73 - 2012, V?u d�pos� par le groupe UMPPA relatif au stade du Saut du Loup. V?u d�pos� par M. ALPHAND et Mme DREYFUSS relatif aux cons�quences de l?incendie au stade du "Saut du Loup" et � l?avenir de l?ACBB rugby.

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M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Le v?u n� 60 a �t� d�pos� par le groupe U.M.P., le n� 61 par M. ALPHAND et Mme DREYFUSS. Les deux ont trait au stade du Saut du Loup. Ils vont nous �tre pr�sent�s, le premier par Pierre GABORIAU, le second par M. ALPHAND lui-m�me, en une minute.

Jean VUILLERMOZ leur r�pondra.

M. Pierre GABORIAU. - Merci, Monsieur le Maire.

Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, la Ville de Paris est propri�taire du stade du Saut du Loup situ� dans le bois de Boulogne, stade qui accueille les activit�s sportives de l?ACBB Rugby. La Ville de Paris a d�cid� de ne pas renouveler la concession du Saut du Loup avec la Ville de Boulogne, afin de mettre � la disposition du Stade fran�ais un terrain d'entra�nement � proximit� et en plus du nouveau stade Jean Bouin d�s la saison 2013-2014.

Puis-je rappeler que l?ACBB est un club historique du rugby fran�ais et figure parmi les plus prestigieux de France, que l?ACBB Rugby compte 765 licenci�s dont 300 jeunes � l'�cole de rugby, que plus de 30 % des licenci�s du club sont parisiens et que, sans le stade du Saut du Loup, ces sportifs amateurs ne seront plus en mesure de pratiquer le rugby ?

Ainsi, l?ACBB Rugby risque de dispara�tre. Dans la mesure o� le Stade fran�ais pourrait continuer de s'entra�ner � la Cit� universitaire de Paris une fois le nouveau stade Jean Bouin construit et que les joueurs professionnels du Stade fran�ais pourraient s'entra�ner au stade de la Marche � Marnes-la-Coquette, consid�rant que les entra�nements du Stade fran�ais pourraient �galement avoir lieu au stade Charl�ty qui a accueilli le club pendant les travaux de Jean Bouin et qui a �t� am�nag� � cette fin (salle de musculation, salle de r�ception et vestiaires), je suis convaincu que ces trois solutions permettraient � l?ACBB de demeurer sur le stade du Saut du Loup.

Aussi, Jean-Fran�ois LAMOUR, pr�sident du groupe U.M.P.P.A., Claude GOASGUEN, maire du 16e, et les �lus du groupe U.M.P.P.A. �mettent le v?u que la Ville de Paris �tudie les solutions existantes pour �viter que l?ACBB, premier club de rugby amateur de France, quitte le stade du Saut du Loup.

Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, je vous remercie.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur ALPHAND ?

M. David ALPHAND. - Merci, Monsieur le Maire, pour pr�senter un v?u tout � fait compl�mentaire � celui que vient d'exposer mon coll�gue GABORIAU, puisque pr�cis�ment les ennuis s'acharnent sur l?ACBB.

Le 16 avril dernier, le stade du Saut du Loup a �t� ravag� par un incendie qui a touch� notamment une partie des installations et en particulier les vestiaires de ce stade.

La Ville de Paris a estim� que, pour des raisons de s�curit�, l?ACBB Rugby ne pouvait plus utiliser le terrain. Or, pourtant, l'avenir de ce club doit �tre assur�, afin de ne pas priver ses licenci�s de la passion qui est la leur : le rugby.

Alors, le v?u que nous pr�sentons, avec ma coll�gue Laurence DREYFUSS, vise � ce que le Maire de Paris pr�cise pourquoi le Saut du Loup ne peut pas �tre rouvert, alors que les terrains eux-m�mes n'ont pas �t� touch�s, et que le Maire de Paris indique �galement quelle solution alternative la Mairie de Paris propose � ce club.

Puisqu'il s'agit du dernier v?u, j?en forme un compl�mentaire : que M. VUILLERMOZ �vite, autant que faire se peut, les d�rapages politiciens tels qu'il a pu en commettre lors de la r�ponse qu'il m'a donn�e sur le stade H�bert. Cela ne t�moigne ni de beaucoup de pertinence et encore moins d'esprit.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous savons que Jean VUILLERMOZ a beaucoup d'imagination.

Jean, pour r�pondre ?

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint. - En ce qui concerne le premier v?u qui a �t� d�pos�, le v?u qu'a pr�sent� M. GABORIAU, je vais �tre trivial, si vous me le permettez, mais quand m�me vous charriez un peu !

Pourquoi ? Parce que c'est un peu ce que l'on appelle �crire l'histoire � l'envers !

Faut-il encore une fois rappeler que le club de l?ACBB, ainsi que la Ville de Boulogne-Billancourt, qui est la deuxi�me ville de la r�gion parisienne, �taient inform�s depuis 2004 du souhait du Stade fran�ais d'avoir des cr�neaux au Saut du Loup et, depuis 2009, qu?� l?expiration de la C.O.D.P. en 2010, la Ville de Boulogne devait accueillir son club sur son territoire.

Dois-je vous rappeler quand m�me que l?ACBB est le club de Boulogne-Billancourt et du 92, et non pas le club de Paris ?

C'est vrai qu'il y a un certain nombre de gamins qui jouent dans ce club. Mais pourquoi jouent-ils dans ce club, et plus que dans le Stade fran�ais ? Tout simplement parce qu?ils ont des terrains proches de Paris, alors que le Stade fran�ais a des terrains? je dirais que c'est une �quipe totalement nomade et qu'il joue un peu partout parce que la Ville de Paris n'a pas pu encore lui donner des terrains pour qu?il puisse jouer sur Paris.

Donc, quand m�me, permettez-moi de vous dire que je pr�f�re aider un club parisien qu'aider un club de Boulogne-Billancourt.

C'est vrai que je n'ai pas cess�, l� encore, de recevoir le club de l?ACBB et d'essayer de trouver avec eux des formes qui permettent � un moment donn� de ne pas les laisser sans rien. Prenant en compte aussi le fait que, quand m�me, le maire de Boulogne-Billancourt a attendu plus de deux ans pour essayer de trouver des solutions.

C'est vrai que ces solutions aujourd'hui sont pratiquement trouv�es. Il y a des possibilit�s pour, dans deux ans, que ce club puisse aller jouer � Marnes-la-Coquette mais, pour l'instant, �videmment, comme il a mis du temps � r�pondre � la demande de son club, il y a un probl�me.

Ce probl�me vient, en plus, d'�tre amplifi�, �videmment, parce que c'est quand m�me une question : les vestiaires du Saut du Loup ont br�l�, et ce, parce que cela faisait longtemps que nous pensions qu'il �tait n�cessaire de faire une r�novation mais nous ne pouvions pas la faire.

Nous ne pouvions pas la faire parce que, justement, ce stade �tait occup� par l?ACBB.

Nous n?avons pas cess� de r�p�ter qu'il fallait, � un moment donn�, lib�rer le stade du Saut du Loup pour que l'on puisse venir faire des travaux sur ce stade.

Voil�, cela n'a pas pu �tre fait. On est dans une situation compliqu�e. Evidemment, c?est quelque chose de tr�s grave qui s'est produit. Heureusement, il n'y a pas eu de bless�s ni de victimes. Mais il n'emp�che quand m�me que dans ces conditions-l�, il faut maintenant que nous prenions toutes nos pr�cautions en mati�re d'utilisation de ces vestiaires et de ces terrains. Je ne vois pas comment il est possible d'utiliser un terrain sans vestiaires. D?ailleurs, vous nous le reprochez parfois ailleurs. L�, il est �vident que nous ne pouvons pas accepter de rouvrir le stade du Saut du Loup sans les vestiaires.

Pourquoi ? Parce que je rappelle qu?il y a �videmment un sinistre, d'ailleurs dont l'origine exacte reste � d�terminer, qui a endommag� �galement les installations �lectriques du site, qui n'est donc plus sous tension, c'est-�-dire que, dans ce site, il n'y a plus d'�lectricit� nulle part. Cette non-alimentation compl�te du site touche �galement les parties intactes, qu'il s'agisse des vestiaires et du club house, mais aussi des b�timents modulaires servant de vestiaires et de bureaux pour les agents de la Ville, ainsi que le surpresseur qui permet l'arrosage de la pelouse et, enfin, les poteaux d'�clairage.

Vous aurez compris que l'hypoth�se d'un sinistre caus� par un probl�me �lectrique dans la laverie conc�d�e au club rend in�vitable la r�alisation de travaux importants sur ledit r�seau �lectrique avant toute r�ouverture du site, afin qu?il le soit dans les meilleures conditions de s�curit� pour les utilisateurs.

Enfin, il faut comprendre que la partie sinistr�e du site ne peut pas �tre d�blay�e et s�curis�e dans sa totalit� d'ici aux conclusions d�finitives de l'expert qui sera d�sign� dans le cadre de la proc�dure de r�f�r� instruction, actuellement envisag�e par la Ville.

Il est donc tout particuli�rement dangereux d'imaginer y faire revenir de jeunes joueurs. Dans ce contexte, vous aurez compris que les agents de la Ville ne pouvant pas travailler sur le site et les utilisateurs ne pouvant y �tre accueillis dans de bonnes conditions, il est donc impossible de rouvrir les installations pour le moment.

C'�tait pour r�pondre aussi � M. David ALPHAND.

S?agissant de la deuxi�me partie?

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Pardonnez-moi, peut-�tre que le d�tail technique pourra faire l'objet d'entretiens directs.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint. - Je veux bien, mais � l'heure actuelle, il y a un certain nombre de solutions qui ont �t� trouv�es, d'ailleurs de fa�on assez rapide par l?ACBB, par le D�partement du 92 et la Ville de Boulogne-Billancourt. Ce n'�tait pas pr�vu avant et maintenant, cela l?est. C'est quelque chose de nouveau qu'il faut prendre en compte.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Quelle est votre position sur les deux v?ux ?

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint. - Je suis contre les deux v?ux.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, ces deux v?ux, avec avis d�favorable de l'Ex�cutif mais avec des explications d�taill�es.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Les v?ux n^os 60 et 61 sont rejet�s. Vous voulez voter s�par�ment sur les deux v?ux ?

Mme Laurence DOUVIN. - Nous souhaitons deux votes s�par�s.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous revenons en arri�re. Bien qu?il n?y ait pas de probl�me dans le 16e arrondissement, il faut quand m�me deux votes.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n� 60 d�pos� par le groupe U.M.P.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le voeu est rejet�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n� 61 pr�sent� par M. ALPHAND et Mme DREYFUSS.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le voeu est rejet�. C'est une confirmation !

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