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à M. le Maire de Paris relative au changement de sens de circulation de voies parisiennes.


Libell� de la question�:

"Vous avez fr�quemment choisi de faire alterner dans une m�me voie les sens de circulation, les coupant ainsi en fractions "t�te-b�che".

Dans votre communication destin�e aux r�sidents de ces voies, vous annoncez "vouloir lutter contre la pollution qui constitue l?un des objectifs prioritaires de la Municipalit� qui souhaite d�velopper une politique des d�placements plus respectueuse de l?environnement et de la qualit� de l?air?.".

Si l?objectif de ces nouveaux flux circulatoires �tait de trouver des solutions pour r�duire les embouteillages de la circulation g�n�rale, vous conviendrez qu?il n?en est rien puisque dans les secteurs concern�s, les encombrements se sont �tendus � toutes les voies collat�rales entra�nant parfois des remaniements de la part des services concern�s. C?est pourquoi, Mme Laurence DOUVIN et les �lus du groupe U.M.P.P.A. demandent � M. le Maire de Paris de dresser un bilan de ces rues � sens multiples afin d?�valuer les cons�quences de tels am�nagements en terme de circulation, de pollution atmosph�rique et sonore dans les quartiers concern�s en prenant �videmment en compte les d�tours qu?engendrent obligatoirement ces modifications."

R�ponse (M. Julien BARGETON, adjoint) :

"Depuis de nombreuses ann�es, la Ville de Paris m�ne une politique globale des d�placements dont l'objectif est de ma�triser le volume de la circulation automobile dans la Capitale. C'est dans ce contexte qu'a �t� d�finie une notion de hi�rarchisation des voies permettant la cr�ation de secteurs o� la circulation automobile serait att�nu�e par la suppression du transit inutile. L'am�nagement de ces quartiers peut alors �tre repens� afin d'offrir aux habitants et aux usagers une qualit� de vie meilleure et davantage de s�curit�. Ainsi, d�s le milieu des ann�es 90 sont apparus des quartiers dits "tranquilles" puis � partir de 2001 des quartiers verts o� le concept initial a �t� renforc�. Aujourd'hui, Paris compte pr�s de 70 de ces quartiers (zones 30).

Afin d'�viter les "itin�raires malins", des modifications du plan de circulation ont parfois �t� n�cessaires et des "t�tes-b�ches" implant�s. Ceux-ci permettent de conserver une desserte locale n�cessaire � la vie du quartier tout en d�tournant le trafic de transit vers les axes du r�seau principal.

Sur le r�seau principal, les mesures effectu�es sur les voies instrument�es montre une baisse continue du volume de trafic au cours des derni�res ann�es. Ainsi, le volume de trafic en 2010 est de 25% plus faible qu'en 2000. Ce r�seau moins utilis� qu'auparavant a donc vocation � supporter l'ensemble du trafic de transit parisien."

Octobre 2012
Débat
Conseil municipal
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