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76 - 2012, Vœu déposé par le groupe U.M.P.P.A. relatif aux travaux de voirie de la rue Lécluse 17e.

76 - 2012, V?u d�pos� par le groupe U.M.P.P.A. relatif aux travaux de voirie de la rue L�cluse 17e.

Mme Dani�le POURTAUD, adjointe, pr�sidente. - Nous passons maintenant � l?examen du v?u r�f�renc� n� 30 dans le fascicule, d�pos� par le groupe U.M.P.P.A., relatif aux travaux de voirie de la rue L�cluse, dans le 17e arrondissement.

La parole est � Mme KUSTER.

Mme Brigitte KUSTER, maire du 17e arrondissement. - Merci, Madame le Maire.

D?abord m?�tonner que nous soyons oblig�s d?arriver � faire des v?ux pour essayer de nous faire entendre sur des probl�mes de potelets. Quand on est maire d?arrondissement, cela vous rend humble par rapport au pouvoir que nous pouvons avoir sur la vie quotidienne des habitants.

En effet, je voudrais me faire ici le porte-parole du conseil de quartier Batignolles et �galement porte-parole d?Herv� BENESSIANO qui en est le d�l�gu�, concernant un probl�me compl�tement ubuesque de travaux sur cette rue L�cluse o� nous avons demand� la mise en place de potelets, comme c?�tait d?ailleurs pr�vu initialement dans le projet de la Direction de la Voirie.

Nous avons fait la concertation pr�vue, nous avons mis ce financement en priorit� num�ro un au niveau des investissements locaux. Etonnamment, nous avons eu des travaux qui ont �t� faits sans la mise en place des potelets comme ils �taient pr�vus.

Depuis, �videmment, ce qu?il se passe, c?est un stationnement anarchique. Nous sommes dans l?un des quartiers o� il est s�rement le plus difficile de se garer dans Paris et les voitures se mettent � cheval, ce qui est devenu d?ailleurs? c?est un incivisme qui n?est absolument pas pardonnable par ailleurs, mais c?�tait bien ce qui �tait pr�vu et que nous avions d�j� soulign�.

Je souhaite et nous souhaitons, � travers ce v?u, demander tout simplement que le projet initialement financ�, d?ailleurs encore une fois sur le budget de la mairie du 17e arrondissement, puisse �tre fait de mani�re correcte, c?est-�-dire dans l?ensemble du projet pr�vu et financ� par nos soins.

Je vous remercie.

Mme Dani�le POURTAUD, adjointe, pr�sidente. - La parole est � Mme LEPETIT.

Mme Annick LEPETIT, adjointe. - Merci de me donner la parole.

Madame KUSTER, vous �tes oblig�e de faire un v?u ! Pourtant, je vous ai r�pondu par �crit, avant m�me que vous r�digiez votre v?u. Donc, vous n?�tiez pas oblig�e de faire un v?u.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - On a le droit de faire des v?ux quand m�me ! C?est indigne !

Mme Annick LEPETIT, adjointe. - Pourquoi �tes-vous agressif comme cela, Monsieur LEGARET ? Vous avez un probl�me ?

Mme Dani�le POURTAUD, adjointe, pr�sidente. - Du calme !

Du calme, Monsieur LEGARET !

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Au Conseil de Paris, on n?a pas beaucoup de pr�rogatives en tant qu?�lu de l?opposition, qu?est-ce cela veut dire ? C?est invraisemblable !

Mme Dani�le POURTAUD, adjointe, pr�sidente. - Monsieur LEGARET, vous pouvez demander la parole.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - C?est la deuxi�me fois qu?elle le fait.

Mme Dani�le POURTAUD, adjointe, pr�sidente. - Cela se passait bien jusque-l�. Vous pouvez demander la parole.

Pour l?instant, la parole est � Mme LEPETIT.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Quel m�pris !

Mme Dani�le POURTAUD, adjointe, pr�sidente. - Monsieur LEGARET, demandez la parole, si vous le souhaitez, en tant que pr�sident.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Je vais la prendre.

Mme Dani�le POURTAUD, adjointe, pr�sidente. - Pour l?instant, elle est � Annick LEPETIT.

Je vous remercie de bien vouloir l?�couter.

Madame LEPETIT ?

Mme Annick LEPETIT, adjointe. - Monsieur LEGARET, vous �tes calm� ? Alors, on continue.

Je r�pondais � Mme KUSTER?

Je r�pondais � Mme KUSTER qui a elle-m�me dit : ?C?est dommage que les maires d?arrondissement soient oblig�s de faire des v?ux?. Je lui ai r�pondu qu?avant m�me qu?elle ait r�dig� son v?u et qu?elle l?ait pr�sent� en Conseil d?arrondissement, je lui ai �crit sur ce probl�me pr�cis. Voil� !

Je pense que cela m?arrive quand m�me assez souvent, depuis que je suis adjointe au Maire de Paris, d?avoir des �changes oraux et �crits, heureusement, avec les 20 maires d?arrondissement de la Capitale et sans forc�ment que cela se r�gle par v?u.

Je vois bien les v?ux, on va dire, un peu d?opportunit�, de la m�me mani�re que j?ai bien vu quel courrier avait �t� distribu� � tous les riverains de la rue L�cluse dans le 17e, puisqu?il s?agit de la rue L�cluse, sign� M. BENESSIANO pour dire - je cite : ?Bertrand DELANO� et son adjointe � la voirie, Mme Annick LEPETIT, s?opposent formellement � des implantations de potelets?. Eh bien, non, on ne s?oppose pas � des implantations de potelets, d?autant que le projet de la rue L�cluse a �t� pr�sent� aux habitants avec des potelets. Et je laisse, et c?est la moindre des choses, les maires d?arrondissement et leurs �quipes, s?occuper et suivre la r�alisation des travaux dans les rues qui concernent leur arrondissement. Je ne vais pas moi-m�me aller dans toutes les rues de Paris pour savoir si, � la suite d?un projet concert�, les potelets ont bien �t� implant�s ou pas. S?ils ne le sont pas et s?il y a un probl�me, effectivement, c?est normal que je sois inform�e.

Vous m?avez dit dans votre courrier, Madame KUSTER, que vous aviez �crit aux services le 15 avril dernier. Moi, je n?ai pas eu cette lettre, vous ne m?en avez pas fait copie. Voil�, je ne l?ai pas. Si j?avais �t� mise au courant, j?aurais examin� cela de plus pr�s. Je l?ai appris par les riverains qui ont re�u, en effet, cette lettre qui ressemblait davantage � un tract qu?� une lettre � tous les riverains de la rue. Je vous ai dit que, imm�diatement, nous allions regarder pourquoi ces potelets n?ont pas �t� pos�s. Je me suis donc tourn�e vers les services de la DVD.

Pour moi, le probl�me aujourd?hui concerne les riverains, parce que c?est quand m�me d?abord eux qui sont au coeur de notre pr�occupation.

Apr�s, les histoires de v?ux, d?�changes de lettres, etc., me paraissent tout � fait secondaires.

Puisque vous pr�sentez ce v?u en Conseil de Paris, eh bien, je vous r�ponds que, a priori, ce probl�me doit �tre r�gl� le plus vite possible, mais n?en faites pas une affaire politicienne.

Mme Dani�le POURTAUD, adjointe, pr�sidente. - Merci, Madame la Maire.

Je pense que le sujet est clair et r�gl�.

Madame KUSTER ?

Mme Brigitte KUSTER, maire du 17e arrondissement. - Faire des potelets une affaire politicienne, cela, c?est quand m�me fort !

Madame LEPETIT, vous �tes non seulement adjointe � la voirie, non seulement �lue du 17e, mais, en plus, la rue L�cluse est dans votre circonscription. Que vous ne sachiez pas si les travaux de votre propre Direction soient r�alis�s me para�t un probl�me majeur.

Deuxi�mement, je vais vous lire la r�ponse de vos services. C?est quand m�me f�cheux, si vos services ne sont pas en capacit� de vous donner les �l�ments de r�ponse et les courriers qui leur sont adress�s, c?est-�-dire, normalement, cela passe par vous et cela descend aux services. Enfin, c?est comme cela que cela fonctionne normalement.

Je vais vous donner la r�ponse qui m?a �t� donn�e par M. ERLICHMAN, votre responsable :

?Bonjour,

Une d�marche de d�sencombrement des trottoirs parisiens a �t� initi�e r�cemment. Les trottoirs parisiens sont per�us comme �tant de plus en plus encombr�s. Une part importante de cette perception d?encombrement rel�ve de la saturation des trottoirs par les potelets, mobiliers associ�s � partir des ann�es 2000 � la politique des d�placements afin d?�liminer le stationnement sur le trottoir. Afin de contribuer � une gestion optimis�e de son patrimoine, significatif en termes d?image pour Paris, la DVD souhaite r�duire le nombre des mobiliers. Un tel objectif devrait permettre notamment de r�duire les d�penses d?investissement, de gestion et d?exploitation, de qualifier le paysage urbain de Paris en privil�giant le regard et le confort du pi�ton.

Les v�hicules gar�s en infraction sur le trottoir de la rue L�cluse doivent �tre verbalis�s. A cet effet, la subdivision d?arrondissement a d�j� saisi le commissariat au mois d?avril pour lui demander d?intervenir. Il y aura lieu de renouveler une telle demande, si n�cessaire. Nous comptons �galement sur votre action aupr�s du commissaire. Je vous propose que nous observions l?�volution des comportements et que nous en reparlions avant d?agir.?

Cette r�ponse, Madame LEPETIT, je vous l?ai dit en conseil d?arrondissement, n?est pas acceptable. Nous avons financ� un projet qui n?est pas r�alis�. Donc, c?est tout simple : nous vous demandons la r�alisation de ce projet et nous demandons donc aux services de faire ce pourquoi la mairie d?arrondissement a pay�. Ce n?est pas plus compliqu� que cela !

Mme Dani�le POURTAUD, adjointe, pr�sidente. - La parole est � Mme Annick LEPETIT.

Mme Annick LEPETIT, adjointe. - Oui, on ne va pas y passer la journ�e.

Simplement, je remarque juste que Mme KUSTER me lit la lettre du responsable de la STV, la section locale de la DVD, et ne lit pas la mienne. Vous avez remarqu� !

Mais, en m�me temps, ce serait moi qui devrais diriger l?ensemble des services et mettre l?ensemble des potelets.

Donc, vous �tes totalement contradictoire.

Vous �tes totalement contradictoire, Madame KUSTER. Je trouve dommage que vous mettiez en cause, comme cela, en Conseil de Paris?

Laissez-moi terminer, vous avez eu la parole !

Vous mettez en cause les services. Je me dois de vous dire que vous n?avez pas � lire cette lettre en Conseil de Paris mais vous faites ce que vous voulez?

Exactement, vous faites ce que vous voulez et, d?ailleurs, tout le monde juge ce que vous faites ou jugera ce que vous faites, c?est votre probl�me, mais, en tout �tat de cause, je vous ai r�pondu, moi, par une lettre, d�s lors que vous m?avez interpell�e par courrier, Madame KUSTER, personnellement. Vous auriez pu au moins lire celle-l� ; c?�tait la moindre des choses dans un Conseil municipal. Vous avez pr�f�r� ne pas le faire et, en m�me temps, vous me dites que, surtout, vous ne politisez pas.

Bon, on va prendre les choses avec s�r�nit�. Chacun, encore une fois, jugera. Moi, ce que je souhaite, c?est que la r�alisation de ce projet soit faite exactement comme elle a �t� pr�sent�e aux habitants et comme elle a �t� pr�sent�e � la maire d?arrondissement. Si ce n?est pas le cas, c?est exactement ce que je vous ai r�pondu, Madame KUSTER, donc ne revenez pas en arri�re ! �a y est, je vous ai dit que cela le serait. Dans mon courrier, je vous ai dit que je l?apprenais et que, bien �videmment, je demandais aux services de tout mettre en ?uvre pour r�aliser ce projet tel qu?il a �t� pr�sent� aux habitants et, s?il y a une impossibilit� technique de le faire, la moindre des choses est de revenir vers vous et vers les habitants pour expliquer pourquoi ce n?est pas possible.

C?est comme cela, en tout cas, que j?impulse le travail des services. Je le fais, encore une fois, avec les 20 maires d?arrondissement. C?est curieux que cela pose toujours probl�me uniquement dans le 17e.

Merci, Madame la Maire.

Mme Dani�le POURTAUD, adjointe, pr�sidente. - Merci, Madame LEPETIT.

Je pense que tous les arguments ont �t� �chang�s. Il est temps de passer au vote.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe U.M.P.P.A., assortie d?un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est repouss�e.

Juin 2012
Débat
Conseil municipal
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