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2009, Vœu déposé par Mmes Laurence DOUVIN, Claire de CLERMONT-TONNERRE, Hélène MACÉ de LÉPINAY, Anne-Constance ONGHENA et les élus du groupe U.M.P.P.A. relatif à la présence des adjoints en Commission.


M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Nous allons examiner le v?u r�f�renc� n� 59 dans le fascicule, relatif � la pr�sence des adjoints en Commission et qui a �t� d�pos� par le groupe U.M.P.P.A.

Je donne la parole � Mme ONGHENA.

Mme Anne-Constance ONGHENA. - Merci, Monsieur le Maire.

Le Maire de Paris devant cette Assembl�e se pose r�guli�rement comme un super d�mocrate, respectueux des uns et des autres et de tous en g�n�ral. Nous notons qu'apr�s un an de d�but de mandature, ce m�me Maire de Paris continue d'�corcher les noms de famille des �lus de l'opposition, ceux-l� m�me qu'il pr�tend respecter.

Pour illustrer tous ces bons mots, deux exemples : la 4e Commission du 31 mars o� les �lus de droite comme de gauche ont attendu les adjoints sans beaucoup d'information. Autre exemple, la 9e Commission du 3 mars qui s'est d�roul�e sans la pr�sence de l'adjoint concern�.

Alors, notre temps vaut bien le v�tre. Je sais bien que vous allez nous parler de la pr�sence pendant les Commissions. Je voulais vous rappeler que la question des pr�sences pendant les Commissions concerne tous les groupes politiques qui si�gent sur cette Assembl�e.

En r�sum�, nous demandons que les intentions de Bertrand DELANO� d�passent les d�clarations en s�ance et que les situations d�crites dans ce v?u ne se repr�sentent plus.

(Applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pedants).

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je donne la parole � M. Fran�ois DAGNAUD. Non, d'abord � MARCOVITCH et, ensuite, Fran�ois pour r�pondre.

M. Daniel MARCOVITCH. - Monsieur le Pr�sident, mes chers coll�gues, c'est en tant que Pr�sident de la 4e Commission que j'interviens. Il est vrai qu'il y a eu du retard dans le d�roul� de la s�ance de cette 4e Commission qui - je dois le dire - depuis maintenant un an, s'est pass�e remarquablement bien et avec une grande assiduit� des �lus, et je ne reviendrai certainement pas sur la pr�sence des �lus lors de mon intervention.

Cependant, il est vrai qu'il peut y avoir des imp�ratifs et des impond�rables qui font qu'une r�union de l'Ex�cutif s'est tenue ce mardi � 9 heures. Nous avons essay� le plus vite possible de pr�venir les membres de la Commission qu'il y avait un retard d'une heure dans le d�but de nos travaux.

Les adjoints, en charge des diff�rents projets de d�lib�ration sont arriv�s progressivement. Il y a eu � un moment une rupture dans la pr�sence des adjoints d'un quart-d'heure environ.

Je pense que cela ne n�cessitait peut-�tre pas tant de manifestations. Il s'agit vraiment de quelque chose de tout � fait exceptionnel. Voil� ce que je voulais dire en tant que Pr�sident, qui veut marquer aussi sa satisfaction de la pr�sence de tous les �lus.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Madame BERTRAND, Pr�sidente de la 9e Commission, vous avez �t� attaqu�e personnellement quasiment, c'est � vous.

Mme Genevi�ve BERTRAND. - Merci, Monsieur le Maire.

Effectivement, en attaquant Christophe GIRARD, c'est un peu moi qui suis attaqu�e, j'ose le dire.

(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste, radical de gauche et apparent�s, Communiste et �lus du parti de Gauche, du Mouvement r�publicain et citoyen et "Les Verts").

Christophe GIRARD est vraiment, comme tous les adjoints qui participent aux travaux de la 9e Commission, un adjoint exemplaire. Et franchement, utiliser cet argument d'une absence signal�e, indiqu�e, dont j'ai �t� inform�e, peut-�tre n'ai-je pas inform� tous les �lus avant, c'est vrai, alors que c'est la seule fois en huit ans qu'il a �t� absent de ladite Commission, je me sens meurtrie personnellement car c'est un adjoint d'une comp�tence exemplaire, d'une g�n�rosit� totale, d'une disponibilit� absolue et d'une assiduit� exemplaire.

Nous pouvons tous, membres de la 9e Commission, rendre un hommage appuy� � Christophe GIRARD. Merci.

(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste, radical de gauche et apparent�s, Communiste et �lus du parti de Gauche, du Mouvement r�publicain et citoyen et "Les Verts").

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame BERTRAND.

Pour r�pondre, M. Fran�ois DAGNAUD a la parole.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint. - Que dire apr�s cela, je m'appr�tais � prendre avec honneur la d�fense de la Pr�sidente Genevi�ve BERTRAND et du Pr�sident Daniel MARCOVITCH, injustement mis en cause par ce v?u. Je crois qu'ils l'ont tr�s bien fait eux-m�mes et je propose donc � Anne-Constance ONGHENA de retirer son v?u.

Je veux lui dire que j'avais le sentiment que ce v?u appartient � la cat�gorie des v?ux d'humeur trop vite r�dig�s, trop vite d�pos�s et qu'effectivement, le pr�texte pris du retard de quelques minutes de quelques adjoints la semaine derni�re ne me para�t pas justifier le d�p�t d'un v?u, d'autant que la 4e Commission comme la 9e Commission, sous la haute autorit� de leur pr�sident respectif, fonctionne de fa�on tout � fait utile et exemplaire.

D'ailleurs, je veux saluer la participation des �lus du groupe U.M.P. � ce fonctionnement int�ressant et constructif. Mme ONGHENA et Mme de CLERMONT-TONNERRE notamment, sont des membres assidus de la 4e Commission et leur concours y est pr�cieux.

Je souhaite que ce geste d'humeur soit remis � sa juste place. J'ai d'ailleurs pris la peine, je crois que notre coll�gue pourra en t�moigner, de pr�senter les excuses des adjoints aupr�s de nos deux coll�gues qui avaient manifest� le jour m�me leur mauvaise humeur. J'ai trouv� normal et courtois de le faire. Je ne pensais pas n�cessaire de revenir sur l'incident au d�tour du d�p�t d'un v?u. S'agissant de l'absence excus�e, anticip�e et parfaitement exceptionnelle de Christophe GIRARD, Mme BERTRAND l'a �voqu�e.

Christophe GIRARD, en plus, �tait en mission humanitaire et m'a demand� de le pr�ciser. Il a �t�, lui aussi, un peu vex�, mais il a la peau dure, de cette mise en cause un petit peu inutile. N'�piloguons pas et je demande � Mme ONGHENA le retrait de ce v?u, s'il n'�tait pas retir�, je serais �videmment amen� � demander son rejet.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Madame ?

Mme Anne-Constance ONGHENA. - Deux petites choses. Personne n'a pas �t� mis en cause de mani�re directe, c'est un mode de fonctionnement g�n�ral qui �tait pr�cis�. Mme BERTRAND n'�tait absolument pas vis�e, quant � Daniel MARCOVITCH, nous avons eu l'occasion d'en discuter.

Effectivement, Claire de CLERMONT-TONNERRE et moi-m�me avons appr�ci� le geste de Fran�ois DAGNAUD de nous t�l�phoner pour s'excuser. A travers ce v?u, ce que nous souhaitions, c'�tait non pas un geste d'humeur, mais marquer et ent�riner que ce mode de fonctionnement ne pouvait pas durer. Je crois que les excuses qui ont �t� formul�es de part et d'autre nous permettent, apr�s avoir ent�rin� l'importance pour nous du respect du mode de fonctionnement des Commissions, de retirer ce v?u.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

Avril 2009
Débat
Conseil municipal
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