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M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le voeu r�f�renc� n� 28 dans le fascicule.

La parole est � Mme Brigitte KUSTER pour le pr�senter en une minute, s'il vous pla�t.

Mme Brigitte KUSTER, maire du 17e arrondissement. Je donne la parole � Thierry COUDERT.

M. Thierry COUDERT. - Le voeu est tr�s simple, il correspond d'ailleurs � un b�gaiement de l'histoire, puisqu'au milieu de l'ann�e derni�re, la mairie du 17e et son maire en particulier, s'�taient pr�occup�s de l'avenir d'un collectif d'artistes, qui �tait sur le terrain des Batignolles, et qui devait l'�vacuer pour permettre aux travaux de d�marrer.

A ce moment-l�, plusieurs hypoth�ses avaient �t� envisag�es. Nous avions manifest� le d�sir que ce collectif puisse rester dans le 17e, en tout cas � Paris. Des solutions alternatives ont �t� propos�es parfois un peu au diable vauvert. Des engagements, me semble-t-il, avaient �t� pris par la Mairie de Paris, pour que ce collectif puisse �tre h�berg� � titre de logement sur Paris, et avoir acc�s � ses oeuvres pour pouvoir continuer � travailler, �tant entendu qu'il s'agissait de sculptures monumentales.

Aujourd'hui, presqu'un an apr�s, aucune solution n'a �t� trouv�e. C'est pourquoi nous souhaiterions que ce dossier soit r�examin� dans un sens favorable.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

M. Christophe GIRARD a la parole.

M. Christophe GIRARD, adjoint. - La Ville de Paris ne s'est jamais engag�e � reloger ce collectif. L'engagement de la Ville �tait d'accompagner le collectif dans sa recherche de locaux dans la mesure o� nous connaissions sa composition et o� la Pr�fecture de police n'avait pas d'objection, puisqu'elle est �galement consult�e. Je vous invite � ce propos, Monsieur COUDERT, � faire de m�me et � prendre l'attache de la Pr�fecture de police pour �tre certain qu'il s'agit bien d'un collectif d'artistes.

Vous ne pouvez l'ignorer, puisque ce sont les termes de la r�ponse que j'ai faite lors de la s�ance du 16 juin 2008, lors du Conseil de Paris. Le v?u, que vous aviez alors pr�sent�, n'avait pas �t� adopt� par le Conseil de Paris. Les recherches de locaux sur le territoire parisien, comme en banlieue, n'ont pu aboutir. Je le regrette, en effet.

Je tiens � vous informer qu'apr�s son d�part des terrains Cardinet, Batignolles, Clichy, � aucun moment le collectif n'a contact� le service de la Direction des Affaires culturelles, comme pourtant nous les avions encourag�s, ni m�me mon cabinet qui pourtant �tait en lien direct avec eux, afin que les recherches soient poursuivies, ni pour signaler leur probl�me d'accessibilit� au lieu de stockage appartenant � R�seaux ferr�s de France.

Nous sommes donc tout � fait dispos�s � intervenir aupr�s de R�seaux ferr�s de France, afin que puisse �tre facilit� l'acc�s � l'espace de stockage. Encore faut-il que nous recevions des demandes de ce collectif.

Aujourd'hui, il appara�t, et je me rapprocherai de la Pr�fecture de police, que nous ne pouvons nous engager au relogement d'un collectif dont nous ignorons la composition, ni m�me la r�alit� de son existence et ses activit�s. Vous savez que beaucoup d'artistes, parfois, repartent soit dans d'autres collectifs ou bien ont choisi de mener une vie individuelle ailleurs et diff�remment.

Il semblerait qu?aujourd'hui, sous r�serve, �videmment, que ce que je vous dis l� soit av�r�, qu'il s'agisse d'un ou de deux artistes plus que d'un collectif. Il est impossible de mettre � disposition quasiment gratuitement plusieurs centaines de m�tres carr�s au b�n�fice d'un ou de deux artistes, vous le comprendrez.

Je suis, � titre personnel, tout � fait d'accord sur les collectifs, mais l�, en l?occurrence, pour un ou deux artistes, je ne peux qu'�mettre un avis d�favorable au v?u g�n�reux pr�sent� par M. Thierry COUDERT pour l?U.M.P.P.A.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par le groupe U.M.P.P.A. assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ? Du groupe "Les Verts".

Le v?u est rejet�.

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