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2006, SGRI 64 - Subvention exceptionnelle au bénéfice des populations sinistrées au Liban et dans le Nord d’Israël. - Montant : 220.000 euros. Voeu déposé par Mme Marie-Thérèse ATALLAH, M. Sylvain GAREL, Mme Isabelle GUIROUS-MORIN et les membres du groupe “Les Verts” concernant le respect de l’application du droit international et le soutien de la reconstruction suite à la nouvelle guerre au Liban.


M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Nous allons donc passer � l?examen du projet de d�lib�ration SGRI 64 sur lequel l?Ex�cutif a d�pos� l?amendement technique n� 115 et le groupe ?Les Verts?, le v?u r�f�renc� n� 116 dans le fascicule : ?Subvention exceptionnelle au b�n�fice des populations sinistr�es au Liban et dans le Nord d?Isra�l. Montant : 220.000 euros.?.

La parole est � M. Patrick BLOCHE pour le groupe socialiste.

M. Patrick BLOCHE. - Merci, Monsieur le Maire.

Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, avec ce projet de d�lib�ration, la Municipalit� exprime une nouvelle fois et concr�tement sa solidarit� avec le Liban et le Nord d?Isra�l, solidarit� qui est celle de tous les Parisiens qui ont �t� profond�ment choqu�s par le conflit qui a embras� le Liban et le Nord d?Isra�l cet �t�, faisant plus de 1.500 morts.

Les �lus du groupe socialiste et radical de gauche ont �t� ainsi tr�s attentifs, Monsieur le Maire, � votre voyage de solidarit� au Liban du 10 au 13 septembre dernier. Vous avez pu manifester directement aux dirigeants politiques, aux autorit�s religieuses et � la population libanaise dans sa diversit�, le soutien de notre Capitale dans cette p�riode dramatique qu?ils viennent de vivre.

En tant que Maire de Paris et Pr�sident de l?Association internationale des maires francophones, vous vous �tes rendu � Beyrouth et dans plusieurs autres villes libanaises, pour apporter un soutien concret et renforcer le pacte d?amiti� entre Paris et Beyrouth. Ce d�placement aura ainsi permis de donner une nouvelle impulsion � l?accord de coop�ration qui lie les deux villes dans les domaines de la sant�, de l?urbanisme et de la culture.

Notre Ville aidera donc Beyrouth � remettre en fonctionnement ses dispensaires en tr�s mauvais �tat, et une mission d?expertise sera envoy�e pour les assister en mati�re d?urbanisation. En ce qui concerne la culture, nous tenons � saluer l?initiative de Jean-Michel RIBES, Directeur du th��tre du Rond-Point qui a pr�sent�, lors de cette visite, la manifestation ?Rond-Point Paris-Beyrouth : Th��tre ville ouverte? qui aura lieu du 23 novembre au 3 d�cembre prochain. Ainsi, avec un cofinancement de notre Municipalit�, 23 repr�sentations sous-titr�es en arabe sont pr�vues pour 10.000 spectateurs dans 4 th��tres beyrouthins.

Vous avez �galement rendu visite aux militaires fran�ais, notamment ceux du d�tachement logistique qui organise l?arriv�e des soldats, qui interrompt la F.I.N.U.L., la Force Int�rimaire des Nations Unies au Liban, et qui auront la tr�s difficile mission d??uvrer pour la paix. Vous �tes aussi all� constater la mar�e noire provoqu�e sur le littoral, suite aux bombardements contre des r�servoirs de mazout d?une station thermique au Sud de la capitale libanaise, o� en ce moment m�me des sp�cialit�s fran�ais de la Marine nationale et du Minist�re de l?Equipement travaillent pour d�polluer le site.

Nous apportons donc avec le pr�sent projet de d�lib�ration une aide dans plusieurs domaines, la fourniture de produits de premi�re urgence et l?am�lioration de l?acc�s � l?eau potable au b�n�fice des populations sinistr�es au Liban ainsi que le r�am�nagement d?un centre d?accueil pour personnes handicap�es dans le Nord d?Isra�l.

Ces aides seront attribu�es � la fois � la Croix-Rouge fran�aise, mais aussi � ?Care France? et � l??Appel Unifi� Juif de France?. Nous tenons aussi � saluer votre volont� de vous rendre prochainement en Isra�l afin de manifester aux populations civiles du Nord du pays toute notre solidarit�, suite aux bombardements du Hezbollah dont elles ont �t� victimes. Comme vous avez pu le dire r�cemment, lors d?un entretien donn� � un quotidien, il n?y a pas de hi�rarchie possible entre un enfant du Sud Liban et un enfant du Nord d?Isra�l.

Ce projet de d�lib�ration, � la suite de nombreux autres d�j� vot�s par notre Conseil, est une fois encore la confirmation de la pertinence des politiques men�es par la Municipalit� en termes de solidarit� internationale. Paris doit donc rester plus que jamais une ville solidaire et responsable, r�active face aux catastrophes de toute sorte qui surviennent, h�las trop souvent, sur notre plan�te.

Sans s?immiscer pour autant dans les pr�rogatives des Etats, notre collectivit� doit continuer de jouer pleinement son r�le et tout faire pour aider les victimes des guerres et des sinistres.

Vous concr�tisez ainsi, Monsieur le Maire, progressivement mais avec une opini�tret� que nous souhaitions vous reconna�tre, les priorit�s de cette mandature consistant � mener une politique internationale coh�rente et mesur�e, afin que Paris puisse prendre toute sa place sur la sc�ne internationale � travers des initiatives et des dialogues favorisant la paix et le d�veloppement durable et solidaire.

Donc, je vous appelle, chers coll�gues, au nom du groupe socialiste et radical de gauche � voter, si possible � l?unanimit�, ce projet de d�lib�ration autorisant donc le Maire de Paris � attribuer ces subventions exceptionnelles au b�n�fice des populations sinistr�es du Liban et du Nord d?Isra�l.

Je vous remercie.

(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste et radical de gauche, communiste, du Mouvement r�publicain et citoyen et ?Les Verts?).

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

Mme Marinette BACHE pour le groupe M.R.C. a la parole.

Mme Marinette BACHE. - Mes chers coll�gues, si le pr�sent projet de d�lib�ration rev�t un caract�re extraordinaire, c?est qu?il est li� � une situation internationale elle-m�me tout � fait extraordinaire, particuli�re, bouleversante et tragique.

Monsieur le Maire, vous nous avez fait part de ce que vous aviez vu au Liban.

Le spectacle effroyable de ce pays d�truit, l?infinie tristesse qu?inspire la d�tresse des populations civiles, la r�volte enfin devant l?incapacit� du monde � emp�cher ce type de conflit de survenir nous habitent.

La Ville de Paris n?a pas vocation � manifester quelqu?in-g�rence que ce soit dans un conflit aussi dramatique que complexe. Chacun d?entre nous, sur ces bancs, a sa propre vision des causes nombreuses de la dramatique guerre de 35 jours qui a oppos� Isra�l aux milices du Hezbollah avec les r�percussions que l?on sait sur l?ensemble des populations civiles.

D�montrant � nouveau la solidarit� et la r�activit� de notre Ville, Monsieur le Maire, vous vous �tes, vous aussi, envol� vers l?Orient compliqu� avec des id�es simples. Il s?agit pour la Ville de Paris de participer � la reconstruction du Liban et du Nord d?Isra�l. Simples, les projets port�s par la Croix-Rouge fran�aise, ?Care France? et ?l?appel unifi� Juifs de France? ont pour but de pr�server les populations civiles des cons�quences de ce conflit. Ils m�ritent d?�tre soutenu.

La Ville de Paris participera � hauteur de 220.000 euros. C?est une manifestation concr�te et cons�quence de notre solidarit�. Paris sera ainsi fid�le � sa tradition d?engagement pour la paix et le dialogue entre les peuples.

Elle compl�te utilement l?action de la France au Liban et dans le Nord d?Isra�l. Nous savons tous que l?implication de la France et de Paris dans la trag�die Proche orientale est attendue.

Par ce projet de d�lib�ration, nous allons au devant des populations bless�es de cette r�gion du monde que le sort n?a pas �pargn�e. Bien s�r, les �lus du M.R.C. voteront ce projet de d�lib�ration et vous invitent � le faire unanimement.

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame BACHE.

Monsieur Jean VUILLERMOZ, vous avez la parole, pour le groupe communiste.

M. Jean VUILLERMOZ. - Merci, Monsieur le Maire.

Nous voterons bien sur le projet de d�lib�ration qui nous est propos�. Mais nous sommes dans une situation tr�s instable et ces subventions seront bien d�risoires si le conflit reprenait.

Je voudrais dire un mot sur la situation actuelle. En juin dernier, le Liban, petit � petit, pansait les derni�res plaies de la guerre civile. Le retrait des troupes syriennes lui laissait enfin entrevoir une souverainet� pleine et enti�re. L?int�gration dans le jeu politique libanais �tait � ses d�buts, ouvrant la possibilit� d?un consensus inter libanais indispensable au d�sarmement de la milice chiite.

Depuis, la folie meurtri�re de la guerre est pass�e. En Palestine, un accord venait d?�tre trouv� entre toutes les organisations palestiniennes. Il ouvrait une nouvelle situation politique pouvant permettre la reprise d?un processus politique de r�glement du conflit. Dans une situation de tension et de grave crise r�gionale, ces fragiles �volutions n?effa�aient pas les inqui�tudes. Elles constituaient cependant des �tapes prometteuses pour l?avenir mais la violence a tout emport�.

Le double enl�vement inacceptable de soldats isra�liens a permis au Premier Ministre isra�lien de lancer � Gaza, comme au Liban, deux interventions militaires de grande ampleur, de d�cider la guerre. Ehud Olmert a, par ce choix, bris� tous ces bourgeons d?espoir. Toutes les infrastructures de Gaza ont �t� d�truites, un grand nombre d?�lus palestiniens ont �t� enlev�s et de nombreux civils tu�s. Le Liban a �t� d�vast� : habitations, routes, ponts, a�roports, centrales �lectriques ont �t� ravag�s et son approvisionnement rendu impossible par le blocus.

Les bombardements d?une violence inou�e de cibles choisies sans discrimination, je pense aux victimes de Cana, et de fa�on manifestement d�lib�r�e, ont constitu�, si l?on en croit les conclusions de l?enqu�te d?Amnesty international, des crimes de guerre.

La population isra�lienne a, elle aussi, subi cet engrenage de guerre et de violence. On d�nombre de part et d?autre de la fronti�re, plus de 1.500 victimes civiles. Aujourd?hui encore, ce sont des milliers de civils qui selon l?O.N.U. sont au Liban sous la menace de bombes, de sous munitions non explos�es. C?est � toutes ces victimes que vont mes pens�es. C?est pour elles que la Communaut� internationale doit se mobiliser pour construire enfin une solution politique durable.

Mais il faut le dire, ce conflit fut lu � Washington sous le prisme du pr�tendu combat entre le bien et le mal, le choc des civilisations. L?offensive isra�lienne fut, dans ce cas, consid�r�e par la Secr�taire d?Etat am�ricaine comme ?la douleur de l?en-fantement? de ce nouveau grand Moyen-Orient sous ing�rence am�ricaine.

Cette th�orie du choc des civilisations ne peut pourtant �tre mat�rialis�e au Liban encore moins qu?ailleurs. L?Union europ�enne aurait pu faire entendre une voix face � la trag�die que v�cut le Liban, ce ne fut pas le cas. C?est donc dans ce contexte particuli�rement d�licat que nous avons vu favorablement �voluer la position du Gouvernement fran�ais. Il s?agissait d?arr�ter une guerre qui ne pouvait que rejeter tr�s loin l?horizon d?une paix durable au Liban et en Palestine. Une guerre qui semait au-del� du sang et des larmes le ressentiment et la haine, une guerre qui ne pouvait donc que fragiliser la s�curit� d?Isra�l.

J?ai entendu, � ce titre, pendant l?�t�, de nombreuses voies d�fendre l?Etat h�breu au nom de leur amiti� avec Isra�l. J?aimerais dire ici qu?un v�ritable ami d?Isra�l doit savoir lui dire quand sa politique va � l?encontre de son aspiration � vivre en paix et en coop�ration avec ces voisins.

Oui, nous nous sommes f�licit�s que la France agisse de fa�on efficace au plan humanitaire et d�fende au final la voix de la paix et le respect de la souverainet� du Liban et qu?elle devienne, par ce fait, un des principaux artisans du cessez-le-feu au Proche Orient. De ce point de vue, le r�le de la FINUL renforc� sera tr�s important. C?est bien pourquoi une d�finition claire de son mandat �tait n�cessaire. Cette force sera en mesure d?accompagner la recherche d?un r�glement politique de la crise.

Le d�sarmement du Hezbollah doit s?inscrire comme le r�sultat d?une entente entre les forces politiques libanaises. C?est le choix de la sagesse si l?on veut �viter d?autres trag�dies au Liban. Mais l?essentiel est bien, � terme, de poser les jalons de la paix.

Et les peuples de la R�gion attendent de la France qu?elle accompagne l?accession de ce pays � une pleine souverainet�. Ils attendent qu?elle accompagne la construction au Liban d?un Etat solide dans lequel le pouvoir public soit le seul � disposer de la force arm�e. Nous le savons, un tel consensus est possible entre l?ensemble des forces politiques libanaises. Ce consensus d�pend aussi de la capacit� de la communaut� internationale � garantir le cessez-le-feu et l?int�grit� du pays en impliquant tous les pays de la r�gion dans la recherche d?une solution pacifique, tous les pays de la r�gion, sans exception, y compris l?Iran et la Syrie.

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � Mme ATALLAH, pour le groupe ?Les Verts?.

Mme Marie-Th�r�se ATALLAH . - Merci, Monsieur le Maire.

Vous nous proposez, par le pr�sent projet de d�lib�ration, de voter une subvention exceptionnelle de 170.000 euros pour la fourniture de produits de premi�re urgence et l?am�lioration de l?acc�s � l?eau potable au b�n�fice des populations sinistr�es au Liban ainsi que le r�am�nagement d?un centre d?accueil pour personnes handicap�es dans le nord d?Isra�l.

Ce projet de d�lib�ration nous rappelle la guerre, la nouvelle guerre atroce qu?a subie le Liban pendant 34 jours, plus pr�cis�ment.

(Elle est tr�s �mue).

Je continue. Excusez-moi.

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Madame DUBARRY, voulez-vous poursuivre � la place de Mme ATALLAH dont on comprend l?�motion ?

Mme V�ronique DUBARRY. - Merci beaucoup, Monsieur le Maire.

Ce projet de d�lib�ration nous rappelle la guerre, la nouvelle guerre atroce qu?a subie le Liban pendant 34 jours, plus pr�cis�ment du 12 juillet au 14 ao�t 2006.

Cette nouvelle guerre a �t� d?une violence in�gal�e dont la cons�quence aujourd?hui est une catastrophe humanitaire sans pr�c�dent, une grave crise �conomique et sociale et un risque d?effondrement du mod�le d�mocratique du Liban sans compter, bien s�r, le d�sastre �cologique.

Face � la destruction massive des diff�rentes infrastructures du Liban, au massacre quasi quotidien de sa population civile, nous avons assist� ici, � Paris, pendant toute la p�riode de cette nouvelle guerre, � une forte mobilisation des Parisiens et notamment des Franco-libanais qui ont exprim� leur col�re, leur tristesse et leur solidarit� avec le peuple libanais pris en otage par des bombardements massifs mais aussi par un blocus a�rien, terrestre et maritime.

Toutes les organisations humanitaires et les observateurs repr�sentants de l?O.N.U. qui �taient sur le terrain ont alert� l?opinion internationale sur une violation des lois et conventions du droit international et humanitaire. Devant la gravit� de la situation, la Ville de Paris, comme l?a rappel� le maire ce matin, a r�agi pour exprimer sa solidarit� avec le peuple libanais et aider les associations en facilitant leurs d�marche de communication pour les appels � dons, entre autres.

Aujourd?hui, et depuis le cessez-le-feu intervenu le 14 ao�t, le peuple libanais et son Gouvernement sont confront�s � de nombreux d�fis pour r�tablir la paix dans leur pays. Ils doivent assurer l?aide humanitaire aux d�plac�s de la guerre qui repr�sentent pr�s de 25 % de la population libanaise ; mener rapidement la reconstruction de toutes les infrastructures d�truites par la guerre et r�tablir une paix civile favorable � un projet d?�tat de droit garantissant la libert� d?expression et l?�galit� des droits pour tous les citoyens, sans aucune forme de discrimination.

Certes, la t�che du peuple libanais et de son Gouvernement est rude et complexe, mais, avec l?aide et le soutien de ses partenaires, le Liban devrait pouvoir se reconstruire en tant qu?Etat de droit et r�cup�rer sa place d?espace unique dans la r�gion, pr�nant la libert� d?esprit et d?expression, la cr�ativit� et l?�panouissement des personnes et, enfin, la diversit� culturelle et confessionnelle.

C?est la raison pour laquelle nous souhaitions pr�senter le v?u que vous avez tous en votre possession pour que soit soutenu l?appel d?Amnesty International qui revendique une enqu�te internationale pour �valuer les actes de crime de guerre et l?utilisation d?armes non conventionnelles.

Un tel soutien, mise � part sa juste pertinence, devrait contribuer � r�tablir la confiance du peuple libanais dans le droit international pour la d�fense de sa Nation et � ce qu?enfin soient soutenus par la Ville de Paris les acteurs de la reconstruction des infrastructures, mais aussi et surtout ceux qui ?uvrent pour la paix civile, la d�mocratie et la citoyennet�, dans le respect des libert�s individuelles et de la diversit� culturelle.

Je vous remercie.

Merci, Monsieur le Maire.

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Monsieur Philippe GOUJON, vous avez la parole pour le groupe U.M.P.

M. Philippe GOUJON. - Ce d�bat empreint d?�motion aurait pu tout � fait se tenir ce matin, comme l?indiquait notre Pr�sidente Fran�oise de PANAFIEU, � la place de laquelle je m?exprime ce soir, et non pas �tre report� en fin de journ�e devant des trav�es vides, surtout que, � l?accoutum�, lorsqu?il s?agit de dossiers de cette importance o� la Ville de Paris s?engage sur le plan international aux c�t�s de pays en difficult� et de populations sinistr�es, ces d�bats ont toujours lieu en d�but de s�ance. Nous le regrettons.

Nous voterons n�anmoins bien s�r cette subvention exceptionnelle car, cet �t�, quinze ans � peine apr�s la fin d?une guerre d�vastatrice, les combats ont de nouveau ravag� le Liban, frappant au premier chef sa population civile et r�duisant � n�ant ses efforts de r�conciliation et de redressement �conomique.

L?O.N.U., gr�ce notamment, mais pas seulement, � l?action de la France, a r�ussi � imposer une cessation des hostilit�s le 14 ao�t dernier pour mettre fin aux affrontements entre Isra�l et le Hezbollah.

La France, amie d?Isra�l, est aussi li�e au Liban tr�s profond�ment par l?histoire, par le c?ur, par la raison, et elle s?est efforc�e, tout au long des p�riodes pass�es, de l?aider � survivre et � r�tablir sa souverainet�.

En effet, depuis son ind�pendance proclam�e en 1941 par le g�n�ral Catroux au nom du g�n�ral De Gaulle, notre pays a d�fendu l?id�e d?un Liban ouvert et libre, d?une nation rassemblant plusieurs confessions et faisant une place � chaque communaut�.

La France s?est donc employ�e � jouer un r�le conforme � sa tradition et � son amiti� pour le Liban, ce qui a permis d?aboutir � l?adoption de la r�solution 17-01 du Conseil de S�curit� et au renforcement de la FINUL gr�ce � l?envoi de nombreuses troupes notamment fran�aises.

Il faut en �tre reconnaissant au Gouvernement fran�ais et au Pr�sident de la R�publique qui ont jou� un r�le majeur dans l?interruption du conflit. Car apr�s 34 jours de guerre, le bilan est tr�s lourd pour la population civile, qu?elle soit libanaise ou isra�lienne : 1.200 morts, en tr�s grande majorit� libanais, et pr�s de 10.000 bless�s ; on estime � pr�s d?un million et demi le nombre de civils d�plac�s qui ont d� fuir des r�gions du sud Liban ou du nord d?Isra�l, th��tre des op�rations.

Nos compatriotes ont �t� profond�ment touch�s par la souffrance du peuple libanais qui a d�j� connu tant de d�chirements et de guerres et de nombreux franco-libanais que nous connaissons tous � Paris nous ont apport� leur poignant t�moignage.

Devant les images d?un Liban d�vast� par les bombardements isra�liens, devant la peine et la col�re l�gitimes des habitants de Ha�fa frapp�s par les roquettes du Hezbollah, nous avons tous �prouv� un m�me sentiment de r�volte.

Les appels � la solidarit� avec la population civile meurtrie par ces violences se sont fait entendre d�s le d�but du conflit et n?ont cess� de retentir dans l?Hexagone durant tout l?�t�. De nombreuses actions et op�rations humanitaires ont permis d?aider les r�fugi�s qui en avaient besoin.

Notre pays est venu en aide avec d?importants moyens � la population civile en organisant l?aide de premi�re urgence, l?�vacuation de 11.000 Fran�ais et de 2.500 ressortissants d?autres nationalit�s. Dans la crise, oui, la France a su faire face. Elle a assum� ses responsabilit�s. Elle a su faire entendre sa voix dans le respect des principes et des convictions qu?elle d�fend partout dans le monde.

Les autorit�s de l?Etat se sont mobilis�es pour promouvoir le dialogue avec les autorit�s libanaises, avec Isra�l, avec les pays europ�ens et les membres du Conseil de S�curit�.

Le groupe U.M.P. se f�licite qu?un tel projet au profit des populations civiles victimes de ce conflit soit examin� par notre Conseil et qu?une aide en mati�re de sant� et d?urbanisme soit apport�e au Liban et � Beyrouth. Nous voterons �videmment ce projet, t�moin de l?amiti� de la Ville de Paris avec les populations libanaise et isra�lienne.

Pour terminer, je voudrais dire que le r�tablissement durable de la paix au Proche-Orient par la reconnaissance mutuelle des droits l�gitimes des Libanais, des Isra�liens et des Palestiniens sera le meilleur t�moignage que nous refusons le conflit des civilisations.

Je vous remercie.

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur GOUJON.

M. Didier BARIANI a la parole pour le groupe U.D.F.

M. Didier BARIANI. - Monsieur le Maire, ma courte intervention vaudra � la fois sur le fond du projet de d�lib�ration et sur le v?u pr�sent� par le groupe ?Les Verts?.

Ce projet de d�lib�ration nous rend plein d?humilit� car il n?est jamais ais� de s?exprimer sur les situations les plus graves. Et lorsque la paix du monde est menac�e, il est dangereux de mettre les souffrances en concurrence.

La pens�e politique s?�puise � coup de math�matiques un peu morbides et la juste analyse des responsabilit�s et des torts c�de alors la place � la puissance de la confusion.

Nous avons, en tant que responsables politiques, en tant que d�mocrates, en tant qu?humanistes, un devoir de conscience absolue, incontournable, ind�passable � l?�gard des affaires de sang et des affaires de violence politique.

Chaque fois que nous nous y soustrayons, nous nous renvoyons nous-m�mes � une position de spectateurs impuissants et nous concourons avec plus ou moins de bonne conscience � l?aggravation des faits.

Il ne s?agit pas ici de se faire plaisir. Il ne s?agit pas ici de se donner impun�ment le frisson de l?Histoire. Il s?agit de mesurer le sens et la port�e de notre implication dans la reconstruction du Liban et dans l?aide aux populations.

A ce sujet tout particuli�rement, il faut avoir l?esprit clair - et sans doute nous l?avons - et aussi le ton juste. A l?�chelle internationale, il existe d?ores et d�j� une rivalit� de dons, une comp�tition de d�penses financi�res, qui cachent des enjeux politiques qui, eux, sont majeurs.

On appelle cela un ?potlach?. Qui de l?Iran, des pays arabes sunnites ou des pays occidentaux le remportera ? Nul ne le sait encore. Ce qui est certain, en revanche, c?est que cette rivalit� de dons conditionne une rivalit� de puissance et d?influence dans cette r�gion, si bien que chaque don occidental ne peut �tre compris et l�gitime que s?il concourt � la formation d?une nouvelle force politique face � T�h�ran et son ombre port�e, le Hezbollah.

Les dons ne sont pas seulement humanitaires ; ils ne d�pendent pas seulement d?un arbitrage id�ologique des souffrances respectives. Chacun d?eux, m�me modeste, doit s?inscrire dans une politique de pr�sence de la France au Moyen-Orient qui doit �tre coh�rente.

C?est bien s�r en ce sens que le groupe U.D.F. votera ce projet de d�lib�ration. Il existe, nous le savons tous, un lien profond, un lien immense, un lien ancien, entre la France et le Liban.

Notre Capitale a souvent �t� un lieu d?accueil, un lieu d?asile, pour de nombreux d�mocrates libanais que nous avons connus ou pas connus.

Le peuple libanais attend toujours quelque chose de la France, il attend quelque chose de Paris. Ne l?obligeons pas � recourir � l?aide des mollahs et du Hezbollah. La l�gitimit� de l?humanitaire ne doit pas leur revenir, sauf � laisser le Moyen-Orient en rixe, le Liban � l?abandon et Isra�l en danger.

Le don authentique ne se discrimine pas mais il faut discriminer les dons eux-m�mes, sauf � abdiquer toute responsabilit� et toute conscience.

Je vous remercie.

(Applaudissements sur les bancs du groupe Union pour la d�mocratie fran�aise).

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � Pierre SCHAPIRA pour l?Ex�cutif.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, au nom de la 9e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.

Il est extr�mement difficile de r�pondre � partir d?une d�lib�ration de ce type, compte tenu du d�bat que ce sujet implique.

Je ne veux pas me tromper d?enceinte : nous sommes ici, je le rappelle chaque fois, des �lus municipaux mais certes, on peut faire de la politique internationale. Apr�s tout, pourquoi pas !

Je veux simplement dire deux ou trois choses ; ensuite, je parlerai de la d�lib�ration.

Tout d?abord, Mme BACHE, on ne va jamais dans l?Orient compliqu� avec des id�es simples. Jamais ! Si vous faites cela, vous allez dans le mur !

Ce n?est pas la premi�re fois que le Maire de Paris, ou moi-m�me et d?autres, allons en Orient.

Je voudrais que l?on ne fasse pas de confusion. On a dit Isra�l, la Palestine, puis le Liban, le nord Isra�l. Ce sont finalement deux choses diff�rentes.

Imaginons, et nous le souhaitons tous, que demain il y ait un accord isra�lo-palestinien. Est-ce que, un seul instant, vous pensez que la Syrie arr�tera ses vis�es expansionnistes, que l?Iran arr�tera ?d?alimenter? le Hezbollah ? Pensez-vous que les tensions interlibanaises s?arr�teront aussi ?

Je suis inquiet pour le Liban parce que l?�quilibre, et M. BARIANI le disait tout � l?heure, l?�quilibre du Liban de l?ind�pendance de 1943 entre chr�tiens, sunnites et maronites n?est plus r�alis�.

Maintenant, on entend tr�s clairement : ?Nous repr�sentons un tiers de l?�lectorat, nous voulons un tiers des postes?, C?est que dit le Hezbollah, en contradiction totale avec la Constitution libanaise. C?est cela, le vrai probl�me. Et quand Nasrallah r�unit dans le sud Liban plus de 100.000 personnes, je peux vous dire que les Libanais chr�tiens et sunnites ne vivent pas tranquilles. Ne vivent pas tranquilles ! Parce qu?ils savent tr�s bien comment a �t� aliment�e cette guerre.

Et d?ailleurs, les tensions au sud Liban avec les Chiites Amal sont perceptibles. M�me entre partisans du Hezbollah eux-m�mes ! En disant : ?est-ce que cela valait le co�t - Nasrallah l?a clairement dit - de kidnapper deux soldats isra�liens pour le r�sultat ? Est-ce que cela valait le co�t ??

Il y a donc des tensions terribles.

Nous avons rencontr� tous les responsables politiques. L?inqui�tude de M. SINIORA, le Premier ministre, et de tous les autres, c?est cette demande du Hezbollah de former un gouvernement d?union nationale, avec l?aide d?ailleurs du g�n�ral Aoun, chr�tien que nous avons h�berg� en France et qui �tait notre h�ros, mais maintenant, le plus grand anti-syrien est devenu l?ami des Syriens et l?alli� de Hezbollah !. En fait, s?il y avait cette union nationale, c?est ce qui s?est pass� aux �lections qui serait stopp�.

C?est pour cela que je dis que parler du Liban, parler de cette r�gion, cela demanderait beaucoup de temps et vraiment on ne peut pas parler des probl�mes de cette r�gion avec des id�es simples.

Il faut rendre hommage � la France, � la r�solution 1701 des Nations Unies parce que la France, par la voix du pr�sident de la R�publique, en a �t� le principal promoteur. Je pense que cela a �t� une victoire de la France. Cela permet � la France de continuer � jouer un r�le au Proche-Orient. Il faut le souligner ! Tout le monde l?a soulign� !

Quant � l?Europe, mon cher Pr�sident VUILLERMOZ, je regrette, comme toi, comme nous tous, que l?Europe n?ait pas pu parler, mais elle ne peut pas parler ! Parce que nous avons refus� une Constitution qui lui permettait, dans ces moments-l�, de parler !

M. Jean VUILLERMOZ. - Allons !

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, rapporteur. - Mais oui, c?est comme �a ! Je sais que cela g�ne, mais c?est cela, c?est la r�alit�.

(Protestations).

M. Jean VUILLERMOZ. - L?Europe est intervenue lors du dernier conflit, il y a 10 ans, donc ce n?est pas un probl�me de constitution !

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, rapporteur. - Si tu veux, nous aurons tous les deux un d�bat l�-dessus - on ne va pas l?avoir ici - mais sur ce point, je suis d�sol� de te dire que j?ai peut-�tre raison !

Je ne reviens pas sur le projet de d�lib�ration. Tout le monde est d?accord, tout le monde veut le voter. J?en suis tr�s heureux et je vous en remercie.

En plus des trois associations, CARE International, la Croix Rouge et l?Appel unifi� juif qui interviendront comme le Maire l?a rappel� ce matin sur cr�dits des fonds d?urgence de l?A.I.M.F. et cela sera vot� demain lors de la r�union du bureau � l?occasion de l?assembl�e g�n�rale de l?AIMF � Bucarest, il a �t� pr�vu de contribuer pour 100.000 euros � la reconstruction d?un pont � Zahl�, ville membre de l?A.I.M.F. aux portes de la plaine de la Bekaa.

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je vous rappelle qu?il y a un amendement technique n� 115 de l?Ex�cutif.

Y a-t-il des avis contraires � cet amendement technique ?

Non.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, l?amendement n� 115.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

L?amendement n� 115 est adopt�.

S?agissant du v?u n� 116, quel est votre sentiment, Monsieur SCHAPIRA, pour l?Ex�cutif ?

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, rapporteur. - Merci, Monsieur le Maire.

En concertation avec les autorit�s nationales et locales libanaises, j?ai parl� des initiatives de l?A.I.M.F., mais il faut ajouter l?action de Cit�s et Gouvernements Locaux Unis qui dispose sur place de 80 collectivit�s membres de l?association. Des programmes de soutien et de reconstruction des sites et infrastructures seront donc mis en place, ce qui r�pond � la deuxi�me partie, qui ne pose aucun probl�me, du v?u de M. GAREL et Mme ATALLAH.

En revanche, je ne suis pas d?accord avec la premi�re partie du v?u parce qu?elle ne correspond pas avec ce que demande Amnesty international. Amnesty international dit, je vais citer : ?Amnesty international regrette que seules les violations perp�tr�es par Isra�l aient �t� vis�es par la r�solution adopt�e en ao�t par le Conseil des droits de l?Homme des Nations unies, relative � l?ouverture d?une enqu�te, sans que les violations commises par le Hezbollah ne soit abord�.

Si l?Union europ�enne veut jouer un r�le significatif et constructif dans ce processus, elle doit faire pression pour que soit men�e une v�ritable enqu�te objective et portant sur les deux parties au conflit?, a d�clar� Dick Oosting, directeur du bureau europ�en d?Amnesty international?.

C?est-�-dire que l?expos� des motifs d?une part et la premi�re partie du voeu ne correspondent pas du tout � ce que demande ?Amnesty international?. C?est pour cela que je suis contre et c?est pour cela que je demande la dissociation. Je suis favorable � la deuxi�me partie.

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Madame ATALLAH, vous avez la parole.

Mme Marie-Th�r�se ATALLAH . - Tout d?abord, je dois pr�senter mes excuses pour tout � l?heure.

Dans mon v?u, je n?ai pas voulu parler de politique.

S?il faut parler politique, j?aimerais dire une phrase � M. SCHAPIRA quand il rel�ve que le Hezbollah a reconnu que s?il avait su le r�sultat de cette guerre, il ne l?aurait pas faite.

Moi, j?ai envie de dire : les Isra�liens, s?ils avaient su que le r�sultat de cette guerre allait �tre le renforcement du Hezbollah, je pense qu?ils ne l?auraient pas faite non plus. Donc tout le monde est dans la m�me difficult�.

Par rapport au point du voeu concernant l?appel d?Amnesty International, mon voeu porte uniquement sur le Liban. Je parle de la guerre du Liban sans nommer les bellig�rants, donc c?est par rapport � la situation du Liban. J?ai parl� de l?appel d?Amnesty International par rapport � la situation au Liban.

Si M. SCHAPIRA veut amender ce point pour ajouter une partie concernant la condamnation ou une enqu�te dans le Nord d?Isra�l, j?accepterai. Mais je n?accepte pas de retirer le premier point.

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Monsieur SCHAPIRA ?

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, rapporteur. - J?ai dit ce que j?avais � dire.

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Monsieur SCHAPIRA, si Mme ATALLAH maintient en l?�tat le voeu n� 116, demandez-vous un vote n�gatif ?

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, rapporteur. - Non, je demande la dissociation des deux points.

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Si Mme ATALLAH maintient son v?u? je ne peux pas...

En revanche, on peut effectivement, si vous le souhaitez, voter sur la premi�re partie du voeu.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, rapporteur. - Je vous ai donn� mon opinion. La deuxi�me partie je suis pour, mais je suis contre la premi�re.

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. BARIANI.

M. Didier BARIANI. - Monsieur le Pr�sident, nous sommes en face d?un voeu qui pose probl�me � un certain nombre d?entre nous parce qu?il introduit, pour une des parties prenantes, une notion d?instruction � charge - il faut dire les choses comme elles le sont - en d�gageant les autres de toute responsabilit�.

On ne peut pas, Monsieur le Pr�sident, en s�ance, sauf s?il y avait un autre voeu qui soit int�gralement libell�, d�couper en tranches un voeu qui doit �tre vot� ou refus� dans son int�gralit�.

C?est pour cela qu?au nom du groupe U.D.F., je vous demande de mettre le v?u n� 116 aux voix et non pas d?en reformuler un autre � la tribune.

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Monsieur le Pr�sident, je n?ai rien reformul�. Je me suis adress� � l?Ex�cutif pour demander s?il y avait un amendement.

M. SCHAPIRAme dit non, donc je vais soumettre au vote le voeu n� 116 et avec un avis d�favorable, compte tenu de ce qu?a expliqu� M. SCHAPIRA au nom de l?Ex�cutif puisque je n?ai pas un contre amendement.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d?un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le voeu est rejet�.

Et donc je mets maintenant aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration SGRI 64 ainsi amend�.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration amend� est adopt�. (2006, SGRI 64).

Septembre 2006
Débat
Conseil municipal
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