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2006, DVD 216 - Approbation du principe et des modalités de la fourniture et de la mise en oeuvre d’enrobé sur les chaussées du boulevard périphérique, de ses bretelles et des voies sur berges. - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer le marché de travaux correspondant.


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Nous passons au projet de d�lib�ration DVD 216 sur le principe et les modalit�s de la fourniture et de la mise en ?uvre d?enrob�s sur les chauss�es du boulevard p�riph�rique et ses bretelles et les voies sur berges. Il s?agit d?autoriser M. le Maire de Paris � signer le march� des travaux correspondants.

Madame KUSTER, vous avez la parole.

Mme Brigitte KUSTER. - Permettez-moi, Madame la Maire, de m?�tonner de l?argumentation pr�c�dente de M. BAUPIN.

Le pr�sent projet de d�lib�ration nous demande d?approuver les modalit�s d?attribution d?un march� de travaux pour la fourniture et la mise en ?uvre d?enrob�s sur les chauss�es du p�riph�rique.

Nous le savons, Monsieur BAUPIN, le boulevard p�riph�rique, au vu de l?intensit� de la circulation qui l?emprunte et nous venons de le rappeler, porte d?Asni�res ou ailleurs, est une source de nuisance sonore tr�s importante pour de tr�s nombreux Parisiens riverains de cette voie.

Le progr�s r�alis� par les constructeurs sur les v�hicules fait qu?actuellement la source pr�pond�rante du bruit est celui du roulement, c?est-�-dire le contact pneu chauss�e. Les entreprises sp�cialis�es ont mis au point des enrob�s bitumineux qui, apparemment, diminuent tr�s sensiblement le bruit du roulement. Il semble d?ailleurs que quelques mises en ?uvre de ces mat�riaux aient �t� effectu�es sur des chauss�es de la Ville de Paris.

On ne peut donc qu?�tre �tonn� que lorsque vous lancez un march� pour la mise en ?uvre d?enrob�s sur le boulevard p�riph�rique le probl�me du bruit ne soit pas abord� et que les performances sonores des enrob�s ne constituent pas un crit�re de choix comme cela devrait �tre le cas.

En effet, ni dans les crit�res du jugement des offres ni dans le cadre du m�moire technique le probl�me du comportement des enrob�s au niveau sonore n?est abord�.

Alors que vous �crivez dans la d�lib�ration que le march� � attribuer dans le cadre de cette consultation s?inscrit dans une logique de d�veloppement durable - excusez du peu ! - comment expliquez-vous que des crit�res de performance acoustique ne soient pas inclus dans le r�glement de consultation ?

Vous faites donc beaucoup de d�clarations en indiquant que vous prenez des mesures pour lutter contre le bruit, beaucoup d?effets d?annonce mais lorsqu?il s?agit de concr�tiser, comme par exemple lors de la mise en place d?enrob�s, donc de fourniture pour le p�riph�rique, alors l� il n?y a rien plus rien. A moins que vous n?ayez, Monsieur le Maire, des pr�cisions � nous apporter.

Je vous remercie.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Monsieur BAUPIN, vous avez la parole.

M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Heureusement que vous avez dit la derni�re phrase parce que sinon vous �tiez partie dans le proc�s d?intention. Donc, je vous confirme que ces enrob�s sont bien des enrob�s qui sont con�us pour diminuer les nuisances sonores. Je viens d?en avoir confirmation par les services.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 216.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DVD 216).

Septembre 2006
Débat
Conseil municipal
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