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2006, DU 102 - Attribution de la dénomination “place Jean Gabin” à un espace situé dans le 18e arrondissement de Paris.


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l?examen du projet de d�lib�ration DU 102 : attribution de la d�nomination ?place Jean Gabin? � un espace situ� dans le 18e arrondissement.

Mme de CLERMONT-TONNERRE a la parole.

Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE. - Merci, Monsieur le Maire.

Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, je voudrais tout d?abord me r�jouir de la venue de ce projet de d�lib�ration devant notre Assembl�e tout en regrettant le retard avec lequel il nous est pr�sent�. Vous vous souvenez sans doute, Monsieur le Maire, que nous avions adopt� en f�vrier 2004, un v?u par lequel notre Assembl�e souhaitait rendre hommage � Jean Gabin, en attribuant son nom � une rue, une place ou un espace vert dans notre Capitale. Je vous rappelle que cette ann�e-l�, nous c�l�brions le centenaire de la naissance de cette illustre figure, qui a marqu� le cin�ma fran�ais d?une exceptionnelle empreinte et dont le nom est rest� li� � tant de films mythiques.

Nous pensions alors que vous auriez eu � c?ur de f�ter ce centenaire en pr�sentant � notre Assembl�e d�s 2004 le projet de d�lib�ration attendu et je m?�tonne que ce v?u ait tant tard� � se concr�tiser. Ce retard n?est malheureusement pas un cas isol�, car vous vous souvenez sans doute aussi, Monsieur le Maire, de cette s�ance du 20 octobre 2003 au cours de laquelle notre Conseil a adopt� un v?u d�pos� par Philippe GOUJON et les �lus du groupe U.M.P., proposant l?attribution de la d�nomination ?9 novembre 1989, chute du mur de Berlin?, pour une place parisienne.

Un an apr�s, en novembre 2004, alors que nous venions de c�l�brer le 15e anniversaire de la chute du mur, mon coll�gue Philippe GOUJON s?�tait �tonn� que la Ville n?ait toujours pas tenu ses engagements.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Il s?agit de Jean Gabin ici !

Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE. - Cela ne m?emp�che pas d?intervenir sur le retard avec lequel les voeux...

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Si, parce que ce n?est pas le sujet. Les interventions doivent porter sur les projets de d�lib�ration.

Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE. - Je poursuis. A ce moment-l�, tenez vos engagements !

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - La preuve, ils sont tenus, puisque vous avez le projet de d�lib�ration.

Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE. - Depuis cette date, rien n?a boug�, en d�pit des propositions que vous nous aviez faites pour donner cette d�nomination � la place de la Porte de Versailles.

J?ajoute, Monsieur le Maire, que je ne comprends pas bien pour quelle raison notre Municipalit� tarde tant � honorer ce v?u, alors que nous allons prochainement comm�morer le 17e anniversaire, cette fois, de la chute du mur. Quelle r�ponse allez-vous nous donner ?

Nous direz-vous que la floraison de propositions de d�nominations d�pos�es dans cette enceinte g�n�re des embouteillages dans les services ? Nous direz-vous que le rythme de r�union de la Commission de d�nomination des sites ne permet pas de proc�der � l?examen de toutes les demandes, � moins que vous ne consid�riez qu?il y ait des v?ux � deux vitesses, � l?image de ce que nous avons vu ce matin lors du d�bat assez vif que nous avons eu autour du jardin Marie Trintignant.

Merci.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur CAFFET, vous avez la parole.

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint, rapporteur. - Je ne vais pas r�pondre sur le m�me ton que Mme de CLERMONTTONNERRE, ton auquel je commence � �tre habitu� maintenant, c?est-�-dire un ton vindicatif, v�h�ment, de mise en demeure, de mise au pied du mur ! Tout cela est parfaitement d�risoire, Madame de CLERMONT-TONNERRE.

Ce que je constate?

(Mouvements de protestation sur les bancs du groupe U.M.P.).

Vous connaissez ma position sur le mur, enfin !

Il n?y a pas que Mme de CLERMONT-TONNERRE qui essaye de mettre au pied du mur ! Monsieur FLORES, vous en savez quelque chose.

Je ferme cette parenth�se.

Vous �tes plus int�ress�e par le mur de Berlin que par Jean Gabin, c?est dommage pour Jean Gabin. C?est comme cela !

Qu?est-ce que je peux vous dire sur l?engagement qui n?a pas �t� respect� ? Je ne sais pas si, dans le v?u, il �tait inscrit que le 30 septembre 2006, au plus tard, l?inauguration aurait eu lieu. Cela m?�tonnerait !

(Mouvements de protestation sur les bancs du groupe U.M.P.).

C?�tait il y a trois ans ! Attendez ! Je peux vous citer �galement un certain nombre de v?ux, si vous voulez, qui attendent.

Je peux vous dire aujourd?hui, s?agissant du mur de Berlin qui vous tient tant � c?ur, et heureusement qu?il vous tient plus � c?ur qu?une rue de Kiev...

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Quand vous serez majoritaires, vous serez l?Ex�cutif, cela ira beaucoup plus vite, voil� !

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint, rapporteur. - Si vous voulez discuter entre vous, discutez entre vous !

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - On ne va pas y passer la journ�e, surtout !

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint, rapporteur. - S?agissant du mur de Berlin, voil� ce que je peux vous dire : renseignements pris, la Direction de l?Urbanisme est en train de r�diger le projet de d�lib�ration et j?esp�re que nous pourrons l?adopter en Conseil de Paris - je ne sais pas si ce sera � l?unanimit�, on verra bien - d?ici la fin de l?ann�e.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DU 102.

Qui est pour ?

Pas d?opposition ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DU 102).

Septembre 2006
Débat
Conseil municipal
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