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M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le v?u n� 70 du groupe U.M.P.P.A. qui a trait au bilan de l'action de la D.G.O.M., de la Commission extra-municipale et du C.M.A.I.

La parole est � Mme POIRAULT-GAUVIN.

Mme G�raldine POIRAULT-GAUVIN . - Ce v?u pour exprimer une certaine d�ception face au silence assourdissant de l'Ex�cutif parisien sur son action en faveur des Ultramarins habitant dans notre belle ville de Paris.

Nous sommes d'ailleurs en droit de nous demander : agit-il vraiment ? En effet, en octobre dernier, le groupe U.M.P.P.A. avait d�pos� un v?u? Le groupe U.M.P.P.A., vous le savez, est tr�s attentif � toutes les questions ayant trait � la promotion de la diversit� et � la lutte contre les discriminations.

Ce v?u demandait l�gitimement le bilan de l'action d'organismes de la Ville de Paris depuis 2001 : la D�l�gation g�n�rale � l?Outre-Mer, le Centre municipal d?accueil et d?information � l?int�gration, la commission extra-municipale.

Ce v?u avait �t� adopt� � l'unanimit� par notre Conseil de Paris et depuis, plus rien. Six mois apr�s, c?est le silence radio. Alors, que font ces structures ? Avec quels r�sultats ? Quels moyens ? Quels budgets ? Impossible d'obtenir des informations. La seule visibilit� de leur initiative concerne l'organisation d'�v�nements culturels. Je tiens � rassurer M. GIRARD, �videmment, elles sont tr�s importantes, ces manifestations culturelles, mais elle ne sauraient suffire. Parce que les Ultramarins ne doivent pas �tre les oubli�s de la R�publique, la d�l�gation interminist�rielle pour l'�galit� des chances, dirig�e par Patrick KARAM, travaille sans rel�che pour la lutte contre les discriminations sur l'acc�s � l?emploi, au logement des Ultramarins, l'accueil des �tudiants en r�sidence universitaire, la question de la continuit� territoriale, ainsi qu'un plan d'action pour am�liorer la repr�sentativit� des Ultramarins dans la sph�re politique.

(M. Christophe GIRARD, adjoint, remplace M. Pierre SCHAPIRA au fauteuil de la pr�sidence).

Quelle est donc l'action de la Ville de Paris pour soutenir les Ultramarins parisiens et mettre en lumi�re cette France invisible ? Vous comprendrez que nous ne nous contenterons pas de quelques minutes de r�ponse de l'Ex�cutif aujourd'hui et que nous attendons un bilan complet que vous gardez pour l'instant assez curieusement sous silence.

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - La parole est � Mme Fatima LALEM pour r�pondre.

Mme Fatima LALEM, adjointe. - Madame la Conseill�re, ce v?u formule en r�alit� trois demandes sp�cifiques.

En ce qui concerne votre premi�re demande, je vous rappelle qu?elle a d�j� �t� clairement act�e et que le bilan d'activit� de la d�l�gation g�n�rale � l?Outre-Mer de la Ville de Paris, de la Commission extra-municipale et du Centre municipal d'accueil et d'information des originaires des d�partements et territoires d'Outre-Mer, pour les ann�es 2001-2008 sera, comme pr�vu, communiqu� � tous les conseillers int�ress�s et cela, dans les prochains jours.

En ce qui concerne votre seconde demande, il n'est pas possible d?organiser ainsi un d�bat d?une s�ance sur l?autre car les ordres du jour du Conseil de Paris, comme vous le savez, sont particuli�rement contraints.

Cependant, Jean-Claude CADENET, d�l�gu� g�n�ral � l'Outre-Mer, pr�sentera les �l�ments de ce bilan le 5 mai prochain aux membres de la 9e Commission, et les conseillers de Paris qui le souhaitent pourront donc ainsi participer au d�bat.

Enfin, pour votre troisi�me demande, le groupe de travail cr�� en 2008 par la D.G.O.M. afin d'�laborer les perspectives pour cette mandature n'a pas encore rendu ses conclusions mais nous sommes d�j� en mesure de vous faire part de quelques pistes, notamment le renforcement de notre soutien et nous verserons des subventions cibl�es aux manifestations innovantes d'int�r�t national et b�n�ficiant de cofinancements.

Par ailleurs, tous les festivals seront regroup�s autour d'une d�nomination commune : le Festival des Outre-Mer, et enfin, une r�flexion est en cours afin que les manifestations organis�es par la D.G.O.M. soient valoris�es plus particuli�rement aupr�s d'un public parisien non originaire de l'Outre-Mer.

Pour ces raisons, je vous demande, Madame la Conseill�re, le retrait de ce v?u. A d�faut, l'Ex�cutif donnera un avis d�favorable.

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Quelle est votre position, Madame POIRAULT-GAUVIN, apr�s avoir entendu Mme LALEM ?

Mme G�raldine POIRAULT-GAUVIN . - Je serais bien tent�e de le retirer, mais je ne vais pas le faire, parce que la derni�re fois, nous avions adopt� ce v?u � l?unanimit�, nous n?avons pas obtenu satisfaction en six mois. Donc j'ai bien peur qu?en quelques jours nous n'obtenions gu�re satisfaction. Je maintiens donc ce v?u pour cette s�ance.

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Nous allons passer au vote.

Je mets aux voix, � main lev�e, ce v?u malgr� l'avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le voeu est rejet�.

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