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M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous terminons la 8e Commission avec le projet de d�lib�ration SG 184 - DGRI 62 sur une convention avec la ville de Vincennes et la ville de Gondar en Ethiopie.

Mme Marinette BACHE est inscrite, Pierre MANSAT et/ou Pierre SCHAPIRA lui r�pondront.

Mme Marinette BACHE. - Merci, Monsieur le Maire.

Vous le savez, je suis tr�s attach�e aux diverses coop�rations internationales que m�ne la Ville de Paris, et je le suis d'autant plus que si Paris est pr�sente dans les situations d'urgence, qui n�cessitent une aide ponctuelle, notre Ville s'efforce surtout d'avoir des interventions qui, sur la dur�e, participent au d�veloppement des r�gions o� nous intervenons et permettent � leurs habitants de construire eux-m�mes l'avenir de leur pays. C'est dans cet esprit que ce projet de d�lib�ration nous est aujourd'hui pr�sent�.

Je ne reviendrai pas sur la situation �thiopienne�; l'Ethiopie est un des pays les plus pauvres du monde, qui a travers� au cours du si�cle dernier une s�rie d'�v�nements tragiques qui ont meurtri son peuple, lequel, d'ailleurs, reste aujourd'hui encore � la merci d'al�as climatiques et m�me de famines.

Permettre alors � une partie du peuple de Gondar de trouver du travail par le d�veloppement d'un tourisme respectueux, bas� sur les richesses historiques de cette ville, me semble une bonne id�e.

On oublie souvent ou on se souvient seulement tr�s tard, quand des fanatiques les d�truisent par exemple, que des pays africains poss�dent des tr�sors culturels et architecturaux. C'est le cas de cette ville, class�e au patrimoine mondial de l'UNESCO, et qui comporte ch�teaux, palais, �glises, ainsi qu?une cit� royale et le ch�teau de Ras Ghimb.

Pourtant, la fili�re touristique est extr�mement faible et repr�sente seulement 20.000 touristes par an�; c'est bien peu par rapport � ce que pourrait offrir cette r�gion.

La coop�ration �voqu�e dans ce projet de d�lib�ration va donc bien au-del� d'une simple restauration d'un magnifique et signifiant monument historique. Elle permettrait � des hommes, � des femmes, � des jeunes, de trouver un avenir et, en m�me temps, de participer � un projet collectif dans leurs pays. Dans ce cadre, nous ne pouvons qu'�tre fiers que la Ville de Vincennes, principal op�rateur de cette coop�ration, ait sollicit� notre �cole du Breuil pour la r�habilitation du parc du ch�teau.

Je pense �galement que les �tudiants qui participeront � ces travaux en sortiront personnellement enrichis et durablement marqu�s et ce sera �videmment un plus pour l'ensemble de l'�cole�: toutes raisons, donc, pour soutenir cette initiative.

Je vous remercie.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � M. Pierre SCHAPIRA pour r�pondre.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint. - Cela va �tre tr�s rapide.

Je ne peux qu'approuver ce que vient de dire notre coll�gue. J'ajouterai simplement que l'�cole du Breuil est quand m�me de grande r�putation, une r�putation internationale, et, d'ailleurs, je dois dire que, par exemple, � Alger, nous avons refait le Jardin d?essai, ce fameux jardin botanique qui date de la fin du XIXe si�cle, qui va �tre inaugur� bient�t. On peut rendre hommage aux jardiniers de la Ville de Paris pour le travail qu'ils font � travers le monde.

Merci.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration SG 184 - DGRI 62.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2012, SG 184 - DGRI 62).

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