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55 - 2012, DAC 538 - Marché négocié sans publicité ni mise en concurrence préalable, en deux lots, confiant à la SAS 3M France la maintenance des matériels 3M d’encodage et de détection des étiquettes électromagnétiques et RFID des bibliothèques de la Ville de Paris ainsi que le remplacement de matériels RFID.

55 - 2012, DAC 538 - March� n�goci� sans publicit� ni mise en concurrence pr�alable, en deux lots, confiant � la SAS 3M France la maintenance des mat�riels 3M d?encodage et de d�tection des �tiquettes �lectromagn�tiques et RFID des biblioth�ques de la Ville de Paris ainsi que le remplacement de mat�riels RFID.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DAC 538 relatif � un march� n�goci� sans publicit� ni mise en concurrence pr�alable, en deux lots, confiant � la SAS 3M France la maintenance des mat�riels 3M d?encodage et de d�tection des �tiquettes �lectromagn�tiques et RFID des biblioth�ques de la Ville de Paris ainsi que le remplacement de mat�riels RFID.

La parole a �t� demand�e par Mme FOURNIER.

Mme Danielle FOURNIER. - Merci. Je pensais faire une explication de vote, donc cela sera rapide.

C?�tait pour rappeler que je suis intervenue d�j� plusieurs fois sur cette question du RFID dans les biblioth�ques. Je ne reprendrai pas le raisonnement que nous tenons, qui est un raisonnement de pr�caution et d?ordre sanitaire, pour alerter sur l?utilisation d?un dispositif dont on ne sait pas exactement s?il n?est pas sans cons�quence pour les usagers, notamment les personnels des biblioth�ques.

Pour notre part, comme les autres fois, nous voterons contre, dans la mesure o� quantit� d?autres syst�mes existent et ont fait leur preuve.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Merci, Madame FOURNIER, pour cette bri�vet�.

Monsieur GIRARD, vous avez la parole.

M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - C?est �videmment un sujet dont on d�bat beaucoup en C.H.S. L�-dessus, je me garderai bien d?affirmer, mais je suis �videmment attentif aux arguments d�velopp�s par Mme FOURNIER.

La technologie RFID est utilis�e dans le cadre des automates de pr�t, install�s dans plusieurs biblioth�ques de pr�t, notamment les plus importantes et les plus r�centes, comme Marguerite Yourcenar, Melville, Marguerite Duras, Fran�ois Villon, Louise Michel, Flandres, H�l�ne Berr, Edmond Rostand, Fran�ois Truffaut dans les Halles, et les prochaines nouvelles biblioth�ques.

Vous le savez, notre r�seau de lecture publique est tr�s dynamique. Il s?est beaucoup d�velopp� depuis dix ans, avec 13 millions de pr�ts annuels, ce qui en fait l?un des plus importants existants. Dans les biblioth�ques �quip�es d?automates, 95 % des pr�ts sont effectu�s par les utilisateurs eux-m�mes sur les machines � leur disposition. C?est vrai que le public, de fa�on g�n�rale, plus il est jeune, plus il r�clame ce fonctionnement. Ils ont peut-�tre tort, mais en tout cas c?est aujourd?hui dans leurs pratiques et leurs demandes.

Ces dispositifs permettent au personnel d?�tre d�charg�s de t�ches m�caniques pour se consacrer plus largement au public : l?accueil individuel ou collectif, partenariat avec le tissu local, conseil aux emprunteurs, pr�paration des commandes d?ouvrage, animation culturelle. Cela permet �galement de r�duire les risques professionnels de troubles musculo-squelettiques en �liminant une part de la manipulation des documents par le biblioth�caire.

D?une inqui�tude que vous avez exprim�e, et qui est tout � fait respectable et qu?il faut entendre, il y a n�anmoins la disparition, en tout cas la r�duction, de risques professionnels av�r�s de troubles musculo-squelettiques qui font �videmment souffrir terriblement les personnels, les personnes sujettes � ces manipulations.

La puce RFID en elle-m�me n?�met des ondes �lectromagn�tiques, me dit-on, que lorsqu?elle est � proximit� de l?appareil de lecture mis � disposition du public. Il s?agit du m�me proc�d� que celui utilis� par les millions d?usagers de la R.A.T.P. avec le ?pass? Navigo, dont moi-m�me d?ailleurs.

Ces produits sont certifi�s, en conformit� avec les r�glementations actuelles, et notamment avec la norme EN50364 sur la limitation de l?exposition humaine aux champs �lectromagn�tiques.

Toutes les pr�cautions sont donc prises, dans le cadre actuel des connaissances, afin de garantir aux usagers comme aux agents l?innocuit� du dispositif d?identification par radiofr�quence.

Je vous lis ce que je ne sais pas moi-m�me intimement mais je vous le lis. Voil�, j?ai dit en mon �me et conscience en vous montrant ma carte Navigo.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur GIRARD.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 538.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2012, DAC 538).

Juin 2012
Débat
Conseil municipal
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