retour Retour

52 - 2012, SG 57 - Approbation du principe de conventions de mécénat et de partenariat pour le séminaire international “Gouverner la métropole : pouvoirs et territoires, bilans et directions de recherche” et signature desdites conventions.

52 - 2012, SG 57 - Approbation du principe de conventions de m�c�nat et de partenariat pour le s�minaire international ?Gouverner la m�tropole : pouvoirs et territoires, bilans et directions de recherche? et signature desdites conventions.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons maintenant le dernier projet de d�lib�ration de la 8e Commission. Il s?agit du projet de d�lib�ration SG 57 relatif � l?approbation du principe de conventions de m�c�nat et de partenariat pour le s�minaire international ?Gouverner la m�tropole : pouvoirs et territoires, bilans et directions de recherche? et signature desdites conventions.

M. CONTASSOT a la parole.

M. Yves CONTASSOT. - Merci, Madame la Maire.

On nous propose de poursuivre le s�minaire international ?Gouverner la m�tropole : pouvoirs et territoires, bilans et directions de recherche?.

La question que j?ai envie de poser, c?est : pendant combien d?ann�es va-t-il falloir encore faire des s�minaires avant que des d�cisions n?interviennent ? Parce que j?ai entre les mains un document que Pierre MANSAT ne peut pas ignorer, puisqu?il a �t� r�alis� sous la direction � l?�poque de la D.D.T.A.T.C., qu?il conna�t bien, et ce document, qui date de 2004, �tait exactement d�j� sur les m�mes th�mes. Il y avait encore plus de villes qui �taient analys�es, je cite : Barcelone, Berlin, Lisbonne, Londres, Madrid, Manchester, Milan, Montr�al, Rome, Stuttgart, Toronto. On a quasiment, � peu pr�s, tous les cas de figure.

On peut continuer � faire des s�minaires pour savoir quelles pourraient �tre les meilleures mani�res de gouverner la m�tropole francilienne, la vraie question n?est pas l�.

La vraie question est de savoir ce que les diff�rentes composantes politiques du territoire francilien ont envie de faire. De ce point de vue, ce n?est pas la comparaison avec les autres qui va nous permettre de d�boucher, c?est effectivement la capacit� qu?il y aura ou pas � accepter un certain nombre de compromis politiques pour �viter de voir les affrontements actuels perdurer, ce qui se traduit d?ailleurs de fait par un immobilisme qui n?est, je dirais, combattu de temps en temps que lorsque l?Etat prend un certain nombre de d�cisions ou donne les orientations fortes, comme le Pr�sident de la R�publique vient de le faire � propos de l?autorit� organisatrice du logement.

Alors, soit on avance de mani�re d�cid�e, collective et efficace, soit il faudra s?en remettre � l?Etat, ce qui est la pire des choses, me semble-t-il, si l?on n?a pas envie d?aller beaucoup plus vite et beaucoup plus loin.

Je souhaite vraiment qu?on arr�te avec ce type de s�minaire. Celui-ci est engag�, donc on peut difficilement revenir en arri�re.

Nous nous abstiendrons, d?autant plus que, franchement, faire financer cela par des op�rateurs priv�s, qui ont d�j� quasiment pr�empt� un certain nombre de territoires, je pense � des territoires autour des gares avec des projets de r�alisation de parkings ou d?autres am�nagements parce qu?ils ont tr�s bien compris quel int�r�t financier ils pouvaient tirer de ce projet, je pense qu?il y a un moment o� il faut cesser ce type de pratique.

Pour cette fois-ci, abstention, mais nous souhaitons que l?on arr�te avec les s�minaires et que l?on avance v�ritablement pour sortir de l?immobilisme actuel.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur CONTASSOT.

La parole est � M. MANSAT pour vous r�pondre.

M. Pierre MANSAT, adjoint, au nom de la 8e Commission. - Clairement, nous sommes en d�saccord. Nous pensons qu?au contraire, il y a un int�r�t extr�mement puissant � comprendre ce qui se passe dans les m�tropoles du monde, puisque toutes sont confront�es au m�me probl�me et, contrairement � une vulgate tr�s r�pandue, aucune m�tropole n?a trouv� la solution id�ale, n?a trouv� les rem�des id�aux.

Nous pensons donc qu?il y a un int�r�t � se confronter, de ce point de vue-l�, avec les m�tropoles du monde. Ce sera la deuxi�me �dition de ce s�minaire qui monte en puissance et en autorit� scientifique. Aujourd?hui, il y aura 85 contributions, avec des chercheurs de 15 nationalit�s diff�rentes, avec les Am�riques (Am�rique du Nord et Am�rique du Sud), l?Asie �galement et puis, bien s�r, beaucoup de m�tropoles europ�ennes, donc nous sommes tr�s allants, au contraire, sur cette �dition de ce s�minaire puisqu?il vise aussi � instituer Paris comme un lieu o�, du monde entier, on vient d�battre justement de la gouvernance des m�tropoles qui suscite tant de difficult�s.

Il sera suivi d?un troisi�me �v�nement l?ann�e prochaine. Nous l?avons inscrit, tel que nous l?avions annonc� d�j�, alors que vous l?avez vot� en 2011, dans un cycle de trois s�minaires, de trois rencontres, celui de 2013 ayant un caract�re citoyen extr�mement affirm�.

Ensuite, derni�re remarque sur le m�c�nat : oui, nous sommes assez contents d?avoir r�ussi � trouver du m�c�nat pour une initiative intellectuelle de cette nature. Nous sommes contents parce que, d?une part, cela repr�sente des �conomies assez importantes pour la Ville de Paris et puis, parce que le m�c�nat se fait de fa�on tout � fait rigoureuse. Il y a, bien s�r, �tanch�it� absolue entre la recherche, la production de s�minaires et les m�c�nes, mais il y a �tanch�it� absolue d?ailleurs entre la Ville de Paris et les chercheurs qui vont s?exprimer dans le cadre du colloque scientifique.

Nous l?avons fait �galement avec des m�c�nes qui acceptent de ne pas intervenir dans le cadre du colloque.

Dernier point qui semble tr�s important : c?est, qu?on le veuille ou non, quelle que soit l?opinion que l?on ait sur les politiques men�es par un certain nombre d?entreprises, que ces entreprises, ces grandes entreprises sont des acteurs extr�mement importants de la gouvernance de la m�tropole francilienne et qu?il y a tout int�r�t, au contraire, � nouer un dialogue plut�t que de les rejeter dans leur sph�re propre.

Voil� ce que je pouvais r�pondre � l?intervention d?Yves CONTASSOT, que je remercie de son abstention, malgr� tout.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur MANSAT.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration SG 57.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2012, SG 57).

Juin 2012
Débat
Conseil municipal
retour Retour