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2009, Vœu déposé par le groupe Centre et Indépendants relatif au renforcement de la sécurité aux abords du Champ de Mars.


M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Nous allons examiner le v?u n� 66 relatif au renforcement de la s�curit� aux abords du Champ de Mars, qui a �t� d�pos� par le groupe Centre et Ind�pendants.

Ce v?u s'adresse � M. le Pr�fet de police.

Je donne la parole au Pr�sident POZZO di BORGO.

M. Yves POZZO di BORGO. - Chaque ann�e, sur le Champ de Mars, il y a quatre ou cinq �v�nements majeurs qui sont la F�te de la musique, le 14 juillet, plus la sortie des examens, qui provoquent des tensions assez fortes, sans compter le quotidien, des rackets le soir et autres ; des probl�mes de s�curit� se posent.

L'ann�e derni�re, sur les 19, 20 et 21 juin, il y a eu, d'apr�s les habitants du 7e, pratiquement des nuits � la "Mad Max" ; cela a �t� tr�s violent.

C'est la raison pour laquelle, derri�re la Maire du 7e, Mme DATI, la majorit� municipale a �t� tr�s active et la Maire elle-m�me a demand� l?installation de vid�osurveillance.

Je remercie �galement l'adjoint au Maire de Paris, M. SARRE, qui a provoqu� la r�union d?un comit� de travail sur ce dossier, ce qui fait que beaucoup de d�cisions vont �tre prises, notamment l'installation de vid�osurveillance, mais ce ne sera install� qu?en 2011.

La Pr�fecture de police a mis en place une demi-compagnie de C.R.S. pendant pratiquement toute la p�riode de ce mois de juin jusqu'en septembre et cela a �t� assez utile.

Je voudrais insister sur cette affaire et si j'interviens en tant que Pr�sident du groupe Centre et Ind�pendants, c?est que nous sommes l?h�ritier de l?U.D.F. qui a toujours demand� une police municipale.

Le probl�me de la Pr�fecture de police de Paris, et je le dis, qui a beaucoup d'obligations, qui fait bien son travail, est qu'elle a une priorit� : les obligations nationales. Souvent, les obligations nationales passent avant les obligations municipales et les obligations municipales sont quelquefois la variable d'ajustement. C'est la raison pour laquelle nous souhaitons que les mesures prises l'ann�e derni�re soient reconduites cette ann�e.

Il y aura �videmment un d�bat au Parlement sur ce sujet qui est quand m�me un d�bat important.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je donne la parole � M. le Pr�fet de police.

M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. Assur�ment, la s�curisation du Champ de Mars reste l?un des sujets prioritaires pour la Pr�fecture de police pendant la p�riode estivale, printani�re et automnale.

Le dispositif renforc� mis en ?uvre l'an dernier, notamment � partir de la mi-juin, sera reconduit cette ann�e, sous r�serve d'autres imp�ratifs dans la Capitale.

Il est vrai que les obligations de police municipale que la Pr�fecture de police exerce sont multiples. Actuellement, il y a la Foire du Tr�ne, qui est �galement un enjeu de police municipale et qui fait l'objet d'une tr�s forte surveillance de la part des services de police.

Par ailleurs, l?interdiction de consommer des boissons alcooliques sur le site et la lutte sans rel�che contre les ventes � la sauvette ont permis de limiter les ph�nom�nes - je ne dis pas de les �radiquer - fortement et je vous indique que le bilan de cette op�ration est de 130 proc�dures judiciaires.

Sous r�serve d'imp�ratifs de s�curit� publique, le dispositif sera reconduit.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur le Pr�fet.

Je donne la parole � M. Georges SARRE.

M. Georges SARRE, adjoint. - Monsieur le Maire, chers coll�gues, le Champ de Mars est un site unique, complexe, utilis� de diff�rentes fa�ons par diff�rents types de personnes � diff�rents moments.

Il accueille au quotidien des familles, ainsi qu'un important public touristique de par sa proximit� avec la Tour Eiffel et il est aussi utilis� lors d?�v�nements qui, lorsqu'ils ne sont pas programm�s, peuvent parfois entra�ner des mouvements de foule et des d�bordements, donc des co�ts de d�gradation.

On pense, par exemple, � la nuit de la Saint-Sylvestre, aux p�riodes post-examens scolaires comme la fin des �preuves du baccalaur�at, ou encore � la F�te de la musique.

Je suis naturellement favorable � une pr�sence polici�re renforc�e � l'occasion de ces �v�nements ponctuels, programm�s ou spontan�s, afin que nous puissions anticiper au mieux les d�bordements et, de mani�re plus g�n�rale, pour am�liorer la gestion de foule en termes d'ordre public.

Ceci suppose un travail de transmission de l'information et de mobilisation des forces de s�curit� et essentiellement de police.

C'est l'enjeu principal de la commission "Champ de Mars" mise en place par la Ville et r�unie le 26 mars dernier, � laquelle vous avez particip�, Monsieur le S�nateur.

Gr�ce � cette r�union, un premier diagnostic sur les diff�rents types de ph�nom�nes d�linquants pr�sents sur le site a pu �tre r�alis�.

Il est �vident que ce travail de dialogue ne trouvera son utilit� que si, par la suite, des actions concr�tes de diff�rents types (renforcement de la pr�sence des forces de police, de l'intervention des agents municipaux de m�diation et de verbalisation) sont effectivement mises en ?uvre.

Le cadre adapt� pour donner un prolongement au travail engag� existe, Monsieur le S�nateur, il s'agit du contrat de s�curit� d'arrondissement que les maires d'arrondissement ont �t� invit�s � actualiser.

Je sais que Mme la Maire du 7e arrondissement va s'investir dans ce dossier.

C'est pourquoi je souhaite qu'il y ait le plus rapidement possible une r�union du conseil de s�curit� et de pr�vention du 7e arrondissement, afin que soit engag� un diagnostic fin avec les services de police, de justice et de l'Education nationale pour la question des violences et du d�crochage scolaire, avec le soutien logistique de la D.P.P., comme c'est d�j� le cas dans les arrondissements qui ont entam� ce travail d'actualisation de leur contrat.

Parall�lement � cette r�union du C.S.P.D.A., un comit� de pilotage devrait �tre cr�� ; il repr�sente le cadre naturel dans lequel les �lus re�oivent toutes les informations sur les diff�rents ph�nom�nes de d�linquance pr�sents dans leur arrondissement par les diff�rents partenaires.

C'est pourquoi, Mesdames, Messieurs, chers coll�gues, je vous demande de voter ce v?u.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur SARRE.

Je donne la parole, pour une explication de vote, � Mme la Ministre, Maire du 7e arrondissement.

Mme Rachida DATI, maire du 7e arrondissement. - Merci, Monsieur le Maire.

Je pense qu?il semblait utile d'apporter quelques pr�cisions quant aux demandes qui sont formul�es dans ce v?u.

Comme vous le savez, j?ai alert� le Maire de Paris et notre Assembl�e sur l'importance de ce dossier, et conform�ment au v?u qui a �t� vot� � l'unanimit� par notre Conseil en juillet 2008, et je tiens � le remercier, Georges SARRE a r�uni le groupe de travail d�s le 26 mars 2009, r�union � laquelle participait d'ailleurs Yves POZZO di BORGO. Je tiens � les remercier, parce que les premi�res r�unions se sont tenues avec du fond, et des mesures qui ont �t� pr�conis�es. Nous devons nous revoir tr�s prochainement.

Au cours de cette r�union, le commissaire central du 7e arrondissement a clairement indiqu� qu'elle avait d�j� demand� la pr�sence quotidienne d'une demi-compagnie de C.R.S. jusqu'� une heure du matin. J'esp�re que le Pr�fet de police acc�dera � sa requ�te, ce qui devrait r�pondre d?ailleurs � l'une des demandes du v?u.

Quant � la tenue et la communication de tableaux de bord sur la s�curit�, elle constitue effectivement l?une de mes demandes qui a �t� transmise lors de cette r�union. Elle semble avoir �t� accept�e, je crois. En tous les cas, elle a �t� enregistr�e par les repr�sentants respectifs des forces de police et de la Municipalit�, ce qui r�pond au deuxi�me terme du v?u. Je crois qu?on est tous d'accord sur cette demande.

J'ajoute que d'autres engagements en faveur de la s�curit� sur le Champ de Mars ont �t� pris par les diff�rents participants et dans ces conditions, m�me si les demandes du v?u sont, esp�rons-le, en passe d?�tre exauc�es, mieux vaut l'�crire que le dire, et c?est pourquoi le groupe U.M.P.P.A. votera en faveur de ce v?u.

(Applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pendants).

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par le groupe Centre et Ind�pendants assorti d'un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est adopt�. (2009, V. 107).

Avril 2009
Débat
Conseil municipal
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