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2006, DAC 626 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer une convention avec la Régie autonome des transports parisiens relative au renforcement du service de transports pendant l’opération “Nuit Blanche”. 2006, DAC 630 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer une convention avec la SNCF relative au renforcement du service de transports pendant l’opération “Nuit Blanche” du 7 octobre 2006. 2006, DGIC 22 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer des conventions de partenariat pour l’opération “Nuit Blanche 2006”.


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l?examen des projets de d�lib�ration DAC 626, 630 et DGIC 22 : Op�ration ?Nuit Blanche?.

La parole est � Mme NENNER.

Melle Charlotte NENNER. - Les deux conventions ici pr�sentes visent � renforcer l?offre de transport nocturne lors de la prochaine ?Nuit Blanche? du 7 octobre prochain.

Le renforcement de l?offre va dans le bon sens, bien �videmment. Les visiteurs pourront ainsi utiliser la ligne 14 du m�tro, la ligne C du RER intra muros seulement, ainsi que des bus et des navettes.

Toutefois, un renforcement plus important de l?offre nocturne serait souhaitable comme c?est le cas lors de la F�te de la Musique.

Le dispositif qui serait, � mon avis, le plus adapt� est le dispositif ?Grande nuit?, qui s?applique �galement � la nuit de la Saint-Sylvestre et qui pr�voit un r�seau minimal de m�tros fonctionnant toute la nuit, et qui permettrait de faire d�couvrir Paris toute la nuit dans de tr�s bonnes conditions.

Je constate �galement que l?augmentation de l?offre concerne essentiellement Paris mais beaucoup moins les liaisons avec les communes de banlieue. L?op�ration ?Nuit Blanche? vise � d�mocratiser l?art contemporain et de nombreux franciliens viennent � cette occasion se promener dans les rues de Paris et admirer les oeuvres propos�es.

L?offre de Noctilien leur permet, d?ores et d�j�, de rentrer chez eux plus facilement, mais lors de l?op�ration ?Nuit Blanche?, les besoins sont �videmment beaucoup plus importants que pour n?importe quel autre week-end, et un renforcement de cette offre peut s?av�rer n�cessaire.

Voil� pourquoi nous souhaiterions que pour l?�dition 2007, on �tudie la possibilit� de mettre en place � la fois le dispositif ?Grande nuit? et un renforcement de l?offre bus vers la banlieue.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � Mme de CLERMONT-TONNERRE.

Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE. - Je vais m?exprimer pour Mme DOUVIN.

Contrairement � ce qu?indique l?expos� des motifs de ce projet de d�lib�ration, le service offert par les Noctilien � l?occasion de la ?Nuit blanche? ne constitue pas une augmentation de l?offre mais en fait une modification avec des renforcements ponctuels.

En effet, si les lignes METEOR et le RER C fonctionneront bien toute la nuit et que les extr�mit�s des lignes Noctilien auront un service renforc�, en revanche la desserte autobus du centre de Paris n?est pas garantie. Ce qui est tout de m�me dommage.

Donc nous, nous souhaiterions que la desserte des lignes radiales soit restitu�e dans le centre de Paris pour permettre notamment aux personnes qui travaillent et qui ont besoin de cette desserte de transport en commun de ne pas �tre p�nalis�es par des ruptures de charge � l?int�rieur du centre de Paris. Certes, vous avez fait de gros efforts pour am�liorer la desserte avec la banlieue mais nous vous demandons, comme nous l?avons fait d�j� � plusieurs reprises les ann�es pass�es, de maintenir la desserte du Noctilien sur le Centre de Paris.

Merci.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - La parole est � Mme TA�EB.

Mme Karen TA�EB. - Monsieur le Maire, la nuit du 7 au 8 octobre sera donc celle de la 5e �dition de ?Nuit blanche?, il est toujours bon de le rappeler. Les �lus du groupe M.R.C. se f�licitent de la tournure p�renne que prend cette nuit aux parfums �ph�m�res. ?Eph�m�res? car c?est justement le caract�re qui donne toute la mesure � cette nuit tr�s attendue par les Parisiens, les franciliens et les nombreux visiteurs de Paris. C?est m�me, je dirais, la signature d?un art contemporain, d?un art d?aujourd?hui, ces ?uvres, ces spectacles ou encore ces installations lumineuses et sonores que ces artistes font et d�font pour une seule nuit. Le caract�re exceptionnel de l?ouverture de certains sites embl�matiques ou insolites de Paris rev�tus d?art contemporain donne un message culturel fort et audacieux et donne � ce si�cle une d�finition de l?art.

Et parce que c?est son r�le, Paris a voulu offrir cet espace de parole, cette immense sc�ne o� cette ann�e des ?uvres d?artistes de renomm�e internationale se retrouveront aux c�t�s d?oeuvres de jeunes artistes.

Pour cette 5e �dition de ?Nuit blanche?, la direction artistique a donc �t� confi�e � J�r�me SANS et Nicolas BOURRIAUD, ex codirecteurs du Palais de Tokyo. L?accent sera mis cette ann�e sur les cultures �trang�res dans 6 quartiers de Paris : le Marais, la Goutte d?or, les Batignolles, Bercy Tolbiac, Beaugrenelle et Trocad�ro Concorde. Un �v�nement d?une telle envergure qui voit son public sans cesse augmenter et son esprit revisit� par d?autres grandes villes comme Bruxelles, Rome, Naples, Montr�al ou Toronto a bien entendu besoin de moyens et les �lus du groupe du M.R.C. se f�licitent de voir s?associer � cet �v�nement, d�sormais incontournable, de nombreux partenaires, entreprises publiques et priv�es, pour un montant de plus de 524.000 euros. Et c?est pourquoi nous voterons ce projet de d�lib�ration.

Je vous remercie.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � Mme NENNER.

Melle Charlotte NENNER. - Effectivement, je ne peux que me r�jouir que nous p�rennisions cette op�ration ?Nuit blanche? que je trouve assez extraordinaire. En revanche, nous avons plus de r�ticences sur les partenariats publics priv�s, vous le savez. Pourquoi ? Parce que c?est �videmment un risque de transformation de ces op�rations essentielles et magnifiques en foires marketing.

Je rappelle quand m�me qu?� la derni�re ?Nuit blanche?, il y avait une op�ration organis�e par une marque de caf� soluble qui n?avait absolument rien d?artistique mais qui tenait beaucoup � l?op�ration strictement publicitaire et qui avait quand m�me beaucoup choqu� puisqu?elle se trouvait dans les rues de Paris et qu?elle �tait fortement associ�e � ?Nuit blanche?.

Nous n?avons pas d?opposition totale aux partenariats priv�s mais � la condition qu?ils devraient rester minoritaires dans le financement de ces op�rations pour en garantir le caract�re public et justement pour �viter ce type de d�rive.

Je note quand m�me que la charte des partenariats que nous avons adopt�e am�liore grandement les choses et nous voyons ici une s�rie de partenariats qui sont propos�s qui s?apparentent beaucoup plus au m�c�nat qu?au sponsoring et on voit qu?il y a quand m�me un effort qui a �t� fait.

En attendant, j?esp�re que la place de ces partenaires, de ces sponsors sera peu visible sur l?op�ration et que nous verrons effectivement une am�lioration dans ce domaine.

Deuxi�me chose, je m?inqui�te aussi? Il faudra �tre assez vigilant sur les op�rations de ?Nuit blanche off?, puisqu?il y aura forc�ment des choses qui se d�rouleront en dehors de ce qui aura �t� organis� par la Mairie. Et l�, effectivement, cela peut �tre source de complet d�bordement. Quand c?est un bar qui organise un concert, on peut dire que c?est du domaine du culturel et je dirais que c?est vraiment quelque chose qui peut tout � fait cadrer. En revanche, cela peut �tre compl�tement pris comme une occasion de faire du marketing, de la publicit� sur l?espace public ce qui, forc�ment, d�naturerait compl�tement l?esprit de cette manifestation.

Une question sur la part des financements priv�s dans l?op�ration. Quel est son pourcentage ?

Et une deuxi�me : un appel � la vigilance sur ces possibles d�bordements publicitaires.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Tout le monde est intervenu.

La parole est � M. GIRARD.

M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - Je vais r�pondre en deux temps.

D?abord sur les transports, je commencerai par Mme de CLERMONT-TONNERRE. Je tiens � la rassurer. Elle pensait qu?il y aurait un affaiblissement dans le centre. Non, bien au contraire puisque la ligne 14 fonctionne et qu?elle traverse le Centre de Paris.

Donc l�-dessus, n?ayez pas d?inqui�tude, bien au contraire, le Centre de Paris est bien irrigu�, les gens peuvent voyager sans aucun probl�me. Et la R.A.T.P. avec laquelle nous sommes en discussion, aussi bien le cabinet du Maire que M. BAUPIN ou moi-m�me, avec le nouveau pr�sident, le Pr�fet MONGIN, nous a sembl� particuli�rement favorable � venir nous soutenir. Mais bon, il faut laisser le temps d?arriver et de s?installer � M. MONGIN, qui, je crois, appr�ciera d?ailleurs beaucoup lui-m�me la prochaine ?Nuit blanche?.

Comme les ann�es pr�c�dentes, il vous est propos� d?autoriser le Maire de Paris � signer des conventions de partenariat avec la R.A.T.P. nouvellement pr�sid�e par le Pr�fet MONGIN, et la S.N.C.F. dor�navant pr�sid�e par Mme IDRAC pour le renforcement du service aux usagers pendant la ?Nuit blanche?.

Il est � noter que le co�t pour la Ville de Paris li� � ces conventions de partenariats avec la R.A.T.P. d?un c�t� et la S.N.C.F. de l?autre est un peu moins �lev� en 2006 qu?en 2005.

R.A.T.P. : 142.000 euros en 2005 et 133.120 euros en 2006.

S.N.C.F. : 6.330 euros 2005 et 6.144,99 euros en 2006. Alors m�me que les offres R.A.T.P. et S.N.C.F. sont plus importantes qu?en 2005.

Une navette bus sp�cial ?Nuit blanche? suppl�mentaire pour la R.A.T.P. ; deux lignes au lieu d?une. Ouverture de la ligne RER C pour la S.N.C.F. du boulevard Victor � Paris Austerlitz. Cette offre de transport navette sp�ciale pour ?Nuit blanche?, ligne C du RER, ligne 14 de la R.A.T.P. de une heure � 5 heures du matin est gratuite pour la ?Nuit blanche?.

Le moindre co�t pour la Ville de Paris tient � ce que nos partenaires ont pris en charge une partie plus importante du co�t de leur offre de transport, non chiffr�e pour la R.A.T.P., prise en charge de 10.300 euros toutes taxes comprises, tous les chiffres donn�s sont toutes taxes comprises bien �videmment, par la S.N.C.F. pour les mises en circulation suppl�mentaires des lignes Noctilien N 120, N 121, N 150.

Le passage � un service encore plus �tendu, comme le service appel� grande nuit, mis en ?uvre pour la F�te de la musique ou la nuit du Nouvel An repr�senterait un co�t de plus d?un million d?euros.

Il ne peut donc �tre pris en charge par la Ville de Paris mais a fait l?objet d?une demande r�it�r�e depuis plusieurs ann�es aupr�s du S.T.I.F., Syndicat des Transports en Ile-de-France. Il y a d?ailleurs des courriers aussi bien du Maire de Paris que de Denis BAUPIN ou de moi-m�me qui en attestent.

Sur l?engagement priv� aux c�t�s d?une manifestation publique, je partage tout � fait l?analyse et c?est d?ailleurs la pens�e �galement du Maire de Paris, que la manifestation �tant une cr�ation de la Ville de Paris, qu?elle a l?esprit d?un service public gratuit, manifestation publique gratuite culturelle, le financement public apport� par la Ville est d?un million 150.000 euros alors que les financements priv�s sont de 500.000 euros. L?�quilibre me semble juste, sain et je salue le travail fait par Anne-Sylvie SCHNEIDER et son service pour avoir attir� ces sommes d?argent sur une manifestation �ph�m�re qui ne dure qu?une nuit, ce qui n?est pas forc�ment tr�s simple pour des partenaires en terme de visibilit�.

L� o� Charlotte NENNER a �galement raison, Rome, par exemple, qui a �galement souhait� faire une ?Nuit blanche?, deux ans apr�s nous, et qui en est donc � sa 3e �dition a fait un choix plus commercial que je d�plore, je ne le cache pas. Alors que Madrid qui vient de r�aliser sa premi�re ?Nuit blanche?, samedi dernier, a vraiment fait une ?Nuit blanche? dans l?esprit de Paris. Et les deux prochaines ?Nuits blanches? auxquelles j?assisterai, celle de Toronto et celle de Naples sont tout � fait dans l?esprit de Paris puisqu?ils travaillent avec les services de la Direction des Affaires culturelles?

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Quel homme !

M. Christophe GIRARD, adjoint, rapporteur. - Ah, je suis invit�.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Dans le m�me week-end, Toronto et Naples ?

M. Christophe GIRARD, adjoint, rapporteur. - Je suis tr�s fort. C?est ce que l?on appelle le don non pas d?ambigu�t�, mais d?ubiquit�. La Direction des Affaires culturelles et les services de la Ville, tous les services impliqu�s, vous savez que pour ?Nuit blanche? se sont plus de 6 ou 7 directions qui sont impliqu�es, le Secr�tariat g�n�ral, tout le monde participe, les biblioth�ques, le sport, la jeunesse, la voirie, etc. Et bien, les directions et la Direction des Affaires culturelles en t�te travaillent avec les directions des autres villes pour leur apporter notre exp�rience, notre savoir-faire.

La d�l�gation de la s�curit� de la Ville de Paris, M. CARESCHE dont vous �tes l?adjoint, est �galement tr�s impliqu�e. Je les salue et les remercie, tout comme la Pr�fecture de police qui nous permet d?avoir une ?Nuit blanche?, sereine sans agression.

Alors, sur la question de la r�partition entre les financements publics et priv�s, je pr�cise que le budget ?Nuit blanche? comprend d?une part le montant du march� que je viens d?indiquer, un million 150.000 euros toutes taxes comprises, financ� sur le budget municipal et, d?autre part, le montant des apports priv�s que je vous confirme, de fa�on plus pr�cise, de 524.500 euros, soit 627.302 euros toutes taxes comprises.

Cet �quilibre de 2/3 de fonds publics pour 1/3 de fonds priv�s permet que ?Nuit blanche? soit � la hauteur de ses ambitions artistiques mais soit aussi un �v�nement populaire au rayonnement international, enti�rement gratuit pour le public. Sachez que trois villes vont venir assister � ?Nuit blanche?, le 7 octobre, car elles souhaitent r�aliser �galement cette op�ration dor�navant sur le mod�le de Paris : Tokyo que j?ai d�j� rencontr�e, New York que j?ai �galement rencontr�e, Helsinki, Malte participe �galement ainsi que le centre culturel fran�ais de Gaza et la Ville de Tel-Aviv.

Petit � petit, il est vrai qu?en seulement 5 ans, ?Nuit blanche? est entr�e dans le patrimoine de Paris et d?ailleurs nous avons fait d�poser la marque ?Nuit blanche Europe? et ?Nuit blanche Paris? au nom de la Ville de Paris bien �videmment.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 626.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DAC 626).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 630.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DAC 630).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DGIC 22.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DGIC 22).

Septembre 2006
Débat
Conseil municipal
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