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2009, Vœu déposé par Mmes Edith CUIGNACHE-GALLOIS, Catherine BRUNO et les élus du groupe Centre et Indépendants relatif à la prévention des dangers de circulation à Paris pour les usagers de Vélib'.


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Nous passons au v?u r�f�renc� n� 51 dans le fascicule relatif � la pr�vention des dangers de la circulation pour les usagers de V�lib', v?u d�pos� par le groupe Centre et Ind�pendants.

Madame Edith CUIGNACHE-GALLOIS, vous avez la parole.

Mme Edith CUIGNACHE-GALLOIS. - Oui, Madame la Maire. Ce v?u a pour objet de faire une proposition tr�s concr�te, qui me parait tr�s facile � r�aliser et qui vise � am�liorer la pr�vention et la s�curit� des usagers de V�lib'. Nous faisons le constat suivant : malheureusement, un sixi�me accident mortel vient de se produire et les victimes sont des usagers de V�lib' et, j'insiste l�-dessus, cinq cas sur six et pas de v�los priv�s, je vais en donner l'explication. Et la cause majeure de ces accidents mortels, nous la connaissons, a priori, c'est plut�t l'angle mort.

Cette triste r�alit� nous am�ne � demander que des mesures �l�mentaires de pr�vention soient prises � l'endroit des usagers de V�lib'. Il se trouve que ces usagers-l�, ce sont des usagers souvent occasionnels qui ne sont pas aguerris � la circulation dans une grande ville comme Paris qui est dangereuse; et que V�lib' n'est pas un jeu ni simplement une partie de loisir, c'est un moyen de transport accidentog�ne et � haut risque. Je pense qu'il serait important de pr�venir les usagers de V�lib' de ces dangers.

Donc, nous vous faisons une proposition tout � fait concr�te qui est d'�ventuellement installer de petites plaquettes, par exemple, dans les paniers des V�lib', avec quelques instructions, quelques recommandations tr�s simples, pour rappeler les dangers que comporte la circulation � v�lo dans une ville comme Paris o�, il faut bien le dire, le partage de la voie publique n'est pas encore culturellement tout � fait int�gr�. Une petite plaquette, c'est tr�s simple, �ventuellement dans les v�los.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci.

Mme LEPETIT a la parole.

Mme Annick LEPETIT, adjointe. - J'�mets un avis d�favorable parce que je crois qu'il y a dans votre v?u, Madame CUIGNACHE-GALLOIS, un amalgame entre accidentologie et V�lib'. Je n'ai pas l'habitude d'isoler les usagers V�lib' des autres cyclistes, je le dis assez fr�quemment. Mais, puisque vous m'y invitez, je voudrais profiter de votre v?u pour apporter quelques pr�cisions. La part des cyclistes V�lib' dans la circulation du trafic v�lo est de 35 % en 2008.

Par contre, les victimes d'accident utilisant V�lib' ne repr�sentent que 26 % du total des accidents corporels de cyclistes. Ces chiffres montrent que contrairement aux id�es re�ues, et largement relay�es par certains, les cyclistes V�lib' sont moins victimes d'accident que les autres cyclistes.

De plus, je veux vous dire, Madame, que les chiffres que vous �voquez dans votre v?u sont justes, certes, mais totalement incomplets. Le nombre d'accident�s cyclistes a augment� de 37 % entre 2000 et 2008, mais le nombre de cyclistes a lui-m�me progress� de 126 % sur cette m�me p�riode. Et puis, sur les deux derni�res ann�es, on note une nouvelle �volution. Les chiffres sont les chiffres mais, c'est int�ressant, quand on les �voque, au moins d'aller au bout. De 2007 � 2008, alors que le trafic cycliste continue d'augmenter de 17 %, le nombre des victimes a �t� en baisse de 11 %.

Je me r�jouis de cette �volution qui confirme d'ailleurs que la meilleure protection des cyclistes r�side dans leur nombre et que plus leur circulation est importante, plus les autres usagers font attention � eux. N�anmoins vous avez raison, quand il y a des accidents de cyclistes, les cons�quences peuvent �tre parfois dramatiques et, on le sait, le principal danger est l'angle mort des v�hicules de gros gabarit.

J'ai eu l'occasion plusieurs fois, donc je n'y reviendrai pas, de m'exprimer sur cette question et de donner en d�tail les actions de sensibilisation men�es par la Ville. Mais il ne faut pas rel�cher nos efforts. Nous allons les poursuivre et cette question d'ailleurs est largement d'actualit� au-del� de Paris puisqu'elle a �t� �voqu�e lors des derni�res rencontres annuelles du Club des villes cyclables qui se sont tenues ici jeudi dernier. Nous allons lancer une concertation � l'�chelle nationale sur la question de la cohabitation entre poids lourds et v�los. Une des pistes serait de renforcer l'�quipement des poids lourds et de demander � l'Etat d'apporter une aide aux transporteurs.

Merci.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci beaucoup.

Madame CUIGNACHE-GALLOIS, retirez-vous cet amendement ?

Mme Edith CUIGNACHE-GALLOIS. - Non, pas du tout, Madame la Maire.

Je voulais justement pr�ciser qu'il n'y a aucune id�ologie derri�re ni arri�re-pens�e politique, c'�tait simplement de la pr�vention et malgr� tout sur six morts, il y a en a bien cinq qui �taient en V�lib'. C'est un simple constat, et les pr�venir des dangers, cela ne me paraissait pas �tre un acte politique mais plut�t de la pr�vention routi�re.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Explication de vote de M. GAREL pour "Les Verts".

M. Sylvain GAREL. - Madame, est-ce que vous ne pensez pas plut�t que mettre des brochures dans les camions qui �crasent les cyclistes ne serait pas plus utile ?

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s'abstient ?

Le v?u est rejet�.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Nous examinons maintenant en 4e Commission, mais M. POZZO di BORGO, oui, vous vouliez ?

M. Yves POZZO di BORGO. - Merci parce que c'est un dossier technique qui est assez emb�tant et je crois qu'il s'agit juste pour la Mairie de donner un avis positif ou n�gatif. Comme c'est une explication de vote alors qu'il n'y a pas d'intervention, merci pour cela.

Nous sommes, concernant ce projet de d�lib�ration, sur la demande d'installation d'une climatisation dans l'�lot minist�riel S�gur-Fontenoy, Minist�re de la Sant�, comme nous l'avons fait en Conseil d'arrondissement, pour plusieurs raisons. D'abord, des raisons techniques qui ont �t� tr�s bien �nonc�es par l'adjoint au Maire charg� de cela, Ren�-Fran�ois BERNARD.

Nous manquons d'information sur les effluents du syst�me de climatisation, notamment les effluents glycoliques de refroidissement. Je m'adresse un peu aux sp�cialistes, ce sont quand m�me des cons�quences pour la sant� qui sont importantes. De m�me, nous trouvons que l'�tude d'impact sur l'environnement est affligeante, faute de se rapporter � un point z�ro sur la biodiversit� (que la Ville de Paris devrait fournir � tout p�titionnaire), ce qui est le cas d'ailleurs? J'ai d�couvert que dans le Champ de Mars et ailleurs, il y a beaucoup de biodiversit�.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. C'�tait une demande de pr�sident de groupe que vous formuliez sur un sujet sur lequel vous ne vous �tes pas inscrit. Je vous ai donn� la parole, j'ai �t� laxiste, je le reconnais devant mes coll�gues. Vous attirez notre attention sur un projet de d�lib�ration sur lequel personne ne s'�tait inscrit en demandant des �l�ments compl�mentaires. Dont acte, vous attirez notre attention sur ce point.

M. Yves POZZO di BORGO. - Oui, puis-je exprimer toute ma pens�e ?

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Normalement non, sinon il n'y a plus d'ordre dans notre Conseil. Je pensais que c'�tait vraiment une explication.

M. Yves POZZO di BORGO. - Dans ces cas-l�, vous ne me donnez pas la parole.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Alors, terminez et nous passons � la suite.

M. Yves POZZO di BORGO. - Je voulais juste terminer.

Force est de constater qu'il n'existe pas de v�ritable analyse sur le bilan thermique et les �conomies � fournir. Je me souviens de ce probl�me alors que "Climespace" qui s'�tend au boulevard Saint-Germain, l�-bas, il n'y a rien. Il y a un probl�me de strat�gie de "Climespace", d'ailleurs.

C'est une affaire importante car il y a un aspect brouillon dans ce dossier. D'apr�s moi?

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Nous avons compris, Monsieur POZZO di BORGO.

M. Yves POZZO di BORGO. - Dans ce cas, ne me donnez pas la parole, dites que je n'ai pas le droit de parler, c'est plus simple.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Normalement vous avez le droit d'intervenir sur une explication de vote. L�, vous voyez que cela d�sorganise totalement les travaux de notre s�ance.

Monsieur POZZO di BORGO, vous avez attir� notre attention sur un sujet. Ce sujet rel�ve d'abord de la responsabilit� du Minist�re des Affaires sociales puisque c'est?

M. Yves POZZO di BORGO. - Non.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - ? C'est lui qui a propos� ces �l�ments.

Donc, voil�, je demanderai peut-�tre � Denis BAUPIN, pas en s�ance parce que ce n'est pas pr�par�, mais d'apporter des �l�ments de r�ponse par �crit � la question de M. POZZO di BORGO. Et vraiment, veillons les uns et les autres � nous inscrire sur les projets de d�lib�ration sinon, vous voyez bien qu'on ne peut pas travailler s�rieusement.

Avril 2009
Débat
Conseil municipal
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