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29 - 2012, DJS 381 - Convention de financement avec la Communauté d’agglomération Plaine Commune et protocole d’accord relatifs à la réalisation d’un stade aquatique olympique sur le territoire des villes de Saint-Denis et d’Aubervilliers.

29 - 2012, DJS 381 - Convention de financement avec la Communaut� d?agglom�ration Plaine Commune et protocole d?accord relatifs � la r�alisation d?un stade aquatique olympique sur le territoire des villes de Saint-Denis et d?Aubervilliers.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DJS 381 concernant la convention de financement avec la Communaut� d?agglom�ration Plaine Commune et le protocole d?accord relatif � la r�alisation d?un stade aquatique olympique sur les territoires des villes de Saint-Denis et d?Aubervilliers.

La parole est � Mme Danielle FOURNIER, cinq minutes.

Mme Danielle FOURNIER. - Merci.

Je ferai plus court.

Ce projet de d�lib�ration nous propose de participer � la cr�ation d?un �quipement sportif d?envergure, une piscine, dont Plaine Commune va assurer la mise en ?uvre. Ce projet de d�lib�ration nous donne plusieurs raisons de nous r�jouir.

Tout d?abord, nous nous r�jouissons de l?int�r�t pour les clubs et les administr�s parisiens.

La piscine compl�tera le r�seau actuel des piscines parisiennes et permettra notamment de mieux satisfaire la tr�s importante demande des usagers du Nord parisien, dont je suis, d?autant qu?une fr�quentation annuelle du centre nautique par 150.000 usagers de la capitale, est pr�sent�e comme un objectif minimum.

Il faut aussi rappeler que les clubs sportifs ne disposent que de six piscines de 50 m�tres, les seules valables pour un entra�nement de qualit�, dans Paris intra-muros.

Cet �quipement sera donc � la fois - le ?� la fois? est tr�s important en mati�re de fonctionnement d?�quipements sportifs au service des clubs, mais aussi des simples amateurs.

Nous nous r�jouissons aussi que la Ville de Paris verse une participation importante, de 20 % du total de l?op�ration, t�moignant ainsi, enfin, de son attachement � une conception m�tropolitaine du sport.

Qu?un grand �quipement sportif soit construit en dehors de Paris, au service des Parisiens et des communes limitrophes, est un signe concret de ce que peut �tre la m�tropole � venir.

Cela pourra servir d?exemple, a contrario de ce qui s?est fait pour Roland-Garros, o� une solution de ce type aurait permis de sauvegarder les serres d?Auteuil.

Enfin, nous nous r�jouissons que ce projet, en p�riode de crise des finances publiques, ait �t� r�duit.

Le budget de construction a baiss� de 74 � 65 millions d?euros. N�anmoins, Plaine Commune doit c�der un terrain �valu� � 30 millions d?euros et devra subir un co�t de fonctionnement annuel de 2 � 3 millions d?euros.

Pour terminer, je voudrais rappeler, cependant, que ce projet participe aussi d?une politique sportive privil�giant le sport de haut niveau. En effet, d?apr�s la d�lib�ration, Paris ne semble pas avoir renonc� � pr�senter sa candidature pour recevoir prochainement les Jeux olympiques, par exemple en 2024.

Pour notre part, nous continuons � penser qu?il n?y a pas besoin des grandes comp�titions internationales et de leur barnum m�diatique qui a pour effet de vider les caisses des villes accueillantes, pour construire des �quipements sportifs au service des habitants.

D?ailleurs, l?�quipement en piscine de proximit� � Saint-Denis, Villetaneuse et dans l?ensemble de la Seine-Saint-Denis, comme � Paris, demeure tr�s largement insuffisant et l?am�lioration de l?offre doit demeurer un objectif important.

Pour terminer, un regret : nous regrettons que le mode de gestion de cette piscine soit la D.S.P. A Paris, d?ailleurs, toutes les grandes piscines, celles de 50 m�tres, sont en d�l�gation de service public. Ce n?est pas une philosophie g�n�rale, mais nous pensons que c?est une question qui m�riterait d?�tre pos�e et repos�e que celle de la gestion de ces piscines en D.S.P. et y r�fl�chir pourrait s?inscrire dans la proposition qui a �t� faite d?Assises du sport � Paris, que, pour notre part, nous attendons avec impatience.

Merci.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

La parole est � Mme Marie-Annick BARTHE.

Mme Marie-Annick BARTHE. - Monsieur le Maire, je me fais l?�cho aupr�s de vous d?un tr�s beau projet issu de l?h�ritage de la candidature de la Ville de Paris � l?organisation des Jeux olympiques qui vont se d�rouler � Londres du 27 juillet au 12 ao�t prochain.

Conscients de la faiblesse de l?offre fran�aise en mati�re de bassins d?envergure internationale, l?Etat, la R�gion, la Communaut� d?agglom�ration Plaine Commune et la Ville de Paris ont souhait� s?associer pour financer la construction d?un centre aquatique olympique.

Il verra le jour en 2016, � quelques encablures du Stade de France, et permettra d?offrir aux nageurs fran�ais un �quipement � la mesure de leurs performances et de leur talent, capable d?accueillir les championnats d?Europe, du monde et les grands ?meetings? internationaux.

Si la Ville de Paris peut attendre d?importantes retomb�es �conomiques et m�diatiques de ces grandes comp�titions, le projet pr�sente aussi - et c?est l� � mon sens �galement un de ses points forts - un int�r�t certain pour les Parisiens, dont les piscines sont toujours cit�es comme �tant l?�quipement sportif pr�f�r�, et pour le sport de proximit�.

Cet int�r�t tient au choix du site qui est particuli�rement bien desservi par les infrastructures de transports existantes et � venir et � la mise en place � c�t� du bassin olympique de ses deux bassins d?�chauffement et du bassin con�u pour les plongeons, d?espaces ext�rieurs avec des plages, un solarium et des jeux d?eau, autour d?un bassin d�couvert de 50 m�tres.

Ce centre nautique compl�tera id�alement le r�seau actuel des piscines du Nord de Paris. Les pr�visions de fr�quentation annuelle tablent sur 150.000 Parisiens, ce qui est extr�mement int�ressant.

Quant au sport de proximit�, les grands clubs parisiens de natation, de plongeon, de water-polo auront acc�s � ce centre aquatique, en particulier les week-ends, ce qui va �largir consid�rablement l?offre sportive limit�e � six piscines de 50 m�tres dans Paris ?intra-muros? et � la seule piscine Vallerey dans le 20e arrondissement pour les comp�titions importantes.

Ce projet de 68 millions d?euros, subventionn� par l?Etat, par la R�gion, par la Communaut� d?agglom�ration Plaine Commune et bien entendu par la Ville de Paris � hauteur de 20,7 % pour notre collectivit�, est aussi exemplaire de cet Etat partenaire appel� de ses v?ux par le Pr�sident de la R�publique dans son discours � l?H�tel de Ville le 15 mai dernier et de ces r�alisations de fait qui concr�tisent l?�mergence d?une m�tropole parisienne, capable d?affronter, comme il l?indiquait �galement, tous les d�fis qui se pr�sentent � elle � l?�chelle pertinente.

Gageons que le partenariat d�velopp� avec l?Etat, la R�gion et ici Plaine Commune, � laquelle la mise en ?uvre de ce projet a �t� confi�e, saura trouver des traductions tout aussi concr�tes dans bien d?autres dimensions de Paris M�tropole.

Par ailleurs, Monsieur le Maire, j?esp�re que vous �tes quand m�me un peu intrigu� par des deux imposantes coupes que j?ai sur mon pupitre.

Il est d?usage, lorsqu?un club parisien r�alise de belles performances, que communication en soit faite � notre Assembl�e. C?est le cas du Sporting Club de Paris, un club du 13e arrondissement qui vient d?�tre champion de France de Futsal et qui vient de gagner la coupe de France de Futsal.

Pour ce doubl� qui a �t� r�alis� pour la deuxi�me ann�e cons�cutive par ce club, il a �t� d�sign� comme �tant le meilleur club parisien de haut niveau par le Comit� d�partemental Olympique et Sportif fran�ais.

Il organisera la premi�re phase de la coupe de l?U.E.F.A. de Futsal o� il va repr�senter la France, ceci se fera Halle Carpentier au d�but du mois d?ao�t prochain.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Vous transmettrez au nom du Conseil de Paris toutes nos f�licitations � ce club sportif et au maire qui est un grand sportif, �videmment.

La parole est � M. Jean VUILLERMOZ.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Merci.

Evidemment, je m?associe aux bravos de l?Assembl�e pour le Sporting. Je laissais � Mme BARTHE et au maire du 13e arrondissement l?occasion d?en parler et vous noterez que ce sont deux tr�s belles coupes.

Pour ce qui concerne la piscine d?Aubervilliers, merci � Danielle FOURNIER et merci � Marie-Annick BARTHE d?avoir �voqu� cette belle r�alisation.

Comme cela a �t� dit, effectivement, c?est depuis la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2012 et apr�s le choix de Londres que la Ville a maintenu son engagement de participer � la r�alisation d?un stade nautique olympique, � hauteur de 14,07 millions d?euros, soit 20 % de l?op�ration H.T.

J?y �tais, on y a particip�, on en a discut� d�s le choix de Londres avec le Maire de Paris pour maintenir un certain nombre de financements pour le sport � Paris, malgr� la perte des Jeux olympiques.

La future piscine aquatique d?Aubervilliers, c?est aussi, comme vous l?avez dit, Madame FOURNIER, un exemple de projet � vocation m�tropolitaine.

Je souligne simplement que nous travaillons aussi sur la dimension sportive de la m�tropolisation des politiques publiques. Nous travaillons sur la revalorisation des parcs interd�partementaux ainsi que sur les opportunit�s de mutualiser certains �quipements sportifs, mais surtout sur les possibilit�s de cr�er des �quipements intercommunaux.

Il existe de plus en plus une perm�abilit� entre Paris et les villes riveraines, permise notamment par les op�rations urbaines qui visent � effacer la fracture du p�riph�rique.

Dans le cadre d?une d�marche � long terme, il appara�t indispensable de conduire avec les villes voisines une r�flexion afin de densifier le maillage du territoire en �quipements sportifs et de mutualiser ces �quipements au sein de bassins de vie coh�rents.

Vous m?avez pos� deux questions. Sur la D.S.P., sur la gestion, je vous rappelle que si la Ville de Paris participe au financement des investissements, il n?est pas question pour nous de participer au financement du fonctionnement. Donc, �videmment, le choix de la D.S.P. a �t� fait parce qu?il y avait des difficult�s pour les gestionnaires � pouvoir g�rer cet �quipement.

En ce qui concerne Paris, les D.S.P., notamment dans les �quipements les plus grands en mati�re nautique, c?est-�-dire les piscines de 50 m�tres, permettent tout simplement aujourd?hui d?augmenter la plage horaire de fonctionnement de la piscine.

Vous savez qu?aujourd?hui toutes les piscines parisiennes qui sont g�r�es en r�gie ferment � 22 heures, 22 heures 30 maximum, alors que d?�tre en D.S.P., cela permet d?avoir un �largissement de la plage horaire jusqu?� 23 heures, voire 24 dans certains cas.

Quant aux Jeux olympiques en 2024, il est beaucoup trop t�t pour en parler. Je crois que les deux �checs que nous avons subis, en ce qui concerne Paris, je ne crois pas que ce sera pour la prochaine p�riode, s?il y a une perspective de Jeux olympiques, seulement � Paris, mais au niveau de la R�gion, au niveau au moins de la m�tropole, mais cela ne pourra pas �tre simplement Paris parce qu?aujourd?hui Paris est plein comme un ?uf en mati�re d?�quipements sportifs, je vois mal comment on pourrait continuer � en r�aliser.

C?est une question qui viendra certainement, ce ne sera pas directement d� � la Ville de Paris, c?est une discussion qu?il faudra avoir avec le Comit� olympique en premier.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur le Maire.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DJS 381.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2012, DJS 381).

Juin 2012
Débat
Conseil municipal
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