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2009, Vœu déposé par Mme Emmanuelle BECKER et les élus du groupe communiste et élus du parti de Gauche relatif à l'autonomie du Palais de la découverte.


M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous allons maintenant examiner le v?u r�f�renc� n� 42 dans le fascicule relatif � l'autonomie du Palais de la d�couverte, qui a �t� d�pos� par le groupe communiste et �lus du parti de Gauche.

Je donne la parole � Mme Emmanuelle BECKER pour une minute.

Mme Emmanuelle BECKER. - Je vous remercie, Monsieur le Maire.

Chers coll�gues, dans le cadre de la r�vision g�n�rale des politiques publiques, il a �t� d�cid� de r�unir le Palais de la d�couverte et la Cit� des sciences et de l'industrie dans un m�me ensemble.

A l'issue des premi�res r�unions de concertation, il appara�t que ce rapprochement est un non sens. Les deux �tablissements ont des statuts, des moyens, des publics et des missions tr�s diff�rentes.

Les personnels du Palais de la d�couverte s'inqui�tent � juste titre d'un rapprochement qui menace sa sp�cificit� et son originalit�. Ils s'inqui�tent d'une administration unique qui rognerait sur sa mission de service public, pour les doter d'objectifs commerciaux, de partenaires priv�s, d'une culture d'E.P.I.C. qui n'a jamais �t� la sienne.

La mobilisation en faveur du maintien de l'autonomie du Palais de la d�couverte d�passe les personnels et les usagers. Elle rassemble des acad�miciens, des universitaires, quatre prix Nobel et un m�daill� Fields.

C'est pourquoi nous souhaiterions que le Maire de Paris intervienne aupr�s du Gouvernement pour obtenir des garanties et des �claircissements en ce qui concerne l'autonomie du Palais de la d�couverte, et rappeler l'attachement des Parisiennes et des Parisiens � cette institution.

Je vous remercie.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je donne la parole � M. Jean-Louis MISSIKA.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint. - Madame BECKER, vous attirez pour la deuxi�me fois l'attention du Conseil de Paris de Paris sur l'avenir du Palais de la d�couverte.

Le Maire de Paris, apr�s l'adoption d'un v?u du groupe communiste, s'inqui�tant de ce projet, a �crit le 16 juin 2008 au Premier Ministre pour demander des assurances sur l'avenir de ce Palais. Il n'a re�u aucune r�ponse. Un premier courrier d'ailleurs avait �t� envoy� en juin 2006 et �tait �galement rest� sans r�ponse. Il y a visiblement un s�rieux probl�me de gestion du courrier � l'h�tel Matignon.

Le projet de regroupement entre ces deux �tablissements publics doit apporter des garanties sur le devenir des personnels, le maintien de l'espace n�cessaire.

On parle dans le cadre de sa r�novation du retrait d'un certain nombre de m�tres carr�s au Palais de la d�couverte et des moyens permettant aux 500.000 visiteurs annuels d'avoir acc�s aux exp�riences et d�monstrations scientifiques accessibles � tous. Il faut aussi apporter des pr�cisions sur les moyens qui seront d�gag�s pour financer sa restauration.

Comme vous l'avez indiqu�, le Palais de la d�couverte a fait na�tre des vocations parmi des g�n�rations de jeunes scientifiques. Pierre-Gilles de Gennes, le prix Nobel qui a �t� aussi le directeur de l'E.S.P.C.I. avait coutume de dire que c'est en visitant le Palais de la d�couverte, qu'il avait trouv� sa vocation scientifique.

Nous partageons le souhait de voir perdurer cette vocation dans toute sa singularit�. Il est important que les moyens qui ont permis au Palais d'assurer sa mission jusqu'ici demeurent dans l'int�r�t des g�n�rations futures.

Donc, sur votre proposition, le Maire de Paris, interviendra une nouvelle fois, une troisi�me fois, aupr�s du Gouvernement, pour obtenir des garanties et des �claircissements. Esp�rons que cette fois le courrier marchera mieux � Matignon.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d'un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le v?u est adopt�. (2009, V. 92).

Avril 2009
Débat
Conseil municipal
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