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2006, DAJ 13 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer la convention constitutive du Point d’Accès au Droit (PAD) du 15e arrondissement. 2006, DAJ 14 - Autorisation à M. le Maire de Paris de lancer une consultation en vue de la passation, selon les dispositions de l’article 30 du Code des marchés publics, d’un marché de service pour l’organisation et la coordination de permanences gratuites d’accueil, d’information et de consultation juridiques ainsi que de médiation au sein du Point d’accès au droit du 15e arrondissement, pour les personnes démunies ou en situation de précarité.


M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DAJ 13 : autorisation � M. le Maire de Paris de signer la convention constitutive du Point d?acc�s au droit du 15e arrondissement.

Je donne la parole � M. Philippe GOUJON pour le groupe U.M.P.

M. Philippe GOUJON. - Monsieur le Maire, les Points d?acc�s au droit compl�tent la mission des M.J.D. (Maisons de Justice et du Droit) qui ont �t� initi�es sous la pr�c�dente mandature.

Ayant inaugur� celle du 14e dans des locaux d?ailleurs de la S.E.M.E.A. 15, j?avais souhait� depuis plusieurs ann�es avec mes coll�gues du 15e que notre arrondissement, peupl� tout de m�me de 235.000 habitants, puisse b�n�ficier �galement d?un point d?acc�s au droit, �tant donn� que la M.J.D. du 14e �tait un peu �loign�e.

C?est donc avec satisfaction que j?�voque ce projet de d�lib�ration, les deux m�me, puisqu?il y a deux projets de d�lib�ration qui sont joints.

Le Point d?acc�s au droit est bien un outil n�cessaire � la vie de nos concitoyens, notamment ceux qui sont en situation de pr�carit�, de difficult�. Des conseils de qualit� doivent y �tre dispens�s pour permettre une meilleure accessibilit� de tous � la justice, et c?est la raison pour laquelle le P.A.D. doit �tre anim� par des personnes suffisamment qualifi�es pour diligenter des r�ponses adapt�es aux besoins de chacun.

Le recours � des professionnels me semble donc devoir �tre pr�f�r� � l?appel � des b�n�voles m�me indemnis�s tels qu?on les d�crit dans le projet de d�lib�ration.

En outre, ce P.A.D. se doit d?�tre un lieu de synergie des forces des diff�rents acteurs de la vie sociale de l?arrondisse-ment. Ainsi, la mairie du 15e, le Centre d?action sociale, les h�pitaux du secteur, le commissariat de police doivent travailler de concert dans cette structure.

Je souhaite �galement que l?adjoint de quartier puisse participer au comit� de pilotage.

Je souhaite aussi que les �lus de l?arrondissement qui tiennent des permanences en mairie soient inform�s sur le P.A.D., sur son activit� pour qu?une bonne coop�ration s?instaure.

Quelques questions maintenant, tr�s rapides.

Est-ce que nous disposons d?une �valuation du bilan des trois Points d?acc�s au droit existants ? Ce Point d?acc�s au droit devra partager les locaux de la Maison des associations et des services publics qui est d�j� exigu pour que tout le monde y trouve sa place ; comment se fera la cohabitation ?

Nous n?avons pas d?information dans ce projet de d�lib�ration sur le co�t du projet. Quel sera le budget ? Est-il financ� par diff�rentes structures ?

Et enfin, si je peux me permettre une question sur le projet de d�lib�ration qui suit, cela m?�vitera d?y revenir ; quelle est la raison pour laquelle la Mairie souhaite passer un march� de service et ne d�cide pas une gestion en r�gie ? Par exemple, sous l?autorit� de la D.P.P. ? Et quel est le mode de gestion des trois autres Points d?acc�s au droit actuellement existants ?

Je vous remercie.

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Merci.

Pour r�pondre, je donne la parole � Mme Myl�ne STAMBOULI.

Mme Myl�ne STAMBOULI, adjointe, au nom de la 2e Commission. - Oui. Merci, Monsieur le Maire.

Nous avons le plaisir de pr�senter deux projets de d�lib�ration � ce Conseil de Paris. Le premier qui autorise � signer la convention constitutive du Point d?acc�s au droit du 15e arrondissement et le deuxi�me une autorisation de signer un march� de service pour l?organisation et la coordination de ce Point d?acc�s au droit.

Le premier projet de d�lib�ration est fond� sur la conven-tion-cadre qui a �t� sign�e le 20 octobre 2003 avec le C.D.A.D., Conseil d�partemental d?acc�s au droit, la Mairie de Paris, la R�gion et l?Etat, ainsi que le Procureur de la R�publique afin de mettre en place les 5 Points d?acc�s au droit qui sont pr�vus, le P.A.D. 15e �tant le quatri�me Point d?acc�s au droit qui ouvre � Paris.

Vous avez donc sur la base de cette convention-cadre la d�clinaison concernant le point d?acc�s au droit du 15e.

Pour r�pondre � votre question, le comit� de pilotage est pr�sid� par le Maire du 15e. Vous observerez qu?il est possible au Maire du 15e et � ce comit� de pilotage d?inviter toute personne int�ress�e par les activit�s du Point d?acc�s au droit. Et il est d?usage qu?un des membres puisse effectivement s?adjoindre une personne � ses c�t�s qui soit particuli�rement int�ress�e par l?activit� de ce Point d?acc�s au droit.

Il reviendra donc � ce comit� de pilotage et plus particuli�rement au Maire du 15e de veiller � ce que les personnes int�ress�es puissent participer � ce comit� de pilotage.

Pour r�pondre � votre deuxi�me question, les Points d?acc�s au droit ont tous une association qui porte ces projets. C?est bien l?objet du second projet de d�lib�ration sur le march� de service. Donc il y a effectivement des associations qui sont candidates et qui seront choisies en pr�sence d?un repr�sentant de la mairie du 15e pour porter ces projets avec des budgets qui sont les m�mes, d?un point d?acc�s au droit � l?autre, en ce qui concerne les frais de fonctionnement.

Sur ce point, je voudrais quand m�me vous donner une mauvaise nouvelle sur le 15e arrondissement. L?ensemble de ces Points d?acc�s au droit sont pr�vus dans ou � proximit� d?un quartier ?politique de la ville?. Nous avions choisi le quartier des P�richaux en ce qui concerne le 15e puisqu?il y a une concentration effectivement importante de personnes en difficult�, mais aux derni�res nouvelles, l?Etat ne retient pas ce quartier des P�richaux comme un quartier ?politique de la ville?.

Je ne peux donc qu?inviter la mairie du 15e � agir pour ce quartier car malgr� tout, cela d�termine des financements de la part de l?Etat sur les budgets ?politique de la ville? et nous risquons d?avoir un budget inf�rieur pour le 15e arrondissement � ce que nous avons dans d?autres Points d?acc�s au droit pour financer des permanences associatives notamment.

En ce qui concerne les liens avec le commissariat, le Centre d?action sociale, etc., chaque Point d?acc�s au droit prend, � travers l?association porteuse, les contacts qui lui semblent n�cessaires en fonction des g�ographies des diff�rents quartiers.

Donc le commissariat bien entendu pour aider aux liens, notamment pour les droits des victimes, cela para�t une intervention tr�s importante. En ce qui concerne les violences, et les violences conjugales en particulier, des liens ont �t� cr��s entre les Points d?acc�s au droit et les commissariats locaux pour orienter les victimes vers ce lieu de permanence juridique.

Le Centre d?action sociale de la Ville de Paris et de l?arron-dissement, bien entendu, peut �tre associ� et des liens peuvent se cr�er. Et j?insiste sur le Tribunal d?instance �galement, dont le P.A.D. permet par moment de soulager les audiences en proposant des m�diations et en �vitant que tous les conflits, notamment les conflits de voisinage ou des conflits de moindre importance, engorgent le Tribunal d?instance plut�t que de trouver d?autres modes de r�solution comme la m�diation.

Voil�, j?esp�re avoir r�pondu � vos questions sur ce point et peut-�tre Fr�d�rique CALANDRA aura � pr�ciser quelque chose.

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Bien. Mme Fr�d�rique CALANDRA a la parole.

Mme Fr�d�rique CALANDRA , adjointe, au nom de la 2e Commission. - Je vais �tre extr�mement br�ve. Je voulais rappeler que c?est un dispositif qui est labellis� par le Comit� d�partemental de l?acc�s aux droits dans lequel si�ge un grand nombre d?intervenants, et notamment les repr�sentants de toutes les professions judiciaires. C?est un dispositif qui a �t� mis en place d�s 2002 et qui se poursuit aujourd?hui. C?est une coproduction de l?Etat, de la Ville et de la R�gion. Nous avons tous int�r�t � ce que ce dispositif se maintienne au mieux parce qu?il rend de grands services aux usagers qui en sont extr�mement contents.

Par cons�quent, je vous encourage tous � parler � la Pr�fecture de Paris de fa�on � ce que m�me si les P�richaux sont d�class�s par la D.I.V. et sortis du dispositif ?politique de la ville?, � tout le moins les engagements soient tenus, c?est-�-dire que les dispositifs d�j� engag�s et contractualis�s soient maintenus � la hauteur pr�vu. M. GOUJON a raison de demander des bilans ; on a des premiers bilans sur les Points d?acc�s au droit, les Maisons de justice et du droit et nous vous les ferons parvenir. Les Maisons de justice et du droit sont un tel succ�s quelles sont d�j� satur�es et c?est pour cela que l?on a cr�� les Points d?acc�s au droit par un maillage compl�mentaire. Mais je suis convaincue que le point des P�richaux aura un �norme succ�s aupr�s de la population.

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAJ 13.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DAJ 13).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAJ 14.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DAJ 14).

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Comme le Maire l?a rappel� ce matin, pour des raisons d?emploi du temps, nous allons passer � la 9e Commission mais seulement aux affaires rapport�es par Pierre SCHAPIRA qui va repr�senter la Ville demain � l?�tranger avec le Maire.

Septembre 2006
Débat
Conseil municipal
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