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2006, DJS 294 - Subventions aux associations Union Nationale des Etudiants de France (U.N.E.F.) et Groupe d’Etude et de Recherche sur les Mouvements Etudiants (G.E.R.M.E.). - Montant total : 32.000 euros.


M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l?examen du projet de d�lib�ration DJS 294.

Mme CH�RIOUX de SOULTRAIT est inscrite. Je vous en prie.

Mme Jo�lle CH�RIOUX de SOULTRAIT. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, vous demandez � notre Assembl�e de voter une subvention de 32.000 euros dont 18.000 pour l?U.N.E.F. et 12.000 pour une association qui s?appelle le G.E.R.M.E.

Je ne vais pas revenir sur le bien-fond� de l?objet justifiant cette demande puisqu?il s?agit en fait d?un colloque sur le sport universitaire. En revanche, je souhaite revenir sur le dossier qui accompagnait ce projet de d�lib�ration et qui nous a �t� fourni, car ce dossier n?est absolument pas s�rieux.

Premi�rement, je m?interroge sur la pr�sentation des comptes du G.E.R.M.E.qui fait �tat � mon avis d?un �quilibre financier un peu trop parfait et dont le bilan qui nous est pr�sent� n?est pas en r�alit� un bilan mais une sorte de compte de r�sultats. Donc pas de bilan pour le G.E.R.M.E.

Deuxi�mement, je constate aussi que les documents financiers concernant l?U.N.E.F. portent sur l?ann�e 2004. Je vous rappelle que nous sommes en octobre 2006. Il aurait donc �t� normal que l?on nous fournisse les documents concernant l?ann�e 2005. C?est ce que vous faites d?ailleurs syst�matiquement et de fa�on plus g�n�rale pour les associations, il est vrai, moins proches de vous. Donc, y aurait-il deux poids, deux mesures ?

Par cons�quent, pour les raisons que je viens d?indiquer, nous ne voterons pas cette subvention, dans la mesure o� les informations qui ont �t� fournies ne nous permettent pas de nous prononcer en connaissance de cause et nous ne voterons pas non plus cette subvention pour marquer notre d�saccord sur votre attitude pour le moins complaisante lorsqu?il s?agit de soutenir ceux qui vous sont proches.

M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame CH�RIOUX de SOULTRAIT.

M. CHERKI a la parole pour vous r�pondre.

M. Pascal CHERKI, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Oui, nous nous rapprochons de l?heure magistrale du d�jeunerdonc tr�s rapidement pour dire que oui, je suis tr�s complaisant dans mon soutien � l?U.N.E.F. mais j?assume.

Ce n?est pas l?objet du d�bat aujourd?hui. Je reconnais, Madame la Conseill�re, que ces projets de d�lib�ration ne sont pas motiv�s mais comme il s?agit de deux subventions pour deux manifestations diff�rentes, par commodit� nous les avons regroup�es dans un seul et m�me projet de d�lib�ration notamment parce qu?elles �manent du travail de deux adjoints : ma coll�gue Odette CHRISTIENNE et moi-m�me.

De quoi s?agit-il tr�s rapidement ? Il s?agit de deux manifestations compl�tement diff�rentes. La premi�re � laquelle je suis particuli�rement attach� est la n�cessit� aujourd?hui de mettre en mouvement les acteurs du sport universitaire. J?en discutais souvent avec ma coll�gue Sandrine MAZETIER, il y a besoin de le faire aujourd?hui. Je rappelle quand m�me que la plupart des grands clubs sportifs parisiens au d�but du si�cle ont �t� fond�s par des �tudiants, qu?il y a aujourd?hui 300.000 �tudiants � Paris, qu?il y a une interrogation sur la place du sport dans l?enseignement sup�rieur, que c?est une fonction qui est importante et que la communaut� universitaire doit se mobiliser.

Quand l?U.N.E.F. qui est la premi�re organisation syndicale repr�sentative, qui si�ge dans les C.R.O.U.S., a propos� d?organiser ce colloque qui mobiliserait l?ensemble des acteurs institutionnels de la communaut� universitaire : les �tudiants, la conf�rence des pr�sidents des grandes universit�s, les grandes associations de loisirs comme l?U.C.P.A., un certain nombre de mutuelles et autres, etc., pour r�fl�chir � cette probl�matique, cela nous a sembl� d?�tre une excellente d�marche de le faire � la Cit� internationale universitaire, qui est un des lieux o� la Ville de Paris a pass� une convention et o� il y a beaucoup d?�quipements sportifs et universitaires.

Cela nous a paru �tre une excellente d�marche et cette mise en mouvement de la communaut� universitaire sur un sujet qui a son importance, nous voulons la soutenir. C?est l?objet de la premi�re des deux subventions.

La deuxi�me, le G.E.R.M.E., qui est un groupe d?�tudes et de recherche du mouvement �tudiant, une association tr�s bien ins�r�e dans la communaut� universitaire puisqu?elle a fond� un conservatoire des m�moires d?�tudiants, qui travaille beaucoup notamment avec l?universit� de Reims et avec laquelle la Ville de Paris a travaill� dans la politique de m�moire qu?elle met en ?uvre.

Le G.E.R.M.E. est venu avec un projet. Il est vrai qu?il y a dans l?historiographie ou dans la recherche une lacune sur l?histoire des relations entre les �tudiants et le sport, et notamment le sport universitaire. Le G.E.R.M.E. est venu nous pr�senter un projet qui vise � la fois � faire une recension et en m�me temps de travailler plus sp�cifiquement sur l?ann�e 1937 o� ont eu lieu les Jeux mondiaux universitaires juste apr�s les grands Jeux olympiques de 1936 � Berlin, soutenus par le Baron Pierre de Coubertin, se faisant � cette occasion l?apologue d?Adolf Hitler, donc il me semble important qu?on favorise dans le travail de m�moire l?expression de tendances, dans la m�moire sportive et la m�moire �tudiante, qui soit autre chose qu?un certain nombre de choses que nous avons pu entendre pendant des ann�es sur ce sujet.

Je soutiens ce travail. Je pense qu?il est utile et c?est la raison pour laquelle quand ma coll�gue Odette CHRISTIENNE est venue me proposer de travailler avec elle sur ce dossier, c?est avec grand plaisir que je l?ai fait.

M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur CHERKI.

Trente secondes, Madame CH�RIOUX de SOULTRAIT, allez-y.

Mme Jo�lle CH�RIOUX de SOULTRAIT. - Oui, pour r�pondre � M. CHERKI.

Comme je l?ai dit tout � l?heure, je ne remets pas en cause du tout l?objet du colloque. Ce que je conteste en revanche, ce sont les documents sur lesquels nous avons eu � d�cider. Vous nous communiquez des bilans qui sont des bilans pass�s et je trouve qu?il y a une diff�renciation de traitement entre les associations. C?est l�-dessus que j?interviens et c?est la raison pour laquelle nous ne votons pas ce projet de d�lib�ration. Ce n?est pas sur le fond du colloque.

M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Merci. On vous a bien entendu.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DJS 294.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DJS 294).

Septembre 2006
Débat
Conseil municipal
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