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M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Nous allons examiner le projet de d�lib�ration PP 27. Il s'agit d'une autorisation de programme de 1.350.000 euros relative au march� de ma�trise d'oeuvre pour la r�alisation des travaux de restauration des fa�ades ext�rieures et de r�fection des toitures des toitures des ailes est et nord de la caserne de la Cit�, 4e arrondissement. D�signation du ma�tre d'?uvre. Autorisation � M. le Pr�fet de police de signer le march� correspondant.

Je donne la parole � Mme Genevi�ve BERTRAND.

Mme Genevi�ve BERTRAND. - Merci, Monsieur le Maire.

La Pr�fecture de police fait tr�s fort. Rassurez-vous, Monsieur le Maire, Monsieur le Pr�fet de police, mon intervention ne portera pas sur les sp�cifications techniques ni sur les montants budg�taires du march� proprement dit, qui n'appellent pas de commentaires de ma part.

En revanche, je veux souligner le caract�re innovant et cr�atif de l'habillage du chantier face sud de l'immeuble de la Pr�fecture de police, dans l'�le de la Cit�, en bordure du fleuve, qui cr�e l'�v�nement.

Si les habillages du Minist�re de la Marine, place de la Concorde, ou des grands magasins du Printemps, boulevard Haussmann, ont simul� de tr�s belles fa�ades, nul concepteur, nul publicitaire n'avait � ma connaissance mis ainsi en valeur les m�tiers et les acteurs de terrain. D'autant que l'on y reconna�t des interlocuteurs privil�gi�s tels que le commissaire de police Fr�d�ri CHER, qui a offici� dans le 6e arrondissement, avant de rejoindre le 15e, puis � pr�sent le 19e arrondissement, et que l'on y d�couvre les quelques 30 m�tiers ou plus des corps de s�curit�, policiers et pompiers.

Pour mesurer le succ�s de cette publicit� d'un nouveau style, il faut voir s'agglutiner les Parisiens de tous �ges, notamment les enfants et les jeunes, et les touristes, qui d�couvrent avec un regard nouveau et m�me une identit�, les vrais acteurs gr�ce au tableau pos� � l'entr�e du pont qui ouvre sur la rue Saint-Jacques.

Il s'agit aussi d'un tr�s bel outil de promotion susceptible peut-�tre de faire na�tre des vocations. Je pourrais poser des questions techniques sur le co�t, sur le recyclage des panneaux, suivant l'�volution du chantier puisqu'il sera tournant, mais face � la simplicit� des personnels qui ont bien voulu s'exposer et lorsqu'on conna�t le caract�re pour le moins ingrat et m�me dangereux de beaucoup des t�ches exerc�es, je m'abstiens d'y insister.

En conclusion, bravo � l'id�e et bravo aux r�alisateurs et aux artistes qui apportent dans la Ville urbanit� et humanit�.

Je vous remercie.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame la Pr�sidente.

Monsieur le Repr�sentant du Pr�fet de police, vous avez la parole.

M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Je remercierai Mme BERTRAND pour ses paroles �logieuses.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - C'est tout ? J'avais l'habitude de romans-fleuves.

Monsieur SARRE, vous avez la parole.

M. Georges SARRE, adjoint, au nom de la 5e Commission. - Je serai aussi court que le Pr�fet, et je voudrais f�liciter Mme BERTRAND de l'excellente pr�sentation qu'elle a faite de ce projet.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Il ne reste plus, dans l'euphorie g�n�rale, qu'� mettre aux voix ce projet.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration PP 27.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2009, PP 27).

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