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M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Mes chers coll�gues, je vous propose d?examiner conjointement et en m�me temps, si M. GOUJON qui est inscrit sur les trois projets de d�lib�ration, en est d?accord. Sinon on les dissociera, c?est comme il le souhaite.

M. Philippe GOUJON. - Cela n?a pas d?importance.

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - C?est vous qui me le dites, je fais comme vous le souhaitez.

M. Philippe GOUJON. - Mes interventions sont sp�cifiques mais?

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - D?accord. DVD 104?

M. Philippe GOUJON. - ? j?en ai pour 2 � 3 minutes � chaque fois.

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Je vous aurais laiss� le temps n�cessaire.

Projet de d�lib�ration DVD 104 concernant une autorisation � M. le Maire de Paris de souscrire un avenant au march� d?ordonnancement, de pilotage et de coordination OPC-r�alisation dans le cadre de l?op�ration ?Tramway Mar�chaux sud?. Les 13e, 14e et 15e arrondissements sont concern�s.

La parole est � M. GOUJON.

M. Philippe GOUJON. - De toute fa�on, M. BAUPIN ne sera pas �tonn� ni surpris par mon intervention qui est r�p�titive, ce qui prouve qu?il y a une certaine logique et une grande coh�rence dans ma position !

Simplement pour mettre dans ce projet de d�lib�ration, et cela vaudra pour les trois, une nouvelle mise en garde contre la Municipalit� consid�rant que ce projet est largement improvis�, qu?il est mal conduit, d?o� le recours � de tr�s nombreux avenants que l?on nous pr�sente � chaque s�ance de notre Conseil, depuis maintenant plusieurs ann�es. Et cette insuffisante pr�paration est �galement pr�judiciable aux riverains qui se plaignent �norm�ment de la tenue des chantiers, de leur lenteur, etc.

Je prends ce projet de d�lib�ration, par exemple, o� on nous dit qu?il y a un retard dans la production des plans d?ex�cution due � une appr�ciation trop optimiste au regard de la complexit� induite par la co-ma�trise d?oeuvre, donc il y a eu un manque de pr�paration visiblement qui a provoqu� jusqu?� 6 recalages successifs des phasages de travaux - six recalages successifs des phasages de travaux ! -, des conflits d?implantation de r�seaux existants et des portes lignes a�riennes de contact. Puis une seconde version du planning des travaux valid�s en mars 2005. Puis une troisi�me version aboutie en d�cembre 2005. On est donc beaucoup revenu sur ce projet, le projet qui nous est soumis. Et l?avenant qui nous est pr�sent� am�ne � une augmentation de 22 % du co�t du march� initial, sans compter l?impact du chantier sur la vie des riverains.

Bien s�r, on nous dit que cela n?engendre pas de d�passement budg�taire mais depuis le temps qu?on nous le dit, je pense qu?il serait opportun d?avoir un bilan sur ce sujet. Voil� ce que je voulais dire sur ce projet mais je vais dire � peu pr�s la m�me chose sur les autres projets. Je peux les faire tous les trois dans la foul�e, c?est comme vous voulez.

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Poursuivez � ce moment-l�.

Le projet de d�lib�ration DVD 105 concerne une autorisation � M. le Maire de Paris de souscrire un avenant n� 2 au march� d?�clairage public, dans le cadre de la mise en place d?une ligne de tramway entre le pont du Garigliano et la porte d?Ivry, 13e, 14e et 15e arrondissements.

Le projet de d�lib�ration DVD 108 : autorisation � M. le Maire de Paris de souscrire un avenant au march� de coordination de s�curit� et de protection de la sant� portant sur l?op�ration d?am�nagement d?espaces publics entre le pont du Garigliano et la porte d?Ivry, dans le cadre de la mise en place du tramway, toujours les m�mes arrondissements : 13e, 14e et 15e.

La parole est � M. GOUJON.

M. Philippe GOUJON. - Je ne r�p�te pas mon introduction qui vaut pour les trois projets de d�lib�ration, m�me si elle est tr�s g�n�rale.

Sur le 105 de fa�on plus pr�cise, il est vrai que des al�as de chantier c?est tout � fait normal pour un chantier de cette ampleur, je ne le nie pas. Mais l�, on �voque? Pour l?�clairage, il y a eu un gros probl�me concernant l?�clairage public, le d�calage de r�alisation entre les trottoirs, le g�nie civil, l?�clairage public, ce qui a augment� les d�lais d?ex�cution du march� de 4 mois. On a perdu encore 4 mois.

Et j?�voque l� aussi le co�t de l?avenant qui repr�sente une augmentation de plus de 21 % du march� concern� dans ce projet de d�lib�ration. Vous voyez que 25 % pour le pr�c�dent et 21 % pour celui-ci, ce ne sont pas des petites augmentations.

Enfin, je profite justement du sujet dans ce projet de d�lib�ration pour regretter le choix qui a �t� fait des portes lignes a�riennes de contact et des cat�naires dans ce paysage urbain qui sera ainsi d�figur� sur tout le site des Mar�chaux, alors qu?on aurait pu, comme � Bordeaux, mettre en oeuvre l?alimentation par le sol. Je sais bien que c?est plus cher. C?�tait exp�rimental, maintenant cela fonctionne. D?ailleurs c?est une technologie fran�aise � laquelle, je pense, beaucoup dans le monde vont recourir. Et je crois qu?avec le d�lai dont nous b�n�ficions pour la mise en oeuvre du T.M.S., on aurait pu peaufiner effectivement les �tudes d?exp�rimentation pour avoir un syst�me APS qui fonctionne. Voil� pour le 105.

J?embraye maintenant rapidement sur le 108 o� nous avons l� aussi 9 mois de retard sur l?ex�cution de ce march�. Les raisons d?ailleurs ne sont pas tr�s pr�cises. On nous dit qu?il y a 9 mois d?augmentation de la phase de r�alisation mais sans trop expliquer pourquoi. Il y a encore l� aussi une augmentation de pr�s de 15 % du co�t du march� initial.

Pour toutes ces raisons, nous ne voterons pas ces projets de d�lib�ration qui marquent certainement une insuffisante pr�paration, une pr�cipitation due � la n�cessit� pour la Municipalit� d?inaugurer le plus rapidement possible ce tramway et qui a visiblement manqu� de temps pour parfaire ces �tudes. Ce qui repr�sente un co�t important pour la collectivit�.

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � M. BAUPIN.

M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission. Merci, Monsieur le Maire.

C?est vrai que M. GOUJON a du m�rite de r�p�ter les m�mes choses Conseil de Paris apr�s Conseil de Paris, face � un projet qui avance progressivement, � son rythme, sans retard, dont tout le monde salue dor�navant l?arriv�e. Quand on voit ce qui a pu �tre dit, notamment lors du d�bat public sur l?extension du tramway,de l?attente tr�s forte qui s?est exprim�e de la part des communes limitrophes et de la part des arrondissements concern�s sur le projet de tramway? Continuer avec le m�me aveuglement � se battre contre le tramway, je trouve qu?il a beaucoup de m�rite. Je veux donc saluer cette obstination de M. GOUJON � dire, � 6 mois de sa mise en service, que le projet est improvis� ou qu?il est mal conduit. Chacun sera juge.

Je voudrais vous redire, Monsieur GOUJON, que nous sommes � 6 mois de la mise en service, que ce tramway sera mis en service dans les d�lais pr�vus et que pas une commune en France n?a fait un tramway dans des d�lais aussi rapides. Je con�ois bien que cela vous d�sole mais les d�lais seront tenus. Il n?y a pas de d�passement budg�taire, je comprends bien l� aussi que cela vous d�sole mais tout cela avait �t� pr�vu.

Je voudrais d?ailleurs saluer le travail qui a �t� effectu� par l?�quipe commune de la R.A.T.P. et de la Ville de Paris et notamment par Mme GEFFROY pour la Ville de Paris, qui, d�s le d�part, a serr� les co�ts au maximum pour faire en sorte que les budgets soient tenus. Il se trouve que sur un certain nombre d?entre eux, il y a des d�passements qui sont de quelques dizaines de pour-cent, ce que vous avez soulign�.

Cela fait toujours impressionnant quand on dit 10, 15, 20 % mais je vous pr�cise bien qu?il n?y aura pas de d�passement budg�taire par rapport � ce qui a �t� pr�vu. C?est le Syndicat des Transports d?Ile-de-France qui en est garant, qui v�rifie r�guli�rement o� nous en sommes de ce budget et je vous confirme donc que le tramway sera mis en service sans d�passement budg�taire et dans les d�lais.

En ce qui concerne le choix des cat�naires plut�t que de l?alimentation par le sol, vous savez dans quelles conditions le choix a �t� effectu�. Je ne voudrais pas �tre cruel vis-�-vis de ceux qui ont eu le courage d?exp�rimenter l?alimentation par le sol et qui se sont retrouv�s avec un tramway qui a dysfonctionn� pendant de nombreux mois. Aujourd?hui, il est bien t�t pour dire que ce dispositif est compl�tement fiabilis�. Nous verrons dans le temps comment un dispositif comme celui-l� tiendra face � la dur�e.

Je souhaite �videmment � Bordeaux de r�ussir et que son tramway fonctionne bien. Et si r�ellement cette technologie s?av�re efficace pour des extensions futures ou d?autres tramways dans Paris ou la R�gion Ile-de-France, nous pourrons nous en servir.

Vous consid�rez que cela d�figure les boulevards des Mar�chaux. Je vous invite vraiment � aller voir quel est l?�tat des boulevards des Mar�chaux aujourd?hui par rapport � l?autoroute urbaine qui pr�valait pr�c�demment et on fera les comparaisons. On demandera l?avis aux habitants une fois que le tramway sera en service. On leur demandera s?ils pr�f�raient la situation avant ou s?ils pr�f�rent la situation apr�s. Et puis chacun prendra ses responsabilit�s.

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Bien.

Je mets � pr�sent aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 104.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DVD 104).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration 105.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DVD 105).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration 108.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DVD 108).

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