2006, SG 1 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer une convention d’objectifs avec l’association “Môm’artre” et de lui attribuer une subvention. Montant : 30.000 euros.
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M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l?examen du projet de d�lib�ration SG 1 concernant une autorisation � M. le Maire de Paris de signer une convention d?objectifs avec l?association ?M�m?artre? et de lui attribuer une subvention.
Madame MARTINET, vous avez la parole.
Mme Marie-Pierre MARTINET. - Merci, Monsieur le Maire.
Une tr�s courte intervention concernant cette subvention � l?association ?M�m?artre? sans revenir sur les nombreuses qualit�s de cette structure et l?innovation dont elle a su faire preuve dans ses r�ponses aux r�alit�s des familles monoparentales ou � horaires d�cal�s notamment.
Nous avons �t� nombreuses et nombreux � les souligner et � faire des propositions pour une meilleure accessibilit� des familles. Je me r�jouis de cette deuxi�me convention pour la p�riode 2006-2008 et de la subvention associ�e.
J?aimerais n�anmoins faire une suggestion : nous soutenons des structures comme ?Paris Initiatives Entreprises?, ?Paris Entreprendre? ou ?Paris Pionni�res? et des associations issues de l?�conomie sociale et solidaire. Je suis persuad�e que ces structures ont d�j� �t� sollicit�s pour des projets du type ?M�?martre?, mais que les sujets n?ont pu �tre retenus par les comit�s de s�lection.
Ma question et suggestion est donc : ne pourrions-nous pas encourager en sus de notre soutien - et je sais qu?il est r�el
-aux associations comme ?M�m?artre?, � l?�mergence de ce type de projets, via ces structures, tout en garantissant un acc�s �galitaire et �quitable, notamment en termes financiers ?
Dernier point, il me semble qu?un d�bat en Conseil de Paris sur notre politique de prise en compte des d�synchronisations temporelles dans la cit� serait opportun. Il est en effet assez �vident que les mesures gouvernementales et le lib�ralisme mondial d�brid� feront que de plus en plus de concitoyennes et concitoyens �prouveront des difficult�s grandissantes � g�rer une vie personnelle et/ou familiale avec une vie professionnelle. Il est malheureusement indispensable, je crois, d?ouvrir plus largement ce d�bat ?Rythme de vie, rythme des villes? � l?ensemble des acteurs territoriaux, Paris ne pouvant seul prendre � sa charge ces difficult�s grandissantes.
Par contre, Paris peut initier et impulser ce d�bat gr�ce � sa r�flexion d�j� engag�e sur les politiques temporelles. L� encore, comme en mati�re d?�galit� entre les femmes et les hommes, le r�sultat est positif pour toutes, y compris pour les fournisseurs d?horaires, que sont les employeurs priv�s et publics.
Je vous remercie.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Madame HIDALGO, vous avez la parole.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, au nom de la 1�re Commission. - Merci.
Je voudrais remercier Marie-Pierre MARTINET de son soutien ainsi que les membres de la majorit� qui soutiennent cette association. C?est vrai que l?association ?M�m?artre? a �t� financ�e par la Ville au travers de la politique que nous conduisons dans le cadre du Bureau des Temps puisque cette association offre un service aux enfants.
Suite � un v?u d?ailleurs du groupe communiste, nous avions revu les conditions de cette tarification pour que l?on tienne compte des ressources des familles. Et c?est tr�s bien qu?en lien avec des assistantes sociales, des �coles du quartier, les enfants de dix familles en situation de pr�carit� soient accueillis les mercredis et durant les vacances scolaires pour la somme symbolique de deux euros par jour. Ceci bien s�r en plus de l?activit� qui est offerte � l?ensemble des enfants.
Je reviendrai tout � l?heure puisqu?il y a un v?u du groupe communiste sur lequel j?�mettrai un avis favorable qui va un peu dans le sens de l?intervention de Mme MARTINET, � savoir que d?ores et d�j� nous devons envisager des exp�rimentations dans deux ou trois quartiers ?politique de la ville? avec Martine DURLACH pour 2007, parce que cet accueil des enfants en dehors du temps scolaire, dans des conditions particuli�rement int�ressantes quant aux contenus propos�s et tenant �galement compte des ressources des familles, nous para�t aller dans le bon sens de cette politique temporelle que nous mettons en place.
Et puis, pour revenir sur une des suggestions de Marie-Pierre MARTINET, je vous indique - mais l?information sera plus largement diffus�e - que le 19 juin prochain, nous organiserons ici � l?H�tel de Ville un s�minaire sur la question du Bureau des Temps puisque nous nous sommes engag�s dans la cr�ation d?une agence des temps � laquelle participeront - et vous savez combien vous avez pes� aussi, Marie-Pierre MARTINET dans ce projet - des partenaires �conomiques, des organisations syndicales, des grandes entreprises publiques et priv�es et bien s�r les services de la Ville et de l?Etat.
Je crois donc que nous sommes en train de faire en sorte que la politique temporelle aille au-del� m�me du service municipal et que cela aide l?ensemble des familles, mais aussi l?�galit� femme/homme et notamment l?�galit� professionnelle pour les Parisiennes.
Merci.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration SG 1.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, SG 1).
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