28 - 2012, DASCO 80 - Subvention (12.000 euros) pour le fonctionnement du Service d’Aide Pédagogique à Domicile avec l’association départementale des Pupilles de l’Enseignement Public de Paris (15e).
28 - 2012, DASCO 80 - Subvention (12.000 euros) pour le fonctionnement du Service d?Aide P�dagogique � Domicile avec l?association d�partementale des Pupilles de l?Enseignement Public de Paris (15e).
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M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DASCO 80 relatif � l?attribution d?une subvention de 12.000 euros pour le fonctionnement du Service d?Aide P�dagogique � Domicile, avec l?association d�partementale des Pupilles de l?Enseignement Public de Paris (15e).
La parole est � Mme CHRISTIENNE, pour 5 minutes.
Mme Odette CHRISTIENNE, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.
Il est des associations de b�n�voles qui, au cours du temps, p�rennis�es, sont devenues de r�elles, de nobles institutions, car elles visent � maintenir la satisfaction des int�r�ts collectifs.
Tel est le cas de la F�d�ration g�n�rale des associations des pupilles de l?enseignement public, � laquelle appartient la Section d�partementale de Paris, dont le projet de d�lib�ration DASCO 80 nous est soumis aujourd?hui.
L?�tat r�publicain se doit de veiller � la juste r�partition des moyens qui puisse garantir � chaque citoyen, et en particulier aux enfants, une vie d�cente et, si possible, heureuse.
Aussi convient-il de souligner l?importance majeure de la loi de 1901 qui a l�gitim� la cr�ation d?associations � but non lucratif, dont les meilleures, reconnues d?utilit� publique, ?uvrent pour apporter, avec son aval, un compl�ment � l?action de l?Etat.
Telle est l?Association d�partementale des pupilles de l?enseignement public de Paris, qui a pour objet de promouvoir ?une conception globale de l?�ducation qui int�gre l?�ducation � la solidarit� et � l?�mancipation de tous? et qui est devenue un pilier de l?�cole r�publicaine.
Qu?il me soit permis, chers coll�gues, de souligner son anciennet�, bient�t 100 ans, et si elle a perdur�, c?est qu?elle a su �voluer, �pousant les fluctuations des conditions sociales.
Cr��e pour venir en aide aux orphelins, elle a eu l?intelligence d?�tendre au fil des ans son champ d?intervention.
Au moment o� certains n?h�sitent pas � remettre en cause l?aide apport�e aux plus d�munis, il est int�ressant de conna�tre la gen�se et l?�volution de cette association agr��e comme compl�mentaire � l?�cole publique.
Elle est n�e en 1915, au moment m�me o� la Premi�re guerre mondiale fait rage ; des homes sont tu�s sur le front, des familles tombent dans la mis�re et les orphelins sont de plus en plus nombreux.
Si une collecte nationale permet alors de r�unir des fonds � leur profit, faute d?organismes publics la�cs, l?argent est vers� aux ?uvres confessionnelles et seuls les orphelins scolaris�s dans les �coles priv�es en b�n�ficient.
C?est pourquoi, le philosophe Xavier L�on, aid� d?amis universitaires, fonde une ?uvre la�que pour secourir les orphelins de l?�cole la�que et publique. Ainsi, en 1915, les principes de l??uvre sont fix�s, qui demeurent le socle des associations d�partementales.
L??uvre inscrite au sein de l?�cole publique et la�que sera notamment anim�e par des enseignants. Ind�pendante, elle joue un r�le compl�mentaire � celui de l?Etat. Utile aux orphelins de guerre les plus n�cessiteux, elle exerce une fonction sociale, mais aussi une fonction �ducative, car si elle est attentive � la formation des pupilles, elle est soucieuse de d�velopper chez tous les �coliers fran�ais l?esprit de solidarit�.
L?�largissement de ses comp�tences s?est op�r� essentiellement en trois �tapes.
En 1926, les associations �tendent leur assistance � tous les enfants et adolescentes fr�quentant ou ayant fr�quent� les �tablissements d?enseignement public qui ont besoin d?assistance mat�rielle ou morale.
1953 marque le d�but du d�veloppement de l?action en faveur de l?enfance handicap�e.
A partir de 1986, les P.E.P. mettent en place des actions de soutien scolaire pour les enfants momentan�ment hors de l?�cole qui se structureront bien plus tard sous l?appellation de S.A.P.A.D.
Aujourd?hui, nous avons � examiner l?action S.A.P.A.D. de notre D�partement.
La P.E.P. 75, en application de la circulaire de 1998 de l?Education nationale, assure depuis 1999 la gestion et l?organisation des activit�s du S.A.P.A.D. dans le cadre d?une convention avec l?Acad�mie de Paris.
Le service assure un tutorat de l?�l�ve � son domicile et le lien avec leurs �tablissements d?origine des adolescents, des enfants atteints de troubles de sant� et momentan�ment hors de l?�cole, troubles de sant� tels cancer, diab�te, insuffisance r�nale, mucoviscidose, et aussi des troubles psychiques, etc.
On comprendra qu?il s?agit de plus que d?une assistance p�dagogique, mais, compte tenu des circonstances, de r�aliser des projets �ducatifs individualis�s �tablis avec la famille, avec les m�decins, avec l?�quipe enseignante de l?�tablissement.
C?est ainsi que 200 �l�ves parisiens, chaque ann�e, sont suivis par le S.A.P.A.D., l?association mettant ainsi en application un principe constitutionnel selon lequel la Nation garantit l?�gal acc�s de l?enfant et de l?adulte � l?instruction, � la formation professionnelle et � la culture, ainsi que le droit a l?�ducation garanti � chacun en vertu de l?article premier de la loi d?orientation de l?�ducation du 10 juillet 1989.
Chacun aura compris l?int�r�t du projet pr�sent� pour les jeunes �coliers et coll�giens et nous devons soutenir ce travail, le travail de cette association, en votant favorablement l?attribution de 12.000 euros pour l?ann�e 2012.
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.
La parole est � Mme Colombe BROSSEL, adjointe comp�tente.
Mme Colombe BROSSEL, adjointe, au nom de la 7e Commission. - Et c?est dire !
Merci, Monsieur le Maire.
Je n?aurai rien � ajouter � cette tr�s belle illustration de l?action men�e par cette association que nous remercions ann�e apr�s ann�e de pouvoir, en effet, permettre aux enfants les plus fragiles, puisqu?hospitalis�s ou sortant de l?h�pital, de b�n�ficier d?un accompagnement scolaire.
Merci de votre intervention, Madame CHRISTIENNE.
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Et merci de votre rapidit�.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASCO 80.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2012, DASCO 80).
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