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2009, Dépôt de questions d'actualité.


M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Chers coll�gues, je vous informe que des questions d'actualit� ont �t� d�pos�es dans les d�lais.

La premi�re �mane du groupe Centre et Ind�pendants. Elle est relative "� l'action et au civisme en faveur de la campagne europ�enne de 2009".

La deuxi�me question d'actualit� est pos�e par le groupe socialiste, radical de gauche et apparent�s. Elle est relative "aux mesures de pr�vention et de lutte contre l'exclusion des jeunes les plus en difficult�s".

La troisi�me question est pos�e par le groupe "Les Verts". Elle est relative "aux cons�quences de la crise sur les finances de la Ville".

La quatri�me question d'actualit� �mane du groupe U.M.P.P.A. Elle est relative "au plan d'�conomies de la Ville de Paris".

La cinqui�me question �mane de M. Ian BROSSAT au nom du groupe communiste et �lus du parti de Gauche. Elle est adress�e � M. le Maire de Paris en ces termes :

"Monsieur le Maire, chers coll�gues,

Permettez-moi � mon tour de revenir sur l'actualit� de la crise. Certains l'ont dit avant moi, la crise touche les finances de notre Ville. Mais elle ne touche pas que ses finances. Depuis plusieurs mois, elle s'insinue dans le quotidien de nombreux Parisiens, mena�ant leurs emplois, leur pouvoir d'achat voire leur logement. La crise, c'est 1.900 femmes et 2.400 hommes de plus � Paris en demande d'emploi pour le seul mois de janvier. Sur une ann�e, l'augmentation du nombre de ces demandeurs d'emploi parisiens est de 4,8 % - mais surtout, elle est de 7,3 % sur les 6 derniers mois. La crise, ce sont ces march�s de la mis�re qui se constituent un peu partout. Dans le 18e arrondissement, � la porte Montmartre, plus de 1.000 personnes s'installent chaque semaine � proximit� des puces de Saint-Ouen. Devant eux, par terre, �tal�s sur des draps ou des couvertures, des v�tements usag�s, de la nourriture, parfois des m�dicaments, r�cup�r�s dans des poubelles. En plein Paris, une �conomie de la d�brouille se d�veloppe au grand jour. Depuis l'origine des puces, il y a toujours eu des "biffins", mais depuis l'�t� dernier, leur nombre a �t� multipli� par dix.

Face � cette situation, non content d'afficher une indiff�rence teint�e d'effets d'annonce, le Gouvernement va plus loin quand il s'accroche, par exemple, au bouclier fiscal ou aux heures suppl�mentaires.

On nous dit depuis plusieurs semaines que le bouclier fiscal ne repr�sente rien et qu'il est seulement symbolique. Ce symbole repr�sente quand m�me un ch�que de plus de 360.000 euros aux 800 personnes les plus riches de France. Et il est ind�cent de dire que cela ne repr�sente rien. A ces contribuables fortun�s, l'Etat verse en fait l'�quivalent de 30 ans de SMIC. C'est ainsi qu'un symbole devient un scandale. La sagesse voudrait � l'�vidence la fin de cette mesure injuste, "la sagesse plut�t que la banane" pour reprendre les mots de Dominique de VILLEPIN, la semaine derni�re.

La sagesse voudrait certainement aussi que l'Etat cesse de se d�sengager sur les collectivit�s locales d�s qu'un probl�me ou une situation r�v�le son impuissance. La sagesse ou le courage. Au moins pourrait-il payer aux collectivit�s locales ce qu'il leur doit dans le cadre de ce d�sengagement. Ces collectivit�s territoriales qui travaillent pr�cis�ment � maintenir des solidarit�s, de la justice sociale, en temps de crise. Aujourd'hui, c'est ainsi 300.000 millions d'euros que l'Etat doit � Paris.

C'est pourquoi, Monsieur le Maire, le groupe communiste et �lus du parti de Gauche, aimeraient savoir comment la Municipalit� compte agir pour que l'Etat rembourse sa dette � l'�gard des Parisiennes et des Parisiens. Et nous aimerions �galement savoir quelles seront les prochaines mesures qui contribueront � cr�er � Paris ce bouclier social que nous appelons tous de nos v?ux.

Je vous remercie."

La derni�re question d'actualit� est pos�e par le groupe du Mouvement r�publicain et citoyen. Elle est relative "� la politique d'achat de la Ville de Paris et � son impact en faveur d'une relance contre la crise".

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous suspendons la s�ance, elle reprendra � 14 heures 45 avec la s�ance des questions d'actualit�.

Avril 2009
Débat
Conseil municipal
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