�; une deuxi�me phase de diagnostic est propos�e sous forme de deux entretiens individuels pour �valuer avec le porteur de projet la faisabilit� et la viabilit� de son projet. Enfin, les cr�ateurs dont le projet semble viable b�n�ficieront d'une troisi�me phase d'accompagnement pour conduire � la cr�ation effective de l'entreprise. J?attire votre attention sur cette premi�re phase d?accueil des porteurs de projet qui est extr�mement importante et sur laquelle tr�s peu d'acteurs sont positionn�s. La plupart des dispositifs exigent un premier niveau de maturit� du projet pour que l'ont y ait acc�s. Les M.D.E.E. me semblent donc, par ce primo accueil, en plein dans leur mission d'information et d'orientation des Parisiens et au plus pr�s des besoins actuels et locaux. L'id�e n'est pas, bien entendu, d'accompagner 100�% des porteurs de projet. Tous ne deviendront pas chefs d'entreprise et il est important de pouvoir leur faire prendre conscience rapidement du r�alisme ou non de leurs projets. Mais tous se verront proposer une solution. Par lettres de service tr�s larges, les M.D.E.E. pourront r�orienter les porteurs de projet qui le souhaitent vers d'autres formes de retour � l'emploi. J'en profite pour souligner l'excellent travail des six M.D.E.E. parisiennes qui ont accueilli pr�s de 230.000 Parisiens en 2011, ont organis� 900 sessions de pr�-recrutement pour les entreprises parisiennes et ont eu un impact significatif sur l'emploi avec 1.115 contrats de travail sign�s et 408 entreprises cr��es. Madame la Pr�sidente, mes chers coll�gues, ce projet de d�lib�ration est particuli�rement bienvenu, puisqu'il permet d'aller plus loin dans l'accompagnement des demandeurs d'emploi et dans le d�veloppement du tissu �conomique parisien. C'est pourquoi je vous invite � voter sans r�serve ce projet de d�lib�ration. Je vous remercie.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - La parole est � M. Christian SAUTTER.

M. Christian SAUTTER, vice-pr�sident. - Madame la Pr�sidente, je remercie Mme CHARNOZ d'intervenir sur ce sujet de la cr�ation d'entreprise et je veux le dire d'autant que nous avons un jeune public cet apr�s-midi. Je veux dire que la cr�ation d'entreprise, qui �tait autrefois une solution tr�s peu envisag�e par les jeunes ou m�me par les personnes qui cherchaient du travail, est de plus en plus une solution qui est poursuivie.

Mais simplement, pour r�ussir une cr�ation d'entreprise, il vaut mieux �tre accompagn�, comme je le dis souvent�: un cr�ateur ou une cr�atrice d'entreprise accompagn� est � 80�% sauv�. Donc l'accompagnement, ce n'est pas une mise sous tutelle, c'est une possibilit� d'am�liorer son projet, d'en perfectionner les aspects �conomiques, financiers et d'avoir acc�s aussi � des financements qui sont disponibles mais dont parfois on ignore qu'ils existent. Quand un jeune ou un moins jeune cr�ateur d'entreprise veut rechercher un accompagnement, il ne sait pas � qui s'adresser. Et comme l'a tr�s bien dit Mme CHARNOZ, il existe des "maisons des entreprises et de l'emploi" - vous trouvez cela sur le site Internet de la Ville - qui accueillent ces candidats � la cr�ation d'entreprise et leur recommande d'�tre gratuitement - j'insiste sur le gratuitement car certains en font m�tier, c'est tr�s bien mais gratuitement c'est encore mieux pour des personnes qui ont des moyens modestes - accompagn�s. Ce projet de d�lib�ration a pour but de faire en sorte que dans chacune des six maisons des entreprises et de l'emploi, il y ait, si je puis dire, un accompagnateur professionnel qui soit l� et qui puisse assurer ce service. Ces accompagnateurs, on les conna�t�: il y a l'Association pour le d�veloppement d'initiative �conomique, "Paris Initiative Entreprise", le r�seau "Entreprendre", des boutiques de gestion et d'autres. Mais je crois que ce projet de d�lib�ration a pour but v�ritablement de rendre notre service public car c'est un service public encore plus pr�sent et encore plus efficace. Un point sur lequel Mme CHARNOZ a insist� avec une certaine discr�tion, c'est le d�s�quilibre entre la cr�ation des entreprises par les hommes et la cr�ation d'entreprises par les femmes. A l'�chelle nationale, il y a 29�% de femmes qui cr�ent des entreprises pour une grande majorit� d'hommes. Eh bien nous faisons un effort particulier � Paris avec Mme Fatima LALEM pour qu?on arrive en la mati�re � parit�. Merci de voter ce projet de d�lib�ration.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci. Je vous laisse le temps d'applaudir et je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEEES 137 G. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2012, DDEEES 137 G).

Octobre 2012
Débat
Conseil général
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