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Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Nous examinons le v?u r�f�renc� n� 64 dans le fascicule, d�pos� par le groupe ?Les Verts?, concernant le soutien � Claude YABANDA.

Monsieur GAREL, vous avez la parole.

M. Sylvain GAREL. - La d�mocratie a vraiment beaucoup de mal � s?installer en Afrique et, tous les jours, des gens se battant pour essayer de l?instaurer sont arr�t�s, parfois tortur�s, parfois assassin�s.

Nous voulons attirer l?attention sur le cas d?un ami qui s?appelle Claude YABANDA qui a �t� arr�t� le 29 avril � Bangui. C?est un militant d�mocrate, un militant �cologiste qui a v�cu longtemps en France, qui a milit� dans notre parti et qui est retourn� en Centrafrique pour essayer de faire �voluer la situation dans son pays. Il a �t� arr�t� pour des raisons arbitraires, comme souvent dans ce pays et dans d?autres pays africains, le 29 avril dernier.

Il y a actuellement une situation en R�publique centrafricaine tr�s difficile parce qu?il y a eu des �lections truqu�es, des manipulations. Tous les gens qui d�noncent ces manipulations et ces �lections truqu�es sont menac�s, voire arr�t�s et nous souhaiterions donc que notre Assembl�e apporte son soutien � Claude YABANDA et que le Maire de Paris use de toute son influence pour essayer de le faire lib�rer dans les meilleurs d�lais.

Je vous remercie.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci.

Monsieur SCHAPIRA, vous avez la parole.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint. - Merci, Sylvain GAREL.

Le respect des libert�s fondamentales est un principe auquel notre Assembl�e tient tout particuli�rement. Aussi, nous ne pouvons que marquer notre inqui�tude devant la recrudescence des demandes d?intervention qui nous sont pr�sent�es, significative d?une augmentation importante des atteintes aux droits de l?homme et � la libert� d?expression dans de nombreux pays.

La voix de Paris a souvent, avec de nombreuses autres, �t� entendue en la mati�re. Pour ne prendre que deux exemples, nous nous r�jouissons de l?issue heureuse des d�tentions de Vincent REYNAUD et Thierry FALISE, au Laos, et plus r�cemment de Yuri BANDAJEVSKI, en Bi�lorussie. N�anmoins, nous d�plorons le maintien en r�sidence surveill�e de Aung SAN SUU KYI, en Birmanie ou la d�tention de Mohamed BENCHICOU � Alger.

C?est pourquoi je vous remercie de d�poser un v?u aujourd?hui sur le sort de Claude YABANDA, ressortissant de Centrafrique, responsable du front patriotique du progr�s, parti adh�rent � l?Internationale socialiste. Les circonstances de son arrestation et les motifs de sa mise en d�tention sont encore partiellement obscurs, tout comme les �l�ments probants relatifs � sa nationalit�. En effet, les autorit�s du Centrafrique consid�rent M. YABANDA comme un de leurs ressortissants tant que la famille et le consulat de France � Bangui n?auront pas apport� la preuve de sa nationalit� fran�aise. Ce qui ne facilite pas les d�marches en vue de sa lib�ration.

En tout �tat de cause et en vertu de nos principes communs, il me para�t tout � fait n�cessaire de r�pondre favorablement � la demande de ce v?u et je demanderai au Maire de Paris d?intervenir pour favoriser la lib�ration de M. YABANDA.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe ?Les Verts?.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est adopt�e. (2006, V. 154).

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