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2006, DJS 281 - Autorisation à M. le Maire de Paris de lancer un marché sur appel d’offres ouvert pour la réfection du terrain de football synthétique au centre sportif Suzanne Lenglen (15e).


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DJS 281 concernant une autorisation � M. le Maire de Paris de lancer un march� sur appel d?offres ouvert pour la r�fection du terrain de football synth�tique au centre sportif Suzanne Lenglen (15e).

Madame BAUD, vous avez la parole.

Mme Dominique BAUD. - Merci, Madame la Maire. Chers coll�gues.

Il est bien entendu que je ne peux �tre que favorable � la r�fection du terrain de football synth�tique du Centre sportif Suzanne Lenglen, 2 rue Louis-Armand dans le 15e arrondissement. Cet �quipement sportif est essentiel notamment pour les jeunes de l?arrondissement et des alentours.

Les travaux vont durer un mois et le projet de d�lib�ration annonce une r�ouverture qui serait a priori fix�e pour la mi-octobre. Il est vrai, par contre, que je m?interroge sur le bien-fond� de la date retenue pour ces travaux, mais peut-�tre n?est-il pas possible de pr�voir une telle r�fection plus tard dans la saison.

Puisque le sport �tait � l?honneur ce matin, je tiens � en souligner certains bienfaits.

Je souhaite que l?on puisse cr�er des structures d?accueil pour les familles o� parents et enfants pourraient se retrouver pour faire du sport et o� les parents pourraient aussi se retrouver pour partager ensemble la passion de leurs enfants pendant la s�ance dans le gymnase.

Vous partagez, semble-t-il, ce point de vue pour les familles parisiennes et je ne doute pas alors que vous accepterez d?aider de fa�on significative la manifestation familiale et sportive qui sera organis�e pour la deuxi�me fois cette ann�e sur le Champs de Mars par l?association ?Famille Athlon?.

Je souhaite souligner les bienfaits du sport en termes d?�quilibre physique et psychique, en termes d?hygi�ne alimentaire et de pr�vention contre l?ob�sit� mais aussi pour lutter contre certains d�soeuvrements et une d�linquance sousjacente.

Je veux aussi souligner l?importance de la pratique des sports au sein des �coles et la n�cessit� de favoriser le traitement de nos futures championnes et champions sans qu?ils aient � rompre avec une scolarit� ou un cursus universitaire.

La pratique du sport est une chance et il faut la favoriser pour tous. Et c?est parce que la pratique et le spectacle doivent rester une discipline la plus saine possible que je rejoins ici, apr�s avoir vot� ce matin, les voeux contestant le syst�me prostitutionnel mis en place pour la Coupe du monde de football en Allemagne.

En effet, il est important de rendre public notre opposition � cette exploitation sexuelle. Que nos gouvernants et la F.I.F.A., organisatrice de l?�v�nement, fassent de m�me.

Enfin, s?agissant du stade Suzanne Lenglen, c?est un autre type de violence que je tiens � souligner afin qu?elle soit enray�e au plus vite. Au mois d?octobre dernier, j?ai �t� saisie par des familles du 15e arrondissement suite � des agressions subies par des jeunes tranquillement en train de jouer au football au stade Suzanne Lenglen.

J?ai, bien s�r, �crit au commissaire de l?arrondissement et � M. le Pr�fet de police leur adressant personnellement une copie tant des plaintes d�pos�es que ces certificats m�dicaux. Il m?a �t� r�pondu que ces faits ne resteraient pas impunis et que de poursuites seraient engag�es contre les agresseurs afin de les inciter � ne pas recommencer et � ne pas faire de nouvelles victimes.

En effet, ces jeunes victimes restent tr�s traumatis�es et leurs parents impuissants t�moignent de leur angoisse de les laisser retourner au stade mais aussi de l?inqui�tude des jeunes eux-m�mes � l?id�e de subir une nouvelle agression.

Le fait qu?ils aient tous port� plainte t�moigne de leur courage mais ce n?est pas fait pour les rassurer. Ces incivilit�s, diton pudiquement, de r�elles agressions qui se sont produites � nouveau malgr� une surveillance accrue des forces de police et des gardiens du stade. Ce n?est pas suffisant. En effet, le 26 avril dernier, de nouveaux faits graves �taient port�s � ma connaissance. Le mercredi apr�s-midi, des jeunes pratiquant le rugby avec une association se sont trouv�s sur le terrain d�j� occup� par quatre ou cinq jeunes plus �g�s qui jouaient au foot. L?entra�neur a eu du mal � r�cup�rer le terrain ; il a d� se faire aider pour finalement y arriver avec l?aide d?un coll�gue pr�sent sur le terrain d?�-c�t�.

Courte victoire puisque cinq minutes apr�s, ils revenaient avec leurs grands fr�res et des barres de fer. La s�curit� du stade est arriv�e, la police aussi et il n?y a pas eu de suite, sauf � constater que c?est loin d?�tre la premi�re fois que cela arrive et que de ce fait le traumatisme des jeunes sportifs est r�el.

Je vous remercie donc, au-del� de la r�fection du terrain de foot, d�s maintenant et tout le long de l?ann�e de veiller en partenariat avec la Pr�fecture de police � une s�curit� accrue de ce lieu et de mettre en place une surveillance efficace des utilisateurs du lieu, que ce soit une association ou des jeunes du quartier.

Je vous remercie.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Bien.

Monsieur CHERKI, vous avez la parole.

M. Pascal CHERKI, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Je vais m?en tenir aux �l�ments de fond. Je suis d?accord pour que l?on �tudie le probl�me avec la D.J.S., on va regarder si on peut trouver des dates de travaux qui soient les moins perturbantes pour les usagers, en liaison avec la mairie d?arrondissement et les clubs de foot.

Deuxi�me �l�ment, en ce qui concerne la s�curit� � Suzanne Lenglen, j?entends ce que vous dites, c?est possible. Je vous rappelle que je suis adjoint aux Sports et non pas charg� du maintien de l?ordre � l?ext�rieur des �quipements sportifs. Il peut y avoir un probl�me et dans ce cas la m�thode est tr�s simple : je suis � la disposition du maire d?arrondissement pour faire une r�union � la mairie d?arrondissement avec le commissariat, avec les repr�sentants de la D.P.P. comme nous l?avons fait dans d?autres arrondissements. J?attends simplement d?�tre invit� � cette r�union. Cela peut �tre maintenant ou plus tard parce ce que je sais qu?il y a d?autres d�bats maintenant dans le 15e arrondissement, mais je suis � votre disposition. Voil�.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DJS 281.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DJS 281).

Mai 2006
Débat
Conseil municipal
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