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66 - 2012, DF 60 - Marché pour la réalisation d’études techniques et financières relatives à l’aménagement des accès et des sous-sols de la Tour Eiffel (7e). Vœu déposé par les groupes U.M.P.P.A. et Centre et Indépendants relatif à l’aménagement des sous-sols de la Tour Eiffel.

66 - 2012, DF 60 - March� pour la r�alisation d?�tudes techniques et financi�res relatives � l?am�nagement des acc�s et des sous-sols de la Tour Eiffel (7e). V?u d�pos� par les groupes U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pendants relatif � l?am�nagement des sous-sols de la Tour Eiffel.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous en avons termin� avec la 9e Commission. Nous d�marrons la 1�re Commission avec l?examen du projet de d�lib�ration DF 60 concernant un march� pour la r�alisation d?�tudes techniques et financi�res relatives � l?am�nagement des acc�s et des sous-sols de la Tour Eiffel (7e), sur lequel les groupes U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pendants ont d�pos� le v?u r�f�renc� n� 21 dans le fascicule.

Sont inscrits, pour le groupe U.M.P.P.A., deux intervenants, M. Michel DUMONT et Mme DAUVERGNE du m�me arrondissement, sans doute pour dire la m�me chose, et le Pr�sident POZZO di BORGO.

Monsieur DUMONT, vous avez la parole.

M. Michel DUMONT. - Merci, Monsieur le Maire.

Un bref propos de satisfaction sur ce projet de d�lib�ration.

Satisfaction, tardive mais r�elle, de voir enfin lanc�e la r�alisation d?�tudes techniques et financi�res pour l?am�nagement des acc�s et des sous-sols de la tour Eiffel.

Depuis combien d?ann�es, l?am�nagement du sous-sol situ� au centre des quatre pieds de la tour Eiffel est-il r�guli�rement �voqu� ? Vingt ans ? Trente ans peut-�tre ? Le Conseil du 7e arrondissement en a r�guli�rement d�battu � l?occasion de nombreux projets de d�lib�ration, soit relatives au Champs de Mars, soit relatives � la tour Eiffel elle-m�me.

A la suite de mes pr�d�cesseurs, Edouard Fr�d�ric-Dupont et Martine AURILLAC, j?avais appuy� une telle d�marche de soutenir un projet ambitieux qui permettrait de d�gager la perspective du Champs de Mars et d?am�liorer le fonctionnement de la Tour Eiffel et, surtout, l?accueil du public.

Stationnement souterrain �galement, pour les cars, peut-�tre sous l?avenue Gustave Eiffel ou sous le quai Branly.

On ne peut que souscrire � l?�vidence de votre constat - je le cite : ?l?implantation en sous-sol des espaces d?accueil et de service pr�senterait de nombreux avantages?.

Vous �voquez tour � tour, dans l?expos� des motifs de votre projet de d�lib�ration, la modernisation des zones d?accueil, la rationalisation des flux de visiteurs, le manque d?espaces pour l?exploitation, les probl�mes de s�curit� mais �galement la probl�matique du stationnement des cars qui causent de r�elles nuisances dans le quartier du Gros-Caillou.

Monsieur le Maire, vous nous proposez que le titulaire du march� pr�sente deux sc�narios d?am�nagement en sous-sol entre l?avenue Gustave Eiffel et le quai Branly. Monsieur le Maire, les �lus du 7e arrondissement sont favorables � ce projet qui doit �tre ambitieux, ne s?interdire aucune r�flexion, comme l?acc�s, par exemple, des quatre piliers, par le sous-sol am�nag�, pour les visiteurs.

Donc un projet ambitieux.

Les cartons de la Ville regorgent d?�tudes qui sont rest�es sans suite. La Tour Eiffel doit �galement en avoir un grand nombre.

Ce que nous souhaitons, c?est �tre associ�s � cette r�flexion sur laquelle nous avons, comme d?autres �lus, peut-�tre, d?arrondissements voisins, quelques id�es, du fait de notre connaissance de ce terrain.

Donc, un beau projet d?am�nagement des abords de la Tour Eiffel, en attendant peut-�tre un autre souhait : celui de la r�novation du Champ de Mars.

Je vous remercie.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur DUMONT.

Madame DAUVERGNE, vous avez la parole.

Mme Emmanuelle DAUVERGNE. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, le souhait de cr�er un acc�s centralis� souterrain entre les piliers de la Tour Eiffel a �t� exprim� en maintes occasions par la population et les �lus du 7e arrondissement, et ce, depuis plus d?une dizaine d?ann�es.

En effet, les conditions d?accueil des pr�s de 7 millions de touristes au monument payant le plus visit� au monde sont indignes. Les files d?attente sous les pieds de la Tour Eiffel sont une v�ritable honte, notamment pour la capitale mondiale du tourisme. Elles se sont r�cemment davantage d�grad�es depuis que deux ascenseurs sur trois sont hors service.

Il �tait paradoxal d?engager 40 millions d?euros pour am�nager les berges de la Seine et rien pour am�liorer les conditions d?acc�s � la Tour Eiffel.

Aussi, la survenue de ce projet de d�lib�ration est une heureuse surprise.

Certes, il ne s?agit que de lancer des �tudes d?opportunit� et financi�res, mais elles sont n�cessaires pour un projet d?une telle ampleur dont la r�alisation ne se fera pas avant le renouvellement de la concession fin 2015.

Nous ne pouvons que nous f�liciter de l?objectif explicite de d�sencombrer le parvis, de d�gager la perspective du Champ de Mars et d?am�liorer les cheminements pi�tons des touristes.

La seule insuffisance de l?�tude initialement d�finie est qu?elle ne prend pas en compte l?opportunit� de supprimer la sorte de bunker occup� par T�l�diffusion de France qui jouxte le pilier sud et enlaidit le site. Ce serait d?autant plus judicieux que la convention d?occupation du domaine public arrive � �ch�ance fin f�vrier 2017, soit un peu plus d?un an apr�s le renouvellement de la concession de la Tour Eiffel.

C?est le sens du v?u qui a �t� d�pos� par les groupes U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pendants. Nous avons bien conscience que cette extension de l?�tude peut repr�senter un co�t suppl�mentaire � celui du march� estim� � 262.200 euros hors taxes, mais ce suppl�ment devrait �tre modeste compar� � son utilit� et aux produits per�us par la concession de la Tour Eiffel par la Ville de Paris, qui se sont �lev�s en 2011 � pr�s de 10 millions d?euros.

Pour toutes ces raisons, nous voterons le projet de d�lib�ration et nous formulons le souhait que notre v?u puisse �galement �tre adopt� sans esprit partisan, avec la m�me unanimit� que l?ensemble des �lus du 7e arrondissement.

Je vous remercie.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

Pour terminer, la parole est � M. Yves POZZO di BORGO.

M. Yves POZZO di BORGO. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, beaucoup de choses ont d�j� �t� dites. Je crois que sur l?affaire des files d?attente, c?est vrai - il ne faut pas non plus dramatiser ! - que cela dure, en p�riode normale, 45 minutes et l?�t� une heure.

C?est vrai qu?actuellement, on a une situation un peu difficile puisqu?on a deux ascenseurs sur trois hors service. Un en r�paration qui, je crois, sera termin� au mois de mai et le troisi�me qui nous pose quelques probl�mes. C?est quand m�me une vieille machine, la Tour Eiffel ! Elle est pass�e de 2 millions � 7 millions de visiteurs en tr�s peu de temps, gr�ce � la gestion d?ailleurs des administrateurs que nous �tions et puis du pr�sident. Je crois qu?il y a quand m�me eu une �volution tr�s positive de cette affaire, mais c?est vrai, c?est une vieille machine, donc il faudra bien faire attention � ce que cette vieille machine puisse encaisser tout ce monde-l�.

C?est vrai que cette histoire d?am�nagement en sous-sol est une vieille histoire et date de longtemps. Je ne suis pas s�r d?ailleurs qu?on n?ait pas d�j� fait des �tudes techniques. Il me semble qu?on a un sous-sol assez particulier et qu?on peut aller tr�s loin ; je crois m�me qu?on peut aller � cinq ou six �tages en dessous, s?il fallait le faire.

Je trouve que le choix qu?a fait l?Ex�cutif, de prudence, de faire une �tude sur un �tage est une tr�s bonne chose? enfin, de faire un souterrain en sous-sol est une bonne chose. Evidemment, nous le soutiendrons.

C?est vrai que, dans cette affaire, je ne sais pas qui fera l?�tude, mais il serait int�ressant qu?on fasse un am�nagement? si on pouvait faire un am�nagement un peu comme au Louvre, mais c?est peut-�tre un peu r�ver. Jean-Bernard BROS, je crois, avait �voqu� l?histoire d?un mus�e Gustave Eiffel, l?id�e �tant simplement que, quand les gens arrivent, font la queue? mais je reviens sur l?affaire des queues : vous �tes � Venise � Saint-Marc, les queues sont encore plus longues que pour la Tour Eiffel. Vous allez devant Notre-Dame, les queues sont encore plus longues. L?id�e, c?est simplement de faire en sorte que, quand les gens viennent, il y ait toute une animation culturelle, commerciale et autre, qui puisse leur permettre d?attendre la Tour Eiffel.

Une derni�re chose que je voulais dire, et cela, je crois qu?il faut que l?Ex�cutif se penche sur ce point, on ne peut pas continuer comme cela : il faut qu?on ait une r�flexion globale sur cet axe Trocad�ro - Tour Eiffel - Champ de Mars - Ecole militaire et axe de l?avenue de Breteuil. C?est un dossier qui, d�j�, quand j?�tais? je suis entr� en 1998? il �tait d�j� dans les services techniques de la Voirie? pas de la Voirie, peut-�tre des Parcs et Jardins.

Il faut vraiment, l�, je supplie l?Ex�cutif, que nous ayons cette r�flexion sur l?ensemble de cet axe-l�. C?est un axe majeur, extraordinaire, il faut vraiment qu?on l?ait l�, notamment qu?on ait un passage, que les pi�tons qui arrivent du Champ de Mars aient un passage vers l?Ecole militaire. C?est une n�gociation � avoir avec l?Etat ; maintenant que vous �tes avec l?Etat, vous pouvez le faire.

Encore une autre chose aussi dont il faut tenir compte : vous allez avoir l?am�nagement des berges qui vont d�stabiliser un peu tout ce coin-l�. Il y a le quai Branly, il y a le mus�e Branly � c�t�. Je crois qu?on ne peut pas laisser la ville et cette partie du 7e dans cet �tat-l� sans qu?il y ait une r�flexion plus g�n�rale.

Je m?adresse l� aux responsables de l?Ex�cutif. A l?occasion de cette �tude, qui touche uniquement la Tour Eiffel, profitons-en, peut-�tre pas cette fois-ci, mais que l?on commence � r�fl�chir � cet am�nagement global. C?est fondamental.

Je dis cela aux adjoints - je ne sais pas quels sont les adjoints qui suivent tout cela - ou au Maire : c?est vraiment quelque chose de prioritaire.

Merci de votre �coute.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Pour r�pondre aux trois intervenants, la parole est � M. Bernard GAUDILL�RE qui en profitera pour donner l?avis de l?Ex�cutif sur ce v?u n� 21.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, au nom de la 1�re Commission. - Merci, Monsieur le Maire.

Je crois que tout le monde est conscient de ce que, aujourd?hui, les conditions d?accueil � la Tour Eiffel ne sont pas totalement conformes � ce que les usagers, les touristes peuvent attendre d?un monument aussi prestigieux, aussi mondialement connu et accueillant un nombre respectable de millions de visiteurs.

Notamment le ph�nom�ne des files d?attente, sous la pluie, sous le soleil, dans le froid, n?est s�rement pas tr�s optimal. L?absence quasi totale de vestiaires, de consignes, de lieux d?information n?est pas moins regrettable. Ce d�faut qui s?exerce vis-�-vis des usagers se double d?un manque d?espace pour les services qui g�rent la tour et pour d?�ventuelles surfaces commerciales.

L?id�e de creuser � la base de la Tour Eiffel et de cr�er des �quipements en sous-sol n?est pas une id�e nouvelle, comme l?ont rappel� l?ancien maire du 7e arrondissement et M. POZZO di BORGO, mais les �tudes qui ont �t� faites pr�c�demment, et je confirme ce que disait M. POZZO di BORGO, il y a des �tudes qui existent dans nos dossiers mais, jusqu?ici, elles n?avaient pas d�bouch�.

La Municipalit� actuelle est d�cid�e � faire progresser et, je l?esp�re, � faire aboutir ce projet. C?est la raison pour laquelle ce projet de d�lib�ration vous est soumis.

Vous me direz - c?est une question que l?on ne m?a pas pos�e mais j?y r�ponds quand m�me ! - qu?une somme de 260.000 euros est bien modeste et peut-�tre la S.E.M. de la Tour Eiffel aurait-elle pu le financer. Je crois qu?elle s?y serait certainement d�cid�e sans la moindre h�sitation mais c?�tait juridiquement impossible, puisque ce projet d�passe le terme et le contenu de l?actuelle d�l�gation de service public.

Donc, la Municipalit� vous soumet ce projet de d�lib�ration.

J?en profite pour r�pondre au v?u d�pos� par Mme DATI et M. POZZO di BORGO. Nous sommes tout � fait conscients de ce que les locaux du pilier sud ne sont pas particuli�rement gracieux, que leur disparition serait plut�t un avantage pour le paysage, mais il se trouve que c?est un sujet qui, techniquement, est difficile pour toutes sortes de raisons. Ce sont des �quipements qui appartiennent � T.D.F., vous le savez, et leur d�placement pose des probl�mes � la fois techniques et financiers.

Je suis tout � fait favorable � ce que nous y r�fl�chissions. Nous ferons une �tude. Je ne suis pas s�r que cette �tude prenne place dans le march� qui vous est soumis aujourd?hui.

Donc, je propose que les �lus qui ont d�pos� le v?u se contentent, si je puis dire, de ma parole. Cette �tude sera faite, les r�sultats vous en seront communiqu�s, comme ils seront communiqu�s au Conseil d?administration de la Soci�t� de la Tour Eiffel, mais le v?u tel qu?il est r�dig�, c?est-�-dire l?int�gration dans l?�tude pr�vue par la d�lib�ration, ne me para�t pas opportun.

Monsieur le Maire, je souhaite le retrait du v?u, sinon je proposerais un avis d�favorable, mais, je le r�p�te, l?�tude sera faite.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci de cet engagement.

La parole est au Pr�sident POZZO di BORGO ?

M. Yves POZZO di BORGO. - J?aurais aim� que le Maire me r�ponde sur l?ensemble de l?am�nagement plus g�n�ral, ce n?est pas le sujet, mais c?�tait une id�e importante.

Deuxi�me id�e, sur l?affaire du v?u, l?id�e �tait qu?on �tudie, j?ai confiance en la parole de l?adjoint au Maire, mais si on pouvait int�grer dans le projet d?�tude cette r�flexion, ce ne serait peut-�tre pas une mauvaise id�e.

Nous sommes pr�ts � retirer le v?u, nous n?allons pas nous accrocher � cela, mais je me demande si l?on ne devrait pas profiter justement de cette �tude pour l?int�grer.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Une pr�cision compl�mentaire, peut-�tre, pour Bernard GAUDILL�RE ?

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, rapporteur. - Je souhaite que le v?u soit retir�, sinon je donnerais un avis d�favorable, ce n?est pas un probl�me.

M. Yves POZZO di BORGO. - Je voulais voir si vous ne pouviez pas faire en sorte que l?on rajoute cet �l�ment dans l?�tude.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, rapporteur. - Je viens de vous dire, Monsieur le S�nateur, que je ne vais pas bouleverser le projet de d�lib�ration, le cahier des charges qui ont �t� construits selon un certain mod�le.

Je r�p�te que cette �tude sera faite, mais elle ne sera pas faite dans le cadre de ce projet de d�lib�ration.

En revanche, vous avez raison, Monsieur le S�nateur, de souligner que je n?ai pas r�pondu - et j?ai eu tort - � votre remarque sur l?axe Trocad�ro - Champ de Mars.

Je crois que tous ici nous sommes extr�mement attach�s � cet axe, qui est l?un des axes les plus prestigieux de la Capitale. Je suis heureux de vous dire (mais peut-�tre le Conseil en a-t-il d�j� �t� inform�) qu?il y a actuellement � l?A.P.U.R. une �tude qui porte � la fois sur cet axe et sur les Champs-Elys�es, comme le sont les �tudes de l?A.P.U.R., c?est-�-dire de mani�re globale sur les aspects patrimoniaux, �conomiques, de voirie et autres.

J?esp�re que cette r�ponse, � d�faut de l?autre, vous satisfait, Monsieur le S�nateur.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Cela devrait rassurer nos coll�gues.

Vous le maintenez avec un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par les groupes U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pendants, assortie d?un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est repouss�e.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DF 60.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l?unanimit�. (2012, DF 60).

Juin 2012
Débat
Conseil municipal
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