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2006, DPJEV 152 - Approbation du principe et des modalités de la réalisation de prestations de maintenance et de réparation des bassins et fontaines ornementales gérées par la Direction des Parcs, Jardins et Espaces Verts. - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer le marché correspondant.


M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Nous arrivons au projet de d�lib�ration DPJEV 152. Il s?agit de la maintenance et de la r�paration des bassins et fontaines ornementales qui sont g�r�s par la Direction des Parcs, Jardins et Espaces verts.

Mme de CLERMONT-TONNERRE interroge M. CONTASSOT.

Vous avez la parole, Madame.

Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE. - Au-del� des travaux d?entretien et de maintenance courants des bassins et fontaines dont il est question dans ce projet de d�lib�ration, je souhaite attirer votre attention sur l?urgence qu?il y a � remettre en �tat certaines fontaines monumentales qui, aujourd?hui, ne fonctionnent plus et qui pourtant sont des �l�ments majeurs du paysage parisien ou de nos jardins.

Je limiterai mon intervention � deux exemples. Le premier concerne les six fontaines du rond-point des Champs-Elys�es dont les jets d?eau sont � sec depuis deux ans, alors que ces bassins s?inscrivent dans la perspective la plus prestigieuse de notre Capitale.

Mon coll�gue Fran�ois LEBEL, maire du 8e arrondissement, vous a d?ailleurs alert�s � plusieurs reprises, en particulier par le biais d?un v?u pr�sent� lors de notre s�ance du 27 f�vrier 2006 et dont le contenu relayait �galement les demandes formul�es par les comit�s Champs-Elys�es, Montaigne et Matignon.

Le deuxi�me exemple porte sur le parc Andr�-Citro�n. Nous connaissons tous ce grand parc qui ouvre une perspective de 450 m�tres sur la Seine et dans lequel les jeux d?eau sont omnipr�sents, qu?il s?agisse des multiples jets d?eau, du grand canal ou des diverses fontaines et bassins.

Malheureusement, actuellement les fontaines du jardin noir ne fonctionnent plus ; la lisi�re du grand parc et le grand canal se vident all�grement ; quant aux jardins s�riels certains d?entre eux n?ont plus ni eau ni v�g�taux, alors qu?ils sont suppos�s �voquer la source, le ruisseau, la cascade et la rivi�re.

Il devient, vous en conviendrez, Monsieur le Maire, d�sormais urgent d?engager un plan de remise en �tat de ce patrimoine qui se d�grade de plus en plus. C?est pourquoi je pense qu?au-del� de l?entretien courant des bassins et fontaines qui font l?objet de ce projet de d�lib�ration, il est indispensable que vous r�alisiez un inventaire et un �tat des lieux des fontaines d�t�rior�es et que vous engagiez un v�ritable plan de r�habilitation avec, � la cl�, les cr�dits - je me tourne vers M. SAUTTER - que ces travaux requi�rent.

Enfin, Monsieur le Maire, je ne voudrais pas terminer cette intervention sans rendre un hommage appuy� aux jardiniers et aux agents de surveillance de la Ville de Paris qui assument leurs fonctions dans un contexte de plus en plus difficile et qui, pendant tout le week-end et � l?occasion de cette 10e F�te des Jardins, sont all�s � la rencontre des Parisiens pour leur montrer leur savoir-faire et dialoguer avec toutes les g�n�rations d?usagers de nos jardins publics, afin de mieux leur faire conna�tre le magnifique patrimoine v�g�tal dont ils assurent, au quotidien, l?entretien et la surveillance.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame de CLERMONT-TONNERRE, pour cet hommage aux personnels.

Je donne la parole � M. CONTASSOT.

M. Yves CONTASSOT, adjoint, au nom de la 4e Commission. - Mme de CLERMONT-TONNERRE a soulign� � quel point nous avons des difficult�s avec les fontaines et les bassins de la Ville.

Vous le savez, sur le parc Andr�-Citro�n, je l?ai expliqu� lors de la r�union de la commission, en fait, ce sont des erreurs de conception. Il faut absolument tout reprendre ; les techniques utilis�es � l?�poque �taient d�j� d�pass�es. On peut le regretter car ce parc n?est pas tr�s ancien. Et il faut tout refaire.

Sur les Champs-Elys�es, ce sont d?autres raisons.

S?agissant de ces deux lieux, je pense que nous en reparlerons au moment du budget 2007. En tout cas, il est fortement envisag� que cela puisse �tre inscrit dans la programmation 2007.

Pour ce qui est de l?hommage que vous avez rendu aux jardiniers et aux agents de la surveillance, je ne peux que m?y associer, en d�plorant d?ailleurs qu?� l?instar de l?ensemble des personnels de la Ville qui travaillent sur la voie publique, ils soient de plus en plus victimes d?agressions. On n?arr�te pas de nous rebattre les oreilles sur la s�curit�, mais je constate que pour les agressions sur le personnel qui augmentent de fa�on consid�rable, l?�chec de ce que l?on nous raconte � l?�chelon gouvernemental est h�las patent.

La solidarit� que nous devons avoir avec ces personnels est sans limite car, effectivement, ce sont eux qui, souvent, sont en premi�re ligne et les premiers vis�s.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur CONTASSOT.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPJEV 152.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DPJEV 152).

Septembre 2006
Débat
Conseil municipal
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